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Sous-marins et bathyscaphes

Publié le 26/03/2012

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Les cloches de plongée sont équipées de propulseurs, et les scaphandres pressurisés possèdent des pousseurs, mais, actuellement, les distinctions entre "cloches", "scaphandres" et "véhicules" s'estompent progressivement. Il subsiste malgré tout trois types distincts d'engins autonomes, c'est-à-dire non assistés par câble à partir de la surface. Ce sont les sous-marins, les bathyscaphes et les submersibles; leur fonction détermine les différences de conception et de construction qui les distinguent....

« ces, et la radio retransmit des reportages en direct des plongées.

Le record Beebe-Barton ne put être battu pen­ dant quinze ans, jusqu'au moment où Barton lui-même plongea dans une nouvelle sphère améliorée, nommée Benthoscope, au large de Santa Cruz en Californie, à une profondeur de 1 350 mètres.

Le bathyscaphe Trieste fit alors son apparition; non seu­ lement il surpassa les performances de la bathysphère et du Benthoscope, mais il établit en outre un record de plongée qui ne sera jamais battu, sauf si quelqu'un trouve un point plus profond dans l'océan.

Pendant que Beebe et Barton effectuaient leurs plongées, un scientifique suisse, Auguste Piccard, battait des re­ cords dans un domaine totalement différent, en montant en ballon à plus de 16 km au-dessus du niveau de la mer.

Il se tourna alors vers les profondeurs de l'océan et déci­ da d'observer par lui-même la vie qui y foisonnait.

Le premier bathyscaphe de Piccard, nom s'inspirant des Ci-dessus : La bathysphère , un des premiers en­ gins sous-marins habitables, est remontée à la surface après une plongée record de 765 m, le Il août 1934 .

A gauche: Les membres de l'équipage du Ready, ouvrant les écoutilles et aidant le savant William Beebe et l'ingénieur Otis Bart on à sortir de la ba­ thysphère.

mots grecs signifiant "profond" et "navire", était le FNRS-2.

Il fut ensuite transformé et devint le Trieste, nom de la ville italienne qui avait fourni à Piccard la ma­ jeure partie de son équipement.

En 1953, après une série d 'essais en Méditerranée, le Trieste atteignit une profon­ deur de plus de 3 000 mètres.

Mais le coût de l'opération empêcha Piccard d'améliorer ses propres records .

En 1954, deux officiers de la marine française, Georges Houot et Pierre Willm, battirent son record en plongeant à plus de 4 000 mètres.

Ils annoncèrent qu'ils allaient construire un autre bâtiment et plonger à 10 000 mètres environ dans les profondeurs du Pacifique.

C'est vers cette époque que la marine américaine com­ mença à s'intéresser au bathyscaphe et fit effectuer une série d'essais pour étudier les possibilités de l'engin.

Ceux-ci s'avérèrent concluants et, en 1958, le Trieste fut vendu à l'U.S.

Navy par les Italiens qui l'avaient con- _ struit.

Les transactions furent rondement menées 291. »

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