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Grand oral du bac : LES SPORTS AÉRIENS

Publié le 05/02/2019

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Un centenaire: le planeur

 

C’est dans ce même milieu bouillonnant qu’évoluent les planeurs, mais à plus grande échelle, à plus haute altitude et à plus grande vitesse. Les machines sont désormais extrêmement performantes. Cette activité sportive s’appelle le vol à voile et existe depuis les débuts de l’aviation. Le premier vol en planeur date de 1856 et fut réalisé par Jean-Marie Le Brix, mais le principal pionnier de l’art est sans conteste l’Allemand Otto Lilienthal. Cet ingénieur suivait avec passion le vol des oiseaux, dont il avait noté les principes dans son fameux ouvrage Le vol des oiseaux en tant que base de l'aviation. À partir de 1891, Lilienthal entame une longue série d’essais de vols planés et, lorsqu’il trouve la mort, en 1896, au cours d’un de ces essais, il a accompli plus de deux mille vols. Entre 1900 et 1903, les frères Wright effectuent également de nombreux essais et construisent d’intéressantes maquettes préfigurant les planeurs actuels. L’ingénieur américain Octave Chanute, à la suite, lui aussi, des

Le pilote d’un planeur utilise les courants aériens, la sustentation étant obtenue par des forces aérodynamiques sur les surfaces fixes.

Le planeur vole selon un principe semblable à celui des cerfs-volants.

 

Le saut à l’élastique a été un moment interdit en France à la suite d’une hausse des accidents mortels. Il est maintenant très réglementé.

recherches de Lilienthal, met au point divers modèles de planeurs dès le début du xxe siècle. Les premiers championnats du monde ont lieu en 1937. Depuis, trois Français ont été classés champions du monde de planeur: Pierre (en 1954), Henry (en 1965) et Schroeder (en 1981). Le principe des compétitions est simple: il s’agit, pour le pilote, de boucler le plus rapidement possible un triangle d’environ 400 à 500 km de distance. Tout l’art du pilote, comme pour le parapente ou le delta, repose sur la détection des thermiques, sur la manière de les enrouler et sur F équilibre des vols planés entre les ascendances. On retrouve chez le bon pilote de planeur le même instinct que chez le bon pilote de parapente - seule la machine diffère.

 

Parapente, delta et planeur constituent en définitive trois variations du vol libre, sans moteur, à trois échelles différentes. Ils ne s’appuient que sur les énergies naturelles, ce qui rend ces activités les plus écologiques qui soient. Ces sports aériens, extrêmement captivants, sont aussi ceux qui procurent les sensations les plus grandioses à tous ceux qui les pratiquent.

LES COUSINS ÉLOIGNÉS DES SPORTS AÉRIENS

 

Le saut à l’élastique, qui consiste à se jeter dans le vide avec un gros élastique noué à la cheville, n’est pas un sport aérien, mais un défi qui procure des frissons extrêmes. Le vol à skis, lui, offre le spectacle souvent étonnant de skieurs décollant d’un tremplin pour accomplir des bonds allant jusqu’à 160 m. Mais, ici encore, l’activité ne peut se prétendre vraiment aérienne. Quant au trapèze volant, qui donne un piment de haute qualité à bien des cirques, il constitue la tentative, très acrobatique, de l’homme déterminé, pour un temps très bref, à s’arracher à la pesanteur terrestre. Ce que tente d’offrir, de façon plus modeste, le trampoline...

« Les sports aériens tions, au cours desquelles les parachutistes échangent leur position du bas vers le haut.

L'art de «centrer)) l'ascendance Issu du parachute, le parapente constitue un sport totalement différent dans son intention.

Le para­ chute, comme son nom l'indique, sert à chuter, alors que le but du parapente est de planer.

Une chute, à partir d'un avion, ne dure que quelques minutes.

Un vol en parapente, lui, dure souvent deux, trois ou quatre heures, et parfois plus.

Les premier s parapentes étaient à l'origine des para­ chutes carrés capables de planer.

Ils sont apparus en 1978 à Mieussy, haut lieu du parapente, en Haute-Savoie.

Les pionniers de cet extraordinaire sport aérien, qui compte aujourd'hui une quaran­ taine de milliers d'adeptes en France, ont pour noms Jean-Claude Bétemps, Gérard Bosson et André Bohn.

Le principe du parapente, qui est celui de tous les aéronefs du vol libre (c'est-à-dire sans moteur), consiste à se laisser pousser par les ascendances naturelles afin de gagner le plus d'altitude possible.

Ces ascendances provien­ nent de terrains chauffés par les rayons du soleil et qui donnent naissance à des colonnes ther­ miques.

Ces «colonnes» sont de largeur variable - 5 m, 50 m ou 500 m -, mais le principe du pilote est toujours le même: il s'agit de distinguer le cœur de la colonne ascendante et de s'y instal­ ler, de manière à s'élever dans l'atmosphère.

Les thermiques -c'est ainsi qu'on appelle ces masses d'air qui montent -peuvent atteindre une altitude de 2000, 3000, 4000, voire 5000 m.

Dès qu'un parapentiste a décollé, il cherche les ascendances qui vont lui permettre de s'élever.

Puis, lorsqu'il est porté par un courant, il part en transition, c'est-à-dire en vol plané dans la direc­ tion choisie, avant de retrouver un nouveau ther­ mique.

La commande du parapente est très simple: en tirant la poignée de droite (qui actionne les suspentes reliant le siège à la voile), on tourne à droite; en tirant la gauche, on tourne à gauche; en tirant les deux poignées, on modi- Dérivé .....

du parachutisme sportif, le parapente a ses championnats de France depuis 1987 et ses championnats du monde depuis 1989.

On utilise actuellement des voiles elliptiques très effilées.

Le surf des airs ' est une discipline spectaculaire.

En compétition officielle, il s'agit d'effectuer des figures artistiques de précision, filmées par un cameraman en chute libre.

Le jury se prononce à la vue du film.

� Le vol relatif, effectué par des équipes de quatre ou huit personnes, consiste à exécuter le plus de fois possibles en 35 s (équipe de 4) ou en 50 s (équipe de 8) une séquence de figures imposées dont l'ordre n'est révélé que très peu de temps avant le saut.

C'est une des disciplines officielles de parachutisme sportif.

La France est détentrice du record du monde dans les deux catégories.

En 1996, en Russie, 297 parachutistes de 24 nationalités différentes ont réalisé ensemble une figure en chute libre, établissant le record de la plus grande formation.

fie l'assiette (la position plus ou moins cabrée) de l'aéronef qui ralentit; en levant, au contraire, les deux mains, on accélère l'engin.

Lorsqu'un parapentiste décide de s'envoler, il étale sa voile en choisissant une pente orientée, si possible, face au vent, afin de remplir plus facilement ses caissons (sortes de réservoirs de tissus qui maintiennent la solidité du profil).

Pour décoller, le pilote doit courir afin de rem­ plir son parapente d'air; la corolle de tissus se gonfle alors et s'élève en emportant avec elle le pilote.

Celui-ci s'assied dans sa sellette, reliée à la voilure par les suspentes.

Une fois dans les airs, le pilote doit chercher l'ascendance - à défaut, il ne tarde pas à atterrir dans la vallée.

Le jargon appelle cet atterrissage forcé une «v ache».

Quand le pilote parvient à trouver le courant ascendant recherché, ce qui demande une certaine expérience, il se cale dans la colonne d'air et s'y enroule (en se tournant à l'intérieur) de façon à gagner le plus d'altitude possible.

Les records de distance en parapente. »

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