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STATISTIQUES

Publié le 18/11/2011

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Littré définit la statistique comme la « science qui a pour but de faire connaître l'étendue, la population, les ressources d'un Etat; plus généralement, science des dénombrements et de leurs conséquences «. En fait, cette définition historique est maintenant largement dépassée; en effet, il s'agissait bien, à l'origine, d'éliminer les différences entre les individus et les richesses d'une communauté, en calculant des moyennes. Cela permettait aux chefs d'Etat de savoir de quelles ressources en hommes et en argent ils disposaient pour la guerre, ou pour l'application de leur politique intérieure.

« Fig.

2.

- H istogramm e : distribution de l'âge des mort s d 'un e popula tion pend a nt une périod e· d l! 'd eu x a ns.

F ig .

3.

- T raje t de l'avion.

Cette représentation est très claire tant que le nombre des différentes valeurs possibles de la variable reste faible; il est évident que si la variable peut prendre une série pratique­ ment continu e de valeurs, par exemple la taille des conscrits, le revenu des contribua­ bles, il faut porter un très grand nombre de moyenne harmonique = points sur le graphique, qu i devient illis i b le , d'autant plus que lorsque le nombre de va­ leurs possibles tend vers l'infini, la probabilité de chacune, donc sa fréquence, tend v ers O.

La façon la plus simple et la plus naturelle de remédier à cet état de choses cons iste à re­ g •·ouper par tranches différentes valeurs voi­ sines, et à porter sur le graphiq u e non pl us des points, mais des barres horizontales de lar­ geur éga le à celle de la tranche considérée, l'ordonnée étant la fréquence totale de toutes les valeurs incluses dans la tranche : une telle représentation s 'appelle un histogramm e ; elle est de loin la plus employée.

La fig.

2 montre l'histogramme des âges de tous les morts d'une popu lation donnée pendant un e période de deux ans.

VALEURS TYPIQUES La notion de moyenne est très communé­ ment répandue : il s'agit de représen ter un groupe de nombres individue ls d'une façon simple et concise, afin de donner une idée générale de toutes ces quantités, indépendam­ ment des variations de l'une à l'autre, ducs au hasard.

La moyenne est donc une valeur typi­ que d'un groupe de nombres; i l est bien évi­ dent, par conséquent, que cette moyenne n'aura de sens que si Lous les nombres considérés for­ ment un groupe cohérent.

Il existe plusieurs sortes de valeurs typi ques, ce qui permet de choisir, pour chaque cas par­ ticulier, la représentation la plus juste de l'en­ semb l e de valeurs étudié.

La plus simp le est b ien connue, c'est la moyenne artihmé tiq u e, c'est-à-dire le quotient de la somme des va­ leurs de tous les éléments par le nombre tota l de ces éléments ce qui s'écrit : x, + x• + ..

+ xn moyenne de x = n ~ x, i = 1 n n Ceci est facile à calcu ler lorsque le nombre n n'est pas trop grand : s'il est très grand, le prob lème est l e même que pour la représenta­ tion graphique, et la même solution est em­ ployée : les différents éléments sont groupés par tranches, et les l1 éléments d'une même tranche sont considérés comme étan t k fois l'élément milieu de la tranche.

Une deuxième espèce de moyenne est l a moyenne harmonique : c'est l'inverse de la moyenne arithmétique des inverses des valeurs considérées 1 1 1 moyenne arithmétique de 1 C'est elle qui est utilisée dans les problèmes de proportions ou d'indices; par exemple (fig.

3), si un avion décrit dans le ciel un carré de 100 km de côté, en parcourant le premier côté à 100 km / h , le deuxième à 200 km/h, le troisième à 300 km /h, et le quatrième à x x 400 km/, quelle est sa vitesse horaire moyenne pour l'ensemble de son voyage ? La moyenne arithmétique donne : 100 + 200 + 300 + 400 v= 250 km /h; 4. »

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