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PROGRAMME SPATIAL RUSSE

Publié le 21/02/2012

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Ce sont les Russes qui ouvrirent la voie de la recherche spatiale. Pionniers du lancement de satellites artificiels, ils furent les premiers à envoyer un homme dans l'espace ; ce sont également eux qui lancèrent la première fusée vers la Lune et les premières sondes interplanétaires. C'est un Russe, Alexei Leonov, qui effectua la première sortie dans l'espace ; les Russes envoyèrent aussi des sondes sur la Lune pour effectuer des prélèvements et réalisèrent des clichés de la surface de Vénus. Toutes ces expéditions ne furent pas couronnées de succès : on se souvient des programmes de vols habités vers la Lune dans les années 1960. L'effondrement de l'Union Soviétique a considérablement modifié la situation. Baïkonour, la principale base de lancement, est au Kazakhstan ; le centre d'entraînement des cosmonautes, Star City, se trouve à Moscou, en Russie. Le financement des programmes spatiaux pose quelques problèmes : l'époque où il suffisait à un ministre de signer un chèque est bel et bien révolue. Quels seront les effets de ces transformations sur le programme spatial ? Nul ne peut le dire avec précision. Quoi qu'il en soit, une coopération accrue avec les autres nations est attendue. Pour le moment, dans ce nouveau contexte, le déroulement des études réalisées à Baïkonour et dans les autres centres de recherche spatiale russes se poursuit aussi normalement que possible.

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Au moment de Is mise a feu, cette structure se separe en deux deml-structures, qui s'ecartent rapi- dement a l'horizontale, et sont ainsi protegees des flammes. 4 Apres la catastrophe de Soyouz-1, en 1967, 00 Vla- dimir Komarov trouve la mod par suite du fonctionnement defectueux d'un des parachutes de retour dans ('atmo- sphere, les ingenieurs sovietiques decident une revision totale de toes leure Materiels spatiaux.

Pour amenager le complexe de Baikonour sans interrompre toute activite, l'ingenieur Alexandre Bolcharov, directeur technique du cosmodrome, en construit a peu de distance un second exactement semblable, qui sera seul utilise jusqu'en 1970. Par la suite, deux autres complexes (a Kapustin-Yar et a Pksetsk) sont edifies pour les fusees Proton, destinees au lancement des Sellout et des sondes planetaires. Sails de petits grouper de specialisteslogent en permanence dans l'enceinte des complexes.

La majeure partie du personnel habite une cite speciatement cons- truite a 30 km de la, Leninsk, qui compte aujourd'hui 50 000 habitants.

Ccmstruite en fonction du climat (cha- leur torride en ete, en hiver des froids allant jusqu'a -40 0), elle est dovenue la eapitale de l'astronautique. 5 Si les complexes de lancement des fusees spatiales ont perdu leur caractere de clandestinite, it n'en est pas de meme des installations milhaires Implantees a proxi- mite.

La petite viMe de Djoursaly, sur le Syr -Darla 4 80 km de Leninsk, avait ete creee en 1959 pour abriter la principale station de poursuite des engins spatiaux, et servir de centre de direction des vols pilotes.

La dete- rioration des rapports sino-sovietiques a conduit a cons- truire un reseau de radars et de rampes de lancement de missiles etd'antimissiles, dontDjoursaly et Leninsk paraissent etre les centres nerveux : c'est en quelque sorte la face cachee de Baikonour.

lancement. Au moment de la mise à feu, cette structure se sépare en deux demi-structures, qui s'écartent rapi­ dement à l'horizontale, et sont ainsi protégées des flammes.

4 Après la catastrophe de Soyouz-1, en 1967, où Vla­ dimir Komarov trouve la mort par suite du fonctionnement défectueux d'un des parachutes de retour dans l'atmo­ sphère, les ingénieurs soviétiques décident une révision totale de tous leurs matériels spatiaux. Pour aménager le complexe de Baïkonour sans interrompre toute activité, l'ingénieur Alexandre Bolcharov, directeur technique du cosmodrome, en construit à peu de distance un second exactement semblable, qui sera seul utilisé jusqu'en 1970.

Par la suite, deux autres complexes (à Kapustin-Yar et à Pksetsk) sont édifiés pour les fusées Proton, destinées au lancement des Saliout et des sondes planétaires- Seuls de petite groupes de spécialistes logent en permanence dans l'enceinte des complexes. La majeure partie du personnel habite une cité spécialement cons­ truite à 30 km de là, Leninsk, qui compte aujourd'hui 50 000 habitants.

Construite en fonction du climat (cha­ leur torride en été, en hiver des froids allant jusqu'à — 40°), elle est devenue la capitale de l'astronautique.

5 Si les complexes de lancement des fusées spatiales ont perdu leur caractère de clandestinité, il n'en est pas de même des installations militaires implantées à proxi­ mité. La petite ville de Djoursaly, sur le Syr-Daria à 80 km de Leninsk, avait été créée en 1959 pour abriter la principale station de poursuite des engins spatiaux, et servir de centre de direction des vols pilotés. La dété­ rioration des rapports sino-soviétiques a conduit à cons­ truire un réseau de radars et de rampes de lancement de missiles et d'antimissifes, dont Djoursaly et Leninsk paraissent être les centres nerveux : c'est en quelque sorte la face cachée de Baïkonour.. »

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