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L'exploration marine: les forages entrent en jeu

Publié le 25/03/2012

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Quelque élaborés que soient les techniques et les équipements mis à la disposition du géologue et du géophysicien, il n'y aura jamais qu'une seule méthode sûre pour découvrir du pétrole sous-marin: c'est le forage. Les premiers forages sous-marins eurent lieu dans les bayous de Louisiane, au large de la Californie, et dans le lac de Maracaibo au Venezuela. Mais ils ne furent qu'une extension des travaux exécutés à terre, avec des derricks de forage bâtis sur des pieux en bois, reliés à la terre par des passerelles. Cette technique est toujours largement utilisée par l'Union soviétique dans la mer Caspienne, où des estacades s'avancent dans la mer sur plus de 200 km, avec des derricks bâtis sur des pieux, à leur extrémité. Les premiers navires de forage sans liaison avec la terre furent des barges fluviales, mais leur utilisation était limitée à des eaux vraiment calmes. Des plates-formes furent construites, avec des pieux enfoncés dans le fond marin, à 14 mètres sous la surface de l'océan. Cette technique, perfectionnée depuis, est toujours utilisée actuellement: la majeure partie de la machinerie, comprenant aussi bien les pompes que les installations pour l'équipage, est installée sur une barge flottante, bateau annexe, amarrée à la plate-forme. 

« de disposer d'une plus grande place pour chaque appa­ reil.

Ce genre de plate-forme était très stable, car, après son remorquage en mer, il suffisait de la lester, de la cou­ ler et de la déplacer tranquillement sur le fond, le pont de travail restant protégé des vagues .

Le forage une fois ter­ miné, on délestait les pontons de forage .

La plate-forme remontait alors et pouvait être remorquée.

Il s'agissait en fait de plates-formes de forage idéales, mais leur utilisa­ tion était sérieusement limitée: elles ne pouvaient opérer que par des profondeurs de 18 mètres au maximum.

Quelques-unes de ces unités sont toujours en service dans les eaux peu profondes du golfe du Mexique.

Le troisième stade apparut avec les plates-formes fixes; elles eurent à subir l'inconvénient de la rigidité des piles sur lesquelles elles reposaient.

Les ingénieurs et les archi­ tectes navals pensèrent à créer une unité mobile qui transporterait ses piles avec elle.

L'idée fut suivie, et l'on conçut une plate-forme auto-élévatrice .

La première uni­ té de ce genre à avoir été construite pour le forage pétro­ lier entra en service en 1954 .

Il s'agissait d'une barge transportant 12 piles dans sa coque au-dessus de la surfa­ ce de la mer, durant le remorquage de l'ensemble sur le site.

A l'arrivée, les piles étaient descendues à travers la coque jusqu'à toucher le fond marin , 12 mètres plus bas.

Des vérins pneumatiques remontaient alors la coque de la barge au-dessus de la surface de l'eau jusqu'à ce qu'el­ le ne subît plus l'action des vagues et formât une île arti­ ficielle.

Le forage commençait alors.

Il faut se rappeler que les unités de forage mobiles ne fu­ rent mises au point que dans les années cinquante .

Ces plates-formes donnèrent naissance aux conceptions de plate s-formes d'exploration utilisées à ce jour.

Il est tou- A gauche : Le boom du pétrole dans le s anné es s oixante dans le golfe du Me xique .

Cet en semble comporte des plate s- form es ser vant au forage , à la production et au x services .

Ci -dessous : Une plate-forme pétro­ lière en pleine activité , alimentée par un ravitailleur de fora ge dans le golfe du Mexique .

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