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La nouvelle planète de l'athlétisme

Publié le 06/12/2018

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À un an des jeux Olympiques qui auront lieu pendant l'été 1996 à Atlanta, de jeunes athlètes sont venus bousculer l'ordre établi aux championnats du monde d'athlétisme disputés à Goteborg du 4 au 13 août 1995. Ainsi Jonathan Edwards,

 

qui a pulvérisé le record du monde du triple saut en dépassant 18 mètres, ou les athlètes des Caraïbes, qui ont défié les Américains sur le sprint et dans les épreuves de saut.

 

Les vétérans, tels Carl Lewis ou Lindford Christie, ont déçu et auront fort à faire pour participer aux prochains J.O. Seul Sergueï Bubka a montré sa résistance et reste le grand maître de sa discipline.

Pérec sur 400 mètres plat, la France fait certes mieux que lors des championnats du monde de 1993, à l’issue desquels les athlètes nationaux n'avaient rapporté aucune médaille. Pourtant, les dirigeants de la Fédération française d’athlétisme espéraient mieux. En effet, un an auparavant, les équipes tricolores avaient maintenu leur rang aux championnats d'Europe, à Helsinki, en 1994, en remportant neuf médailles. Les prochains jeux Olympiques sont néanmoins considérés comme « perdus » ; les programmes de repérage et de formation des athlètes sont déjà presque entièrement axés sur les jeux Olympiques de Sydney, prévus en l'an 2000. Toutefois, Marie-José Pérec, qui a reconquis son titre sur 400 mètres plat, espère conserver sa place à Atlanta. Superbe sur cette distance, elle voudrait aussi musarder du côté du 400 mètres haies, une épreuve qu’elle a renoncé à disputer à Goteborg. Derrière elle, les autres athlètes français sont à la remorque et peu nombreux à posséder une stature internationale. Stéphane Diagana a enfin décroché un titre mondial, la médaille de bronze au 400 mètres haies, mais il est apparu déçu de cette distinction alors qu’il dominait la discipline depuis son record d'Europe,

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