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AVIRON SURF-RIDING JOUTES

Publié le 05/11/2011

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HISTORIQUE : Aucun doute n'est permis : la pratique de l'aviron peut prétendre à la plus authentique ancienneté. Sans remonter jusqu'aux bas-reliefs des Assyriens (vie siècle avant Jésus-Christ), on n'oubliera pas la prépondérance des Egyptiens de l 'Antiquité descendant le Nil sur des embarcations propulsées par des rames. Les Grecs inventèrent ensuite les trirèmes. Les Vikings, transportés par des équipages de 40 à 50 rameurs, partirent à la conquête de l'Europe et même du Moyen-Orient, puisqu'on en vit sur les côtes de Turquie et de l'Est Méditerranéen. Bien sûr, on n'envisage plus l'aspect sportif de l'aviron quand on remonte à des temps aussi reculés, mais l'aviron est inséparable de ce qu'il fut dans les périodes riches de l'histoire de l'homme. Sous Charles X, les Français découvrirent les beautés de l'aviron en tant que sport, à peu près à la même époque que les Britanniques.

« assez étendu.

Les yoles sont de deux rameurs (60 kilos, 8,50 rn de long, 1 rn de large), quatre rameurs (90 kilos, 10,50 rn et 1,05 rn) ou huit rameurs (150 kilos, 14,50 rn, 1,15 rn).

l'n bar­ reur accompagne généralement les ramcu rs; il est le chef d'exécution à l'habileté indispensable, sc comportant comme un chef d'orchestre , sa­ chant ce qu'il doit exiger de ses exécutants.

Le canoé Le canoë a des proportions assez proches de celles de la yole à deux rameurs.

Un canoë à un rameur atteint une longueur maximum de 7 mètres pour une largeur de 70 centi­ mètres et un poids global de 25 kilos.

Un canoë à deux rameurs atteint 8 mètres de long pour 70 centimètres de large et un poids de 40 ldlos.

L'outrigger L'outrigger est un engin de course, représen­ tant le dernier cri de la technique moderne.

Il est constitué par de longs fuseaux d'acajou , cintrés à chaud et fixés sur des membrures.

L'outrigger n'offre pas autant de garanties de stabilité que la yole; il est ponté en toile vernie et ses sièges se déplacent sur de fines glissières métalliques.

La pointe ct l'arrière de l'outrigger sont très effilé s, et il est indispen- En haut de la page en pleine vitesse sur skiff Double scull (Photo Presse Sports) sable que les rameurs soient très habiles et ne perdent jamais leur équilibre.

En fait, l'ou­ triggcr est réservé aux compétiteurs déjà ins­ truits et perfectionnés par un entraînement patient.

Les avirons reposent sur des portants en métal très légers (mais solides), fixés sur la coque.

En effet, il faut remédier à l'étroi­ tesse du bateau pour conserver un levier nor­ mal et productif à l'aviron.

Il existe deux manières d'utiliser l'outriggcr qui sont devenues deux formes de la course (avec des subdivisions annexes) : en pointe, avec un seul aviron, et en couple, avec deux avirons.

Ces deux armements, pointe et couple, offrent d'intéressantes variations, qui nous viennent d'Angleterre.

Dans la catégorie des outriggers en pointe, on relève le racing-pair (11 mètres de long, 25 kilos à deux sans barreur et 30 kilos à deux barré), le racing-four (13 mètres de long, 45 kilos, à quatre barré), le racing-eight, ou huit de pointe (de 18 à 20 mètres, de 60 à 80 kilos, avec barreur) qui a été popularisé par les étudiants d'Oxford ct de Cambridge .

Il exista, un moment, des outriggers à 10 rameurs, mais qui furent aban­ donnés par manque de rigidité.

En outre, au-delà de huit hommes, on s'aperçoit qu'il est pratiquement impossible d'obtenir un accroisse­ ment sensible de la vitesse.. »

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