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Les robots

Publié le 29/03/2019

Extrait du document

1966

 

Vernissage automatique

 

Le premier manipulateur industriel approprié (bras robotisé) pour l'exécution de travaux autonomes est dû au fabricant de machines norvégien Trallfa. Le robot vernit des brouettes de façon entièrement automatique.

 

1966

 

Soudage précis

 

Le constructeur automobile américain General Motors installe dans ses ateliers un robot Unimation pour le soudage automatique et précis de pièces de carrosserie.

 

1971

 

Fédération privée au Japon

 

L'Union japonaise des robots industriels est la première organisation de ce genre dans le monde. L'industrie japonaise commence très tôt à se servir de robots. Nissan utilise ses premiers robots pour la construction automobile, dès 1967.

 

1975

 

Autocontrôle robotisé

 

L'usine américaine de construction de machines-outils Cincinnati Milacron lance le robot T3 (The Tomorrow Tool: l'outil de demain). Grâce à des systèmes de commandes et à des logiciels améliorés, il possède une flexibilité et une précision jusqu'alors inégalée. À l'aide du système d'autocontrôle, ce robot est capable de corriger lui-même ses erreurs. On l'utilise surtout pour des fabrications précises dans le domaine de la transformation des métaux.

« Les robots ne peuvent pas remplacer l'homme ..

l'usine entièrement automatisée reste une utopie Depuis les années 60, on assiste à la mise en place lente mais généralisée de l'automatisation.

Ce n'est pas vraiment une révolution technique, mais les machines utilisées sont sans cesse perfectionnées, et leur productivité sans cesse croissante.

La robotique permet de décharger l'homme d'un certain nombre de tâches répétitives ou pénibles, mais elle provoque dans un premier temps la perte de millions d'emplois dans l'industrie.

L es premiers robots sont à commandes mécaniques.

C'est seulement au début des années 60 qu'apparaissent des machines-outils à commandes numériques program­ mables, capables de se mouvoir dans les trois dimensions, ce qui est impératif pour l'automatisation : les nouvelles machines font désormais leur entrée dans la production sur une grande échelle.

Au milieu des années 60, un débat public s'ouvre sur les consé­ quences du progrès technique, les patrons et les employés parvenant finalement à un consensus.

Les sup­ pressions d'emploi dans les usines ne représentent plus un tabou pour les syndicats qui savent que de nouveaux postes sont créés dans le secteur tertiaire alors en pleine croissance, et qui est tributaire de l'industrie.

La généra­ lisation des microprocesseurs ne se fera que plus tard, à la fin des années 80.

Les robots dans le monde du travail.

Personne ne peut sérieusement préten­ dre que les tâches matérielles de nos foyers seront prises en charge par des robots -même si certains d'entre eux conçus par les Japonais dans les années 90 et ressemblant à de petites voiturettes se déplacent en ronflant dans les appartements et aspirent la poussière en évitant les meubles.

Le premier serviteur artificiel >, de Pittsburg h, fait en 1927 une promesse que ses successeurs ne peuvent pas tenir, et on imagine difficilement une armée de serviteurs d'acier assurant notre vie matérielle à domicile.

Il faut distinguer les robots qui peuvent apporter des réponses adaptées à la situation qu'ils ont à gérer, changement de trajectoire pour éviter un obstacle par exemple, des machines­ outils automatisées qui sont en règle générale fixes, et n'exécutent qu'un type d'activité prédéfini pour lequelle elles ont été programmées lors de leur construction, cette programmation fût­ elle complexe.

Le robot peut réagir, dans une certaine limite, à une situa­ tion imprévue en agiss ant sur son environnement selon sa propre analyse Fabrication de lave-linge automatiques dans une usine du groupe électroménager japonais Matsushita alors que les machines automatiques, qui ne peuvent modifier le cycle de leurs opérations, les répètent indéfiniment.

Au cours des années 80, les initiatives de développement viennent du Japon.

Les techniciens construisent ainsi chez Toshiba en 1991 un appareil à six doigts pour la manipulation de matériaux radioactifs.

Dans l'industrie, les principales tâches confiées aux robots consistent à saisir et assembler, à souder, à peindre ou vernir, à verser, à presser et à mouler.

Des statistiques de 1991 évaluent à 290 000 le nombre de robots en service dans le monde dont 180 000 pour le seul Japon.

En Europe, on en compte alors à peine 68 000, 26 000 de plus tout de même qu'aux États-Unis.

Cinq ans auparavant, les statistiques internationales faisaient état de 150 000 robots.

Le système de l'automatisation.

Le processus d'automatisation comprend généralement trois domaines distincts : la commande, les capteurs sensoriels et les capteurs de position.

Ceux-ci contrôlent les mouvements à exécuter tels que transporter, souder ou vernir.

Les capteurs sensoriels fonctionnent selon une logique de reconnaissance des formes et peuvent donc analyser un état, comme par exemple une longueur, un diamètre, un état de surface ou une couleur.

La commande définit le déroulement des opérations et choisit une activité précise en fonction des résultats de son examen.

Un dérou­ lement typique a lieu de la façon suivante : une pièce arrive sur un tapis roulant qui la transporte vers une machine-outil.

Lorsqu'elle s'approche de la machine, un signal est déclenché, mettant en mouvement un bras qui la saisit et la présente à la machine dans une position déterminée afin qu'elle puisse l'usiner selon les instructions qu'elle a reçues.

Si la pièce n'est pas conforme le robot la rejette.

À la fin du processus, d'autres travaux avec d'autres outils peuvent être déclenchés sur la même machine.

Après chaque opé-. »

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