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Grand oral du bac : LE TENNIS

Publié le 04/02/2019

Extrait du document

LES QUALITÉS D'UN GRAND CHAMPION

 

- Les qualités athlétiques : la rapidité du jeu de jambes, le souffle.

 

- La capacité à voir la balle, si possible jusqu'à l'impact de la raquette.

 

- Les qualités de concentration qui permet de privilégier les points importants, de bien servir ou de bien retourner au bon moment, de faire abstraction des applaudissements... ou des sifflets.

 

- La technique : les bons joueurs doivent être capable de jouer tous les coups avec fluidité et décontraction.

 

- La forme physique : tout le monde ayant ses bons et ses mauvais jours, les champions de tennis s’astreignent à un régime et à un entraînement qui réduisent au maximum le nombre de mauvais jours.

 

- Le mental : on dit souvent que le match se joue d'abord avec la tête. McEnroe est devenu n°l mondial d’abord à cause d’un extraordinaire mental de gagneur.

Paul Thompson - PIX

L’Américain Pete Sampras, sans doute l'un des meilleurs joueurs de tennis du ’1'*' xx\" siècle, maîtrise à la perfection à la fois le jeu de fond de court et le jeu de volée. La variété de son jeu est appréciée d'un public réceptif aux échanges de qualité et friand d’émotions fortes.

amorties réussies est relativement faible), mais aussi le plus déroutant - voire le plus humiliant pour l’adversaire, cloué derrière la ligne de fond de court, et qui voit la balle, soigneusement coupée par un revers ou un coup droit bien masqués, retomber mollement tout près du filet. Un bon amorti nécessite un excellent toucher de balle afin de déposer la balle à l’endroit voulu.

 

Jeu, set et match

 

Une partie de tennis se compte en points, en jeux et en sets. Les grands tournois masculins se déroulent le plus souvent en 5 sets - on dit : en 3 sets gagnants, alors que 2 sets gagnants suffisent pour les femmes.

 

Pour gagner un set, le joueur doit aligner 6 jeux, mais avec une avance d’au moins 2 jeux sur l’adversaire. Par exemple, à 5 jeux partout, le

Le service est le coup le plus important du tennis (ici Pete Sampras, considéré comme l'un des meilleurs serveurs du monde). Certains joueurs décochent des premières balles à plus de 200 km/h. Lorsque l’adversaire n'arrive pas à toucher la balle, le serveur réussit un ace.

▼ Les petits

 

ramasseurs de balles font partie de la légende des grands tournois. Certains sont devenus de grands champions.

iporting Pix - TempSpor

joueur doit gagner deux jeux de suite pour empocher le set. Quand le score est de 6 partout, les adversaires jouent un tie-break qui sera remporté par le joueur qui remporte 7 points, avec ici aussi, un écart nécessaire de 2 points pour gagner, si bien qu’il n’est pas rare d’assister à des jeux décisifs ou tie-breaks où le vainqueur gagne par 9-11, ou 12-14, voire même 16—18.

 

Un match commence toujours par un tirage au sort qui désigne le serveur. Celui-ci sert sur sa gauche pour envoyer la balle dans le carré de service adverse. S’il manque son premier service, il sert une deuxième balle. L’échange se déroule -plus ou moins long selon que les joueurs montent au filet ou non - et celui qui marque le premier point est crédité de 15—0. Le deuxième échange aboutit au score de 15-15 ou de 30-0, et le troisième échange, dans l’hypothèse où le joueur a gagné les deux premiers points, aboutit à 40—0, ou à 40-15 dans le cas contraire.

 

À 40 partout (égalité ou deuce en anglais), le joueur qui veut gagner le jeu doit réussir deux points d’affilée ; si le serveur du jeu gagne le point suivant, l’arbite annonce « avantage service », mais si au contraire, son adversaire gagne le point, on dit : « avantage dehors ».

« Le tennis à ce que l'adversaire ne puisse la renvoyer (ou ait du mal à la retourner).

