Le Mondial 98 : une cuvée d'exception
Publié le 05/12/2018
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soir du 12 juillet ? Trop sans doute, mais qu’importe ! C’est l’unique qui s’impose en cet instant de liesse nationale où tout un pays se prend de passion pour son équipe. Où un million et demi de Parisiens déferlent sur les Champs-Élysées dans une manifestation de joie inédite depuis la Libération. Où l’on apprend qu’un supporter sur trois est une femme et qu’un titre mondial a le pouvoir de redresser les cotes de popularité des hommes politiques.
Historique, la Coupe du monde qui s’achève l’a été sur bien des plans. D’abord parce que l’équipe de France, longtemps brocardée, vient de battre avec panache les favoris brésiliens (3-0) lors d’une finale qui à elle seule mérite tous les superlatifs. Trop faibles ou trop naïfs pour se qualifier lors des éditions 1990 et 1994, les tricolores ont magnifiquement signé leur renaissance. Pour la première fois depuis l’Argentine de 1978, le pays
La deuxième Coupe du monde organisée en France (après 1938) a provoqué dans le pays un engouement sans précédent pour le football. La qualité du jeu, de l'ambiance, les surprises et le suspense qui ont émaillé les 33 jours de compétition ont enthousiasmé près de 3 millions de spectateurs et 37 milliards de téléspectateurs cumulés. Conclue en apothéose par la victoire des Bleus, l'édition 1998 de la plus importante manifestation sportive au monde restera sans doute l'une des plus réussies.
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