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Histoire et anthropologie du sport

Publié le 26/10/2011

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histoire

Un des éléments constant est l'effort : physique et moral; effort de "olonté. Le sport est une activité polarisée par le désir de gagner, dans une performance qui comporte des risques et nécessite du courage. L'athlète primitif se prépare au sport, sur le plan physique selon des méthodes fixées, parvient à la perfection du mouvement et reçoit une formation tactique plus ou moins évoluée. L'école de guerre : Maorie nous en donne une idée. En plus du maniement des armes on apprenait aux jeunes gens à déceler les moindres mouvements qui trahissent l'assaut de l'adversaire, par exemple à surveiller l'épaule de l'adversaire ou le gros orteil de son pied porté en avant suivant la nature de l'arme utilisée. Sur un plan moins matériel, nous avons....

histoire

« thèmes où le héros lance ou relève un défi à une course à pied.

Les Navahos possèdent même un dieu, Hastsetsi, dont la fonction est d'organiser de telles courses.

Le prestige attaché à ce sport est porté au maximum chez les Sioux où le titre de « coureur rapide et infatigable :.

vient juste après ceux de guerrier et de chasseur habile, dans la hiérarchie des rôles.

Les sauts méritent à peine d'être men­ tionnés en tant que sports; ce sont plutôt des jeux occasionnels, faiblement organisés, sauf parmi quelques populations africaines comme les Watusis, chez qui le saut en hauteur est considéré comme une activité virile.

La natation, en revanche, fait l'objet de véritables compétitions chez les Eskimo et dans toute la Polynésie (où la méthode adoptée change suivant la distance à parcou­ rir).

A vrai dire , toutes les techniques de loco­ motion sont susceptibles de donner lieu à des sports (le grimper, en Nouvelle-Zélande par exemple).

Les traits caractéristiques du sport ne résident pas essentiellement dans la technique, mais plutôt dans l' « esprit :.

selon lequel on le pratique.

On placera dans une même catégorie les courses, nécessitant ou non la présence d'un matériel spécial.

Dans ce dernier cas, re­ levons les courses montées : à cheval (en Amérique du Nord et du Sud, à Célèbes), à dos de chameau (Sahara), à dos d'lne.

La façon de monter varie selon l'animal.

La manière uniforme dont on monte à cheval dans tout le continent américain provient d'un trait culturel emprunté aux Espagnols.

Citons encore les courses attelées, les courses de traîneaux, les courses de canoës ou de pirogues, à un ou plusieurs pagayeurs, les régates à la voile; enfin, les joutes de virtuosité, entre kayakeurs par exemple.

Le contexte rituel de toutes ces compéti­ tions est en général assez pauvre, ce qui les rapproche passablement de nos sports modernes.

Luttes.

Au contraire, les luttes et les pugilats se déroulent dans une atmosphère beaucoup plus riche en représentations magico-reli­ gieuses.

Après la course à pied, la lutte .

à mains nues est de tous les sports le plus répandu.

En Amérique du Sud, chez les Onas et les Yahgans, les lutteurs essayent de se ren· verser réciproquement; les Eskimo se sai­ sissent par les mains et tentent de se faire perdre l'équilibre; chez les Maoris on essaye de se ceinturer sous les bras; les Abyssins se tiennent par le bras droit et s'efforcent de se faire tomber à l'aide de crocs-en-jambe, etc ...

Les modalités sont très variables, dans certains cas l'usage des pieds est interdit.

Sur le plan technique, on note de nom­ breuses nuances : lutte couchée, lutte de­ bout, le but final étant de faire perdre l'équi­ libre à son adversaire, de le renverser sur le dos, de le soulever en l'air, de l'immobi­ liser, ou de l'étoufft:r.

Parfois il se constitue une véritable théorie de la lutte, les prises ont un nom, on doit les apprendre longue­ ment.

Que l'on pense à la sophistication d'un sport de combat comme le jiu-jitsu et à la complexité de sa technique : prises ap­ pliquées à chaque membre, debout ou au sol, utilisation de la détente, équilibre, coups portés avec le tranchant de la main ou sa pointe, pincements, cris, etc ...

Le lutteur possède souvent un costume spécial, à des fins esthétiques et techniques.

Certains portent une ceinture ou un vête­ ment par lequel ils peuvent se saisir, ou bien, au contraire, ils sont nus et enduits de graisse pour offrir moins de prise; à cet effet certains lutteurs africains ne combat­ tent que lorsqu'une danse prolongée les a baignés de sueur.

La participation à ce sport n'est pas tou­ jours la même; il s'agit parfois d'amateurs, ou bien, comme en Afrique, de champions ruraux, de lutteurs professionnels, vérita­ bles spécialistes dont le métier est de lut­ ter.

Au Sénégal, les matches de luttes ont lieu généralement après la saison des pluies et la rentrée des récoltes.

Chaque région a son champion : il représente son village d'ori­ gine, il est l'orgueil du clan ou de la tribu.

Chacune de ces victoires est un triomphe pour tous, chacune de ses défaites vivement ressentie.

Le statut des lutteurs est très variable.

Ainsi, l'usage du judo était restreint aux classes supérieures de la société japonaise.

Hautement valorisée, c'était autant une tech­ nique « spirituelle :.

que matérielle, un peu analogue en ceci au yoga.

Au Viet-Nam, on organise dt:s concours de lutte à l'occasion des fêtes de village : les troupes de lutteurs viennent s'affronter pour obtenir les prix institués; parfois un lut-. »

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