L'américain Arthur Ashe, l'un des plus grands joueurs du XX" siècle, aimait à dire : gagner au tennis, c'est facile, il suffit de faire passer par-dessus le filet la balle une fois de plus que son adversaire.

Tout le monde sait que le principal piment du rugby vient du rebond incertain du ballon ovale.

Ce que les spectateurs, même assidus, des tour­ nois de tennis ignorent souvent, c'est la particula­ rité unique de la balle de tennis, qui, frappée ou brossée selon certains angles, produit une trajec­ toire ou un rebond spécifiques.

Par exemple, le grand coup droit lifté (la raquette brosse la balle verticalement, de bas en haut) de Bjorn Borg fai­ sait tournoyer la balle sur elle-même de telle façon que la trajectoire s'incurvait en une para­ bole précise, et produisait au rebond \!ne accélé­ ration très gênante pour l'adversaire.

A la même "' époque, le service slicé (la balle est brossée laté-a: ralement) du gaucher John McEnroe se révélait IÈ terriblement dangereuse pour l'adversaire qui voyait -mais souvent trop tard -la balle rebondir dans le coin gauche de son carré de service et, grâce à son effet tournant, fuser à l'extrême gauche, impossible à atteindre.

La spécificité du tennis, parmi tous les autres jeux de balle, consiste en ces différents effets produits grâce à la structure même de la petite sphère en caoutchouc.

Son revêtement de laine ou de fibre synthétique per­ met en effet de brosser la balle en lui imprimant une rotation sur elle-même qui va toujours modi­ fier la trajectoire et le rebond.

Toute la technique du joueur de bon niveau consiste à maîtriser ces effets de balle destinés à gêner au maximum l'adversaire.

La Fédération internationale de tennis (Inter­ national Tennis Federation, !TF), créée en 1968, basée à Londres, et qui regroupe les joueurs ama­ teurs et professionnels, définit les caractéristiques de la balle : celle-ci doit peser entre 57,70 et 58,50 g, avoir un diamètre de 6,35 à 6,67 cm et être composée de caoutchouc rigide sous pres­ sion recouvert de fibre.

Les amateurs doivent être avertis du fait qu'il existe, dans le commerce, deux types de balles : celles qui sont fabriquées sous pression, et celles qui sont sans pression.

Ces dernières, plus lourdes, sont à déconseiller, malgré leur meilleure longévité, en raison du travail supplémentaire qu'elles imposent aux articulations, et aux dan­ gers de tendinites qu'elles font peser aux joueurs de tous âges.

Les boîtes ou les tubes métalliques contenant les balles indiquent toujours la nature i Les tournois de jeunes sont souvent a regroupés au sein d'un Grand Prix des Jeunes (départemental, régional ou national).

Certains Grands Prix s'achèvent par un tournoi final (Masters) ouvert aux joueurs les mieux placés dans le classement final du Grand Prix.

de celles-ci : avec ou sans pression.

Il faut choisir les balles sous pression, qui s'avèrent bien plus agréables à jouer.

Les balles de tennis étaient autrefois blanches.

Elles sont aujourd'hui presque toujours jaunes, ce qui les rend beau­ coup plus visibles, particulièrement dans la soi­ rée, lorsque la lumière décline.

La même Fédération internationale de tennis a également défini les dimensions de la raquette qui doit avoir une longueur maximum de 81,30 cm, et un tamis (la partie ovale où s'at­ tachent le cordage) ne dépassant pas 31,80 cm en largeur.

Les cordes de la raquette sont fabri­ quées en boyaux (de bœuf et non de chat comme le pensent encore certains pratiquants!), ou encore en nylon ou autres matériaux synthé­ tiques dont la qualité s'est beaucoup améliorée et rejoint presque -mais pas encore totalement­ le boyau.

La plupart des professionnels jouent avec du boyau, dont les qualités de nervosité, de toucher de balle et de puissance n'ont pas enco­ re été vraiment égalées.

Un cordage synthétique se révèle meilleur marché, plus résistant à l'usage et à l'humidité.

