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LA SPÉLÉOLOGIE

Publié le 04/11/2011

Extrait du document

Les régions calcaires du Jura, des Alpes, des Causses, des Pyrénées, sont percées d'un grand nombre de grottes, gouffres ou rivières souterraines, pour la plupart décorés de stalactites, stalagmites draperies, perles des cavernes, dont la contemplation est un spectacle extraordinaire. Certaines de ces cavités sont aménagées et on peut facilement les visiter : Padirac, Orgnac, l'Aven Armand, Bétharram, Médous, etc. C'est par milliers que l'on compte les autres, celles qui ont été explorées, quelquefois avec de très grosses difficultés, par les spéléologues; mais il en reste certainement autant à découvrir.

« LES DANGERS DE LA SPELEOLOGIE La pratique de la spéléologie n'est pas dan­ gereuse si toutes les précautions nécessaires sont prises; car le spéléologue est placé dans des conditions très spéciales : obscurité am­ biante, cheminement parsemé d'obstacles qui l'obligent à soutenir un continuel effort d'at­ tention .

Les cavités ont, pour la plupart, des particularités qui leur sont propres, et il est par exemple, possible de trouver des gouffres en parcourant des galeries horizontales.

Les obstacles habituels en sont : les éboulis, les blocs instables, les chatières, les labyrinthes , les toboggans, le franchissement des lacs et des rivières ...

etc., auxquels viennent s'ajouter des dangers éventuels mais à prévoir : perte d'orien­ tation, chutes de pierres, coincement, montée possible et brutale des eaux, rupture du maté­ riel.

D'où découle la connaissance des règles élé­ mentaires de prudence, parmi lesquelles : - ne jamais partir seul sous terre, - être accomp~g!lé d'un spéléologue expéri- menté, · - être toujours assuré (encordé) pour fran­ chir un puits ou un passage exposé, -· annoncer systématiquement la direction que l'on prend.

L'EQUIPEMENT Les vêtements La pratique a standardisé une certaine te­ nue vestimentaire, mais le choix dans le détail est laissé à la fantaisie de chacun : la com­ binaison-une pièce peut être en toile de coton ou de lin, de préférence avec fermeture à glis­ sière; on peut y adapter un serrage élastique aux poignets et aux chevilles.

La protection de la tête est obligatoire avec, par exemple : un casque de l'armée, de motocycliste, de mineur ou d'aviation.

Les chaussures seront à tige mon­ tante, en tissu ou en cuir, sans crochets.

Les gants ne sont pas indispensables , mais quelque­ fois utiles.

Le matériel individuel Eclairage.

Le spéifologue a intérêt à avoir les mains libres : c'est pourquoi il utilise un éclairage frontal quï peut être électrique (am­ poule et réflecteur sur le casque, fil, pile dans une poche du vêtement), ou à acétylène (bec et réflecteur sur le casque, tuyau d'alimenta­ tion caoutchouc ou plastique, générateur fixé à la ceinture).

i Il Il est recommandé d'emporter un éclairage de secours en cas de panne.

Sacs.

Pour le matériel individuel , utiliser de préférence un petit sac à dos sans armature ou une musette fermant bien.

Ceinture.

Une sangle assez large, type cein­ ture de pompier est très utile pour l'assurance dans les puits '(la corde d'assurance est pas­ sée dans un anneau fixé sur la ceinture).

Le matériel d'exploration Echelles.

Un matériel fonctionnel a remplacé le matériel lourd et encombrant d'autrefois.

De nombreux modèles d'échelles existent , en câ­ bles d'acier et barreaux en alliage d'aluminium; les différences résident dans la fixation des bar­ reaux, dans leur écartement (25,30 ou 33 cm) et dans leur longueur (20 ou 15 rn, mais sur­ tout 10 rn).

Leur poids est d'environ 120 g par mètre.

Cordes.

On utili se couramment la corde en nylon, plus léger, plu s souple, imputrescible, mais plus chère que le chanvre.

Treuils .

Le poids élevé de ces appareils li­ mite généralement leur emploi aux gouffres importants.

Bateaux pneumatiques.

A défaut de modèle spécial, on utilise ceux du commerce, aussi ré­ sistants et légers que possible.

L'achat d'un gilet-flotteur est indispensable.

Téléphone.

Très utile dans les grandes cavités, mais le fil est souvent une cause de gêne et d'in­ cidents.

Divers.

Pour franchir certains pas sages, on se sert de pitons d'alpinisme, de poulies, de mâts démontables, etc.

Pour jalonner le parcours , on peut utiliser une ficelle , un éphéméride, du papier lumi­ neux (scotchlight).

Pour la topographie , on utilise la boussole, l'indicateur de pente, et la cordelle métrée .

LES GROTTES LES PLUS LONGUES 1•) -85 200 rn, Holloch (Suisse, Schwyz) .

Les explorations qui y sont organisées depuis 1949 permettent de découvrir chaque année de nouveaux prolongements, malgré le danger des crues qui, après les gros orages, bloquent les galeries d'entrée; des dépôts de vivres ont été constitués en prévision de cette éventualité.

2•) - 79 300 rn, Flint Ridge Cave (Etats­ Unis, Kent).

3•) - 74 300 rn, Mammoth Cave (Etats-Unis, Kent).

Ces deux cavités, très proches, sont sus­ ceptibles d'être reliées; l'ensemble aurait alors la première place mondiale, avec près de 154 km de développement.

4•) - 42 000 rn, Eisriesenwelt (Autriche, Ten­ negebirge).

C'était, jusqu'en 1954, la plus lon­ gue grotte d'Europe.

Aménagée sur 1 km, on y admire le plus grand glacier souterrain connu.

5•) 26 360 rn, Ozernaja peschtsch era (U.R.S.S ., Podolien ).

6•) - 25 715 rn, Réseau Dent de Crolles France, Isère) qui est le plus important de France.

Les premières visites eurent lieu avant 1899, mais l'exploration véritable commencera avec Martel (1899) ; puis les « Jarrets d'Acier » (1923-1933), et Joly (1933).

Les découvertes les plus impor­ tantes ont été effectuées par P.

Chevalier et le. »

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