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Un supervirus mortel (articles scientifiques)

Publié le 12/02/2013

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Un supervirus mortel découvert en laboratoire Des chercheurs néerlandais et américains ont mis au point un virus mortel très contagieux à partir de virus isolés de la grippe porcine et aviaire. C'est une découverte digne d'un film de science-fiction. Imaginez un virus redoutable qui nous contaminerait un par un jusqu'à décimer l'humanité entière. C'est en travaillant sur le virus H5N1, celui de la grippe aviaire, que des chercheurs néerlandais et américains ont identifié des mutations spécifiques qui le rendraient beaucoup plus contagieux et dangereux pour l'espèce humaine. "On connaissait les mutations du virus H5N1. Ces chercheurs ont réussi à éléborer une combinaison entre ces mutations aboutissant à ce nouveau virus très dangereux", explique le Pr. Bruno Lina, virologue à Lyon. Un virus plus contagieux Aujourd'hui, le virus H5N1 tue plus de la moitié des personnes qu'il infecte, mais ne se transmet pas facilement d'homme à homme. La souche virale mise au point par les chercheurs serait tout aussi mortelle, mais elle serait désormais capable de migrer d'une personne à l'autre et ce, via de simples gouttelettes en suspension dans l'air. Cette découverte devrait permettre de mieux se préparer à une épidémie d'une telle ampleur. Mais elle soulève des questions : faut-il ou non la publier dans la célèbre revue scientifique américaine Science qui en a déjà reçu une copie ? La communauté scientifique craint en effet que ces travaux soient détournés au profit d'une arme biologique. Là, la réalité dépasserait la fiction. Virus mortel : une publication sous (trop ?) haute surveillance Deux revues scientifiques, "Science" (USA) et "Nature" (Royaume-Uni) pourraient être contraintes de censurer une partie de leur future publication concernant les résultats des expériences réalisées sur le virus A (H5N1), responsable de la grippe aviaire. En cause, la menace qu'elle ferait peser sur la sécurité publique. Aux Etats-Unis, le spectre d'une attaque terroriste est toujours bien présent. Et la mort du "barbu" qui cristallisait cette peur n'y a pas changé grand chose... Pour la première fois, un comité sur la biosécurité a donc demandé à certaines revues scientifiques de ne pas révéler dans leur intégralité les résultats d'expériences réalisées par des chercheurs néerlandais et américains sur le virus mutant mortel responsable de la ...

« différentes manipulations génétiques, "pourrait être réutilisée, par exemple, par des terroristes pour en faire des armes de destruction massive ". Le NSABB a donc demandé aux revues Nature et Science de retirer des détails sur la méthodologie de cette recherche, censée pouvoir prévenir et endiguer une hypothétique pandémie de grippe aviaire, transmissible, cette fois aisément (ce n'est pas le cas jusqu'ici), d'homme à homme. Un chercheur néerlandais dont l'équipe a créé la variante mortelle du virus de la grippe aviaire a pourtant assuré, mercredi 21 décembre, pour répondre à la crainte que suscitait ses travaux, que la "menace que représentait l'éventuelle publication de ses travaux" n'était pas aussi importante que ce que tout le monde pensait.

Le Pr.

Ron Fouchier estime même que " recréer ce virus n'est vraiment pas facile .

Il faudrait compter sur beaucoup de personnes hautement qualifiées, ainsi qu'une grande équipe, et des installations adaptées." Nous voilà rassurés… Pour apaiser les derniers sceptiques, le Dr Jean-Claude Manuguerra de l'Institut Pasteur, a lui estimé que "la possibilité pour un individu, poursuivant un objectif criminel, de reproduire en laboratoire le virus tueur en se basant sur la communication du Pr.

Ron Fouchier paraît faible vu l'extrême complexité technique et le très petit nombre de laboratoires dans le monde ayant les capacités nécessaires." Moi qui suspectais mon voisin de préparer un mauvais coup... Au final, l'intérêt de ce genre de publications au travers des revues scientifiques n'est-il pas de pouvoir les partager avec les chercheurs du monde entier ? Ces informations ne doivent-elles pas être relayées vers les pays où les virus de la grippe H5N1 provoquent des épidémies ? Conscients des enjeux liés à une telle publication, les responsables éditoriaux de Science et de Nature ont, eux, décidé d'évaluer la meilleure façon de procéder dans les semaines à venir. Notant les recommandations sans précédent de restreindre l'accès à des données et méthodes scientifiques et reconnaissant aussi en comprendre les motivations, le Dr Philip Campbell, rédacteur en chef de la revue britannique Nature estime "pourtant essentiel pour la santé publique que les chercheurs y aient accès". En réponse, le NSABB a indiqué dans un communiqué que le "gouvernement américain travaillait à établir un mécanisme qui permettra un accès sécurisé aux informations pour ceux en ayant un besoin légitime afin de remplir des missions importantes de santé publique".

Pour que la fiction ne prenne pas le pas sur la réalité…. »

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