Les télespectateurs qui ont assisté aux grands tournois internationaux, comme Roland-Garros ou Wimbledon, ont sans doute � En1996, le nombre de jeunes licenciés (moins de 18 ans) s'élevaient à 502000, répartis dans 6 classes d'âge: les lutins (8 ans}, les poussins (9-10 ans), les benjamins (11-12 ans), les minimes (13-14 ans), les cadets (15-16 ans) et les juniors (17-18 ans).

� Mals l'apprentissage a.

peut commencer trés J jeune, comme pour ce ü futur jeune champlon a: s'essayant au revers.

remarqué que les joueurs changent parfois deux ou trois fois -voire plus -de raquette dans un seul match.

La violence de la frappe est en effet telle, que le cordage peut se casser d'un coup, surtout si la tension des cordes est élevée.

La ten­ sion d'un cordage varie généralement entre 20 kg et 40 kg.

Plus une raquette est tendue, plus la frappe est puissante.

Mais une raquette trop ten­ due ne permet pas un bon contrôle de la balle.

John McEnroe, qui était réputé pour placer la balle« où il voulait >>, faisait tendre ses raquettes à moins de 21 kg, alors qu'à la même époque, Bjorn Borg frôlait les 35 kg de tension.

Si le cordage est fragile, le cadre de la raquette, en revanche, est d'une solidité à toute épreuve.

Autrefois en bois (ce qui nécessitait de ranger après le jeu sa raquette dans une presse, afin d'éviter les déformations) les raquettes sont aujourd'hui en graphite ou en fibre de carbone, matériaux qui donnent de remarquables qualités de nervosité, de légèreté et de puissance.

Les années 1960-1970 ont vu naître bien des raquettes métalliques ...

et bien des tendinites produites par les vibrations qui en résultaient.

Chaque joueur choisit sa raquette selon son style de jeu.

Un joueur de fond de court choisira une raquette lourde en tête pour donner le plus possible de poids à sa balle, alors qu'un joueur qui monte souvent au filet (ou à la volée) préfère­ ra une raquette légère en tête pour volleyer rapi­ dement.

Le poids d'une raquette, qui varie de 255 g à 425 g (normes de la !TF) se situe autour de 325 g pour les joueurs de club, davantage pour les professionnels.

La répartition du poids entre le manche et la tête de raquette est très importante.

On dit qu'une raquette est équilibrée lorsqu'elle n'est pas plus pesante en manche qu'en tête.

Les professionnels que l'on voit évoluer dans les tournois du circuit (ensemble des compéti­ tions d'un pays à l'autre de janvier à décembre) se distinguera particulièrement dans l'un de ces deux compartiments du jeu : le jeu de fond de court ou le jeu au filet.

Bjorn Borg était un pur joueur de fond de court, alors que John McEnroe a toujours été un pur volleyeur, montant au filet à la première occasion pour décocher le coup LES PRINCIPAUX TOURNOIS En dehors de la Coupe Davis, pour laquelle s'affrontent, chaque année, les équipes de plus de cent pays, les quatre principaux tour­ nois internationaux s'échelonnent ainsi dans J'année : - fin mai, Je tournoi de Roland- Garros (appelé par les Américains French Open ; -f in juin, le tournoi de Wimbledon, en Grande-Bretagne (sans doute le plus presti­ gieux des tournois) ; - début septembre, l'US Open de Flushing Meadow, à New York; -fin janvier, l'Open d'Australie.

Ces quatre tournois constituent Je grand che­ lem (grand siam), terme de bridge qui indique la réunion, dans une seule main, de toutes les levées.

Ce grand chelem est le rêve, avoué ou non, de tous les champions.

Donald Budge, en 1938, Rod Laver en 1969, chez les messieurs, ont été les seuls à réaliser cet exploit.

Chez les dames, Maureen Connoly (1953), Margaret Court (1970), Martina Navratilova (1984), Steffi Graf (1988) ont réussi cet exploit.. »

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