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UNITÉS DE MESURE

Publié le 28/10/2011

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Les transactions commerciales souffrent alors d'un manque de coordination. Charlemagne fut le premier à s'en inquiéter et à tenter d'y remédier en uniformisant les mesures sur l'ensemble de son empire. Charles le Chauve eut l'idée de l'étalon légal et fit déposer en son palais les modèles des mesures en usage à son époque. Les choses allant ainsi, très incomplètement il faut attendre la Révolution Française pour que le gouvernement prenne au sérieux les récriminations et les plaintes justifiées par le manque d'unification.

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mesure du tampa, frontleplce d'un ouvrage du XVIII• siècle (Photo Roger-VIollet).

Ce procédé n'est pas nouveau puisqu'il a été depuis longtemps utilis ,é pour exprimer expéri­ mentalement des grandeurs bien définies en théorie , mais matériellement inexprimables.

Ce fut le cas, par exemple, pour l'évalua­ tion des températures.

EVOLUTION DES MESURES LES SYSTEMES DE MESURES De tout temps, chaque peuple imagine et uti­ lise des mesures de poids, de capacité, de va­ leur (monnaie) répondant à ses besoins propres, à ses coutumes, à ses connaissances et à ses richesses.

Certains étalons sont empruntés aux parties du corps humain (le pied, le pouce , le doigt, la palme, la coudée, etc ...

).

Ces mesures varient à l'infini à l'intérieur d'une même nation, parfois d'une ville à une autre.

A l'époque féodale , les seigneurs disposent du droit « d'étalonnage » et le profit qu'ils en retirent ne fait que multiplier le nombre des mesures et leur valeur.

Les transactions commerciales souffrent alors d'un manque de coord ination.

Charlemagne fut le premier à s'en inquiéter et à tenter d'y re­ médier en uniformisant les mesures sur l'en­ semble de son empire.

Charles le Chauve eut l'idée de l'étalon légal et fit déposer en son palais les modèles des mesures en usage à son époque.

Les choses allant ainsi , très incomplètement il faut attendre la Révolution Française pour que le gouvernement prenne au sérieux les ré­ criminations et les plaintes justifiées par le manque d'unification.

Déjà en 1670, l'ABBÉ MouTON avait proposé le système « milliaire « (minute d'un degré de méridien), dont les subdivisions relevaient du Sl}sièm e décimal.

Cette géniale proposition resta dans les cartons, mais l'idée était bonne.

L'opinion publique réclamait de plus en plus fort l'uniformité des me sures, à tel point qu'en 1790, TALLEYRAND fit adopter par l'Assemblée Constituante un projet pour leur unification.

Le travail des différentes commissions dési­ gnées à cet effet aboutit à la mise en place et à la généralisation du système décimal, d'une part, ct du SJJStèm e métrique d'autre part, avec l'espoir de le voir adopté, non seulement par la France , mais aussi par tous les pays civi­ lisés qui furent, d'ailleurs, invités à participer à ces travaux.

Le système métrique décimal originel reste à la base de tous ceux qui l'ont suivi.

Son déve­ loppement et sa généralisation dans le monde ne dépendent plus que des difficultés inhéren­ tes à la disparition des syst èmes compliqués encore en vigueur dans le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

Cadran solaire multiple du XVII• siècle (Mus6e du Conser· vatolre national des Arts et l\d6tlers).. »

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