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Grand oral du bac : L' ESCRIME

Publié le 02/02/2019

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des muscles. Cependant les règles de l’assaut sont très différentes. La totalité du corps de l’épéiste est considérée comme une surface valable. Dans tous les cas, la priorité est donnée à celui qui attaque. L’arbitrage est également électrique. Si les deux lampes s’allument en même temps, il y a coup double. Le coup dit «des deux veuves » (touche simultanée) est comptabilisé. Les matchs à l’épée se déroulent de la même manière qu’au fleuret.

 

Le sabre existe dans de nombreux pays. Étymologiquement, il vient de l’allemand Sâbel, mot d’origine hongroise. Contrairement au fleuret et à l’épée, le sabre nécessite des vitesses de déplacement plus grandes et par conséquent davantage d’endurance. La longueur maximale de l’arme admise en compétition est de 105 cm dont 88 cm pour la lame, tandis que le poids ne doit pas dépasser 500 g. Toutes les parties du corps sont considérées comme surface valable à l’exception des membres inférieurs; elle comprend aussi le masque, le devant et l’arrière des bras et des avant-bras. La flèche, charge bras tendue accompagnée d’une passe avant, est proscrite. Les coups de pointe, de taille ou de contre-taille effleurant le corps de l’adversaire ou glissant sur la cible ne comptent pas. De même, les coups doubles ne sont pas pris en compte.

 

Les fines lames de l’escrime française

 

Quelques chiffres suffisent à rendre compte de la présence française dans l’escrime sportive mondiale. 35 médailles d’or, 33 d’argent et 31 de bronze : les escrimeurs français ont remporté, depuis les premiers Jeux d’Athènes en 1896, quelque 99 médailles olympiques. Parmi les médailles d’or, 17 ont été remportées au fleuret, 15 à l’épée et 3 au sabre. Aux championnats du monde individuels, la France a récolté un total de 113 médailles entre 1950 et 1997.

 

Les noms du fleurettiste Philippe Omnès, médaillé d’or aux Jeux olympiques de Barcelone, du sabreur Jean-François Lamour, double

Laura Flessel, lors de l’épreuve d'épée en individuel aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996, où elle remporte la médaille d'or.

Né en 1956, Jean-François Lamour, dans la catégorie du sabre individuel, obtient aux Jeux de Barcelone (1992) la médaille de bronze. À Atlanta, pour la même épreuve, son compatriote Touya fait de nouveau monter la France sur la troisième marche du podium.

 

champion olympique aux Jeux de Séoul et de Los Angeles, des épéistes Éric Srecki et Philippe Boisse, champions olympiques eux aussi, sont entrés dans l’histoire du sport français. Il conviendrait d’y ajouter celui du fleurettiste Christian d’Oriola, qui avec Jean-François Lamour est le seul tireur français à avoir réussi un doublé olympique (aux Jeux d’Helsinki en 1952 et à ceux de Melbourne en 1956).

 

Fbur leur première participation aux Jeux olympiques, en 1996, les épéistes françaises ont fait forte impression en réalisant un magnifique triplé. En individuel, Laura Flessel devient à Atlanta la première championne olympique de la discipline tandis que sa compatriote Valérie Barlois obtient la deuxième marche du podium. En équipe, les deux jeunes femmes, associées à Sophie Moressée-Pichot, s’adjugent le titre.

 

Les épéistes emmenées par Laura Flessel rejoignent ainsi la formidable victoire au fleuret féminin de Pascale Trinquet en individuel et en équipe (aux côtés de Christine Muzio, d’Isabelle Bégard, de Brigitte Latrille-Gaudin et de Véronique Brouquier) à l’occasion des Jeux olympiques de Moscou en 1980.

lundt/Ruszniewski - TempSport

GLOSSAIRE

Un arrêt: action contre-offensive de base.

 

Une attaque: se dit de n’importe quel mouvement offensif destiné à toucher son adversaire. Il existe des attaques simples, c'est-à-dire organisées autour d’un seul mouvement direct ou indirect, des attaques composées qui comprennent une ou plusieurs feintes, des attaques en marche et fente ou flèche.

 

Une attaque sur le fer: préparation de l'attaque par un ou plusieurs coups secs donnés sur la lame adverse (technique appelée battement), ou par un détournement de la lame adverse (froissement).

 

La cible: surface valable à atteindre sur l’adversaire.

 

La coquille: partie métallique de forme convexe qui protège la main.

 

Le coup: action offensive que l’on appelle aussi touche - plus rarement botte -, terme réservé au fleuret ou à l’épée. Le coup droit est une attaque franche et directe.

 

Une fente: placer le pied d'attaque en avant, en fléchissant, tandis que l'autre pied reste en extension et immobile, afin d'atteindre son

 

adversaire. Gagner sur la fente, c’est ramener son pied arrière avant de lancer sa fente.

 

La flèche : permet de toucher son adversaire de loin en se portant à petits pas secs et rapides en avant avec son bras armé tendu. La flèche de la lame est la courbure autorisée de la lame.

 

La garde: position fondamentale de l'escrime puisqu'elle permet de rester à la fois prêt pour l'attaque et la défense.

 

L’invite: technique volontaire d’ouverture qui offre à l’adversaire d’entamer une attaque.

 

Les lignes: les quatre divisions théoriques de la cible considérée par rapport à la lame du tireur (dessus - en haut, à gauche ; dedans - en haut, à droite ; dehors - en bas, à gauche et dessous -en bas, à droite).

 

La marche: déplacement avant pour se rapprocher du tireur concurrent.

 

Une prise de fer: contraindre la lame de son adversaire en la maîtrisant dans un enveloppement, un liement, une opposition ou un croisé. L'enveloppement consiste à prendre la lame de l’adversaire en lui faisant décrire un

 

cercle. Le liement permet de ramener en diagonale la lame de l’adversaire.

