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Les systèmes de propulsion

Publié le 19/03/2012

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Tous les combustibles cryogéniques ont un désavantage majeur, le fait précisément qu'ils soient extrêmement froids. Des trésors d'habileté mécanique sont nécessaires pour assurer le fonctionnement des vannes et des pompes sans lubrifiants traditionnels. Il faut utiliser des matériaux qui ne deviennent pas cassants et ne risquent pas de se briser par un froid intense. Une fois chargé, le gaz liquéfié bout continuellement et le niveau des réservoirs doit être rajusté de façon que leur contenu, et donc l'autonomie, ne soient en rien affectés....

« Ci-dessus: L'énorme Saturne 5 soustrait Apollo 15 à l'aire de lancement de Cap Canaveral, en Floride, pour son expédition lunaire, le 26 juillet 1971.

Au premier plan, les réservoirs de stockage , d'une contenance de 3 400 000 litres d'hydrogène liquide.

Le deuxième et le troisièmeétag ede Saturne 5 utilisaient de l'hydrogène et de l'oxygène liquides.

Ci-dessus : L'énorme réservoir à carburant (oxygène et hydrogène liqui­ des) de· la fusée Saturne 5 est soumis à des essais statiques dans l'usine Boeing de la Nouvelle-Orléans .

Par mesure de sécurité, ces essais sont.

supervisés au moyen d'un e télévision commandée à distance.

Ci-dessus: Vue intérieure de la fusée Atlas.

Conçue à l'origine comme un missile balistique doté d'une ogive nucléaire, Atlas fut utilisé ensuite pour placer sur orbite terrestre le vaisseau Mercury et son seul occu­ pant .

La fusée Atlas est toujours utilisée en tant que premier étage pour certains lanceurs spatiaux.

tion total multiplié par la poussée moyenne) divisée par la masse totale des combustibles consommés.

Avec le mé­ lange oxygène liquide-alcool, le lsp est d'environ 280, le passage au combustible RP-1 permettant d'atteindre 300.

Mais d'autres combinaisons produisaient une énergie plus importante et, lorsque différentes difficultés furent résolues, les moteurs à oxygène liquide tox-hydrogène de­ vinrent les plus utilisés avec l'étage supérieur du lanceur Centaure, qui portait le lsp à 390.

Par la suite, des mo­ teurs à oxygène liquide-hydrogène 'à haut rendement énergétique', et de plus grandes dimensions furent utili­ sés dans le deuxième étage du lanceur des missions Apol ­ lo, la fusée Saturne 5.

Une énergie plus importante enco­ re peut s'obtenir si on utilise la fluorine comme oxydant.

Le mélange fluorine-hydrogène, par exemple, permet d'atteindre le taux excellent de 410.

Tous les combustibles cryogéniques ont un désavantage majeur, le fait précisément qu'ils soient extrêmement froids.

Des trésors d'habileté mécanique sont nécessaires pour assurer le fonctionnement des vannes et des pompes sans lubrifiants traditionnels.

Il faut utiliser des maté­ riaux qui ne deviennent pas cassants et ne risquent pas de se briser par un froid intense.

Une fois chargé, le gaz li­ quéfié bout continuellement et le niveau des réservoirs doit être rajusté de façon que leur contenu, et donc l'au­ tonomie, ne soient en rien affectés.

Pis encore, les réser­ voirs ne peuvent se préparer à l'avance, mais on doit, au contraire, les remplir juste avant le début de la mission - opération nécessitant trente minutes voire davantage.

C'est là un handicap sérieux pour un missile militaire.. »

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