 

La parade: technique défensive de base utilisée afin de dévier l’arme du concurrent.

 

Une phase d'armes : cycle d'attaques, de défenses et de contre-offensives enchaînées.

 

La piste: partie du terrain sur laquelle se déroule le combat. La piste peut être de terre, de bois, de linoléum, de liège, de caoutchouc, de plastique, d’une matière à base métallique.

 

Les positions: ce sont les huit positions de la main armée du tireur. Pour la quarte, la sixte, la septime et l’octave, la paume de la main est tournée vers le ciel. En ce qui concerne la prime, la seconde, la tierce et la quinte, la paume de la main est tournée vers le sol. Au sabre, on en dénombre cinq : la prime, la seconde, la tierce, la quarte et la quinte.

 

Rompre: reculer.

 

Tac : parer la lame adverse par un battement brusque. Riposter du tac-au-tac c'est entreprendre une riposte après une parade du tac.

 

Une touche: action offensive qui aboutit sur la cible.

« L'escrime effet, l'épée à deux mains ne constitue plus la principale arme des champs de bataille; l'arme à feu devient l'arme guerrière par excellence.

N'ayant plus la même fonction, la lame large et tranchante s'allonge et s'allège pour se transfor­ mer en rapière.

Mais trop longue et trop lourde, la rapière est progressivement abandonnée au profit d'armes plus légères -l'épée de cour, notam­ ment.

La rapière espagnole oblige son utilisateur à utiliser une «miséri corde>>, dague servant à parer les coups portés par l'adversaire.

En France, la rapière et la dague (épée à lame courte) sont surtout utilisées dans les duels, qui permettent de régler des conflits individuels mettant en jeu l'honneur de l'un ou l'autre des protagonistes .

La mort est souvent au rendez-vous.

Dès le début du xv1• siècle, des maîtres d'armes venus d'Italie sillonnent l'Europe.

En 1536 le Vé ni­ tien Achille Marozzo fait paraître le premier traité d'escrime Maestro generale de l'arte degli armi.

Dix-sept ans plus tard, Camillo Aggrippa, archi­ tecte et homme de science italien, veut appliquer à l'escrime des principes mathématiques.

Il éta­ blit dans son Trattato di scienta d'arme (dont les illustrations sont attribuées à Michel-Ange), les quatre premières positions de l'escrime: la prime, la seconde, la tierce et la quarte.

Les bases d'une véritable discipline sont désormais en place avec une technique fondée non plus sur le tranchant de l'arme, mais sur la pointe.

De l'escrime moderne à la discipline olympique Pour s'entraîner à l'escrime, les maîtres d'armes utilisent le fleuret à lame quadrangulaire à partir du XVII" siècle; tenu dans une seule main, il permet tous les mouvements d'attaque et de défense.

Il faudra attendre encore un siècle pour que les élèves des maîtres d'armes soient équipés de vestes, de masques et de gants.

La création de l'école de Joinville en 1852 permettra la formation de maîtres dont la technique, alliant académisme et efficacité, débouchera sur l'école française.

L'escrime sportive se développera au xx• siècle avec l'apparition de code s inter nationaux, différents selon les trois types d'arme: l'épée, le sabre et le fleuret.

Dès sa création par Pierre de Coubertin, en 1896, le Comité international olympique inscrit l'escrime parmi les sports olympiques.

La même année, les Jeux d'Athènes accordent droit de cité au fleuret et au sabre.

Aux Jeux de Paris, en 1900, c'est au tour de l'épée de devenir une discipline olympique à part entière.

En 1913 est créée la Fédération internationale d'escrime.

En 1920, le retour des Jeux olympiques à Paris marque l'apparition du fleuret féminin.

Depuis, quel que soient le pays dans lequel se déroule l'épreuve et la nationalité de l'arbitre, la LA PISTE D1ESCRIME ligne de mise en garde ligne d'avertissement langue officielle de l'escrime est le français.

L' arbitre, assisté de deux assesseurs, ouvre le match en prononçant cette phrase rituelle: «En garde.

Etes-vous prêts ? Allez.'' L'équipement du tireur Les compétiteurs ont à leur disposition le fleuret, l'épée et le sabre.

Les deux premiers sont des armes d'estoc (le coup est porté avec la pointe de la lame) ; le sabre est à la fois une arme d'estoc, de taille (le coup est porté avec le tran­ chant) et de contre-taille (le coup est porté avec le dos de la lame) .

Tous trois ont une lame LA POSITION EN GARDE AU FLEURET ......

Cette miniature (d ébut du xvf siècle) représente la bataille de Nancy (5 janvier 1477).

Le combat opposait les armées du duc de Bourgogne et du duc de Lorraine.

La bataille, fatale à Charles le Téméraire (Il meurt deux jours plus tard et son duché revient à la France), fut d'une fureur effroyable.

L'infanterie, équipée d'épées à double tranchant et de lances, se portait à la rencontre de la cavalerie, dont les montures venaient s'empaler sur les lances.

d'acier flexible terminée à son extrémité par une monture.

Cette dernière comprend le pommeau (qui fixe la lame) , la poignée et la garde.

La garde du fleuret et celle de l'épée sont formées d'une coquille; pour le sabre, il s'agit d'une garde enveloppante, destinée à protéger la main plus particulièrement exposée lors d'un assaut de sabre.

La lame est constituée de deux parties: d'une part, le fort, c'est-à-dire l'endroit le plus épais; d'autre part, le faible, partie la plus fine de la lame, plus proche de la pointe.

La protection des escrimeurs est assurée dès les années 1780, quand le maître français La Boëssière invente un masque en treillis, des gants ATTAQUE EN FL�CHE. »

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