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Les grands drames du sport

Publié le 25/08/2013

Extrait du document

LE DOPAGE

Le dopage est devenu l'un des plus grands risques liés à la pratique du sport. Son usage s'est largement répandu et plus particulièrement dans l'élite du sport professionnel qui doit se maintenir à un très haut niveau de performances pour continuer à vivre économiquement de sa pratique sportive.

Le sportif a recours à l'absorption de produits dopants afin d'améliorer ses performances du moment ainsi que sa résistance à plus long terme en raison de l'allongement des périodes de compétition et de la multiplication des épreuves.

Si tous les sports sont concernés, les sports les plus suspectés de dopage sont le cyclisme et l'athlétisme.

« • En septembre 1931, \'international écossais du Ce ic, John Thomson, meurt lors d'un derby Celtic-Rangers à la suite d'une fracture du crâne après un choc avec Sam English.

EN SKI • La descente et le ski acrobatique sont des épreuves très dangereuses, bien que le nombre de décès soit limité.

•Toutefois, les séquelles de certaines chutes peuvent être invalidantes comme la paralysie des membres inférieurs dont souffre la Française Sandra Laoura, première médaillée olympique française dans \'épreuve des bosses, à la suite d'une chute en janvier 2007 au Québec.

• En octobre 2001, la championne du monde française Régine Cavagnoud est mortellement blessé lors d 'un entraînement en heurtant un coach resté sur la piste, en Autriche.

•Le dopage est devenu l'un des plus grands risques liés à la pratique du sport.

Son usage s'est largement répandu et plus particulièrement dans l'élite du sport professionnel qui doit se maintenir à un très haut niveau de performances pour continuer à vivre économiquement de sa pratique sportive.

• Le sportif a recours à \'absorption de produits dopants afin d'améliorer ses performances du moment ainsi que sa résistance à plus long terme en raison de l'allongement des périodes de compétition et de la multiplication des épreuves.

• Si tous les sports sont concernés, les sports les plus suspectés de dopage sont le cyclisme et \'athlétisme.

• La lutte contre le dopage est menée par les autorités publiques, qui tentent de juguler ses effets sur le plan mondial à travers \'Agence mondiale antidopage (AMA).

Toutefois , le dopage n'est pas considéré de la même manière selon les pays.

Autrefois systématiquement pratiqué dans les ex-pays de l'Est -et surtout en Allemagne de l'Est-, --------------------------~ LA MORT SUBITE DU FOOTBALLEUR • Plusieurs décès de footballeurs ont récemment attiré l'attention sur le phénomène de la mort subite des sportifs.

Le Camerounais Foé en 2003, le Hongrois Feher en 2004, \'Espagnol Puerta en 2007 sont morts de crise cardiaque sur le terrain.

• l'.une des raisons de ces décès tient au fait que les sportifs de haut niveau développent un cœur de dimensions supérieures à la normale , source de malformation et de dysfonctionnement.

C'est souvent la première, et malheureusement la dernière, manifestation de problèmes cardiaques insoupçonnés.

• En France, la mort subite représente 5 à 10 O/o du nombre de morts et près de la moitié des décès de cause cardiaque.

Chaque année dans le monde, près de 40 ooo adultes décèdent de mort subite.

En ce qui concerne les sportifs, la proportion de décès par mort subite, hors infarctus, est de l'ordre de vingt­ cinq décès par million de pratiquants de moins de trente-cinq ans.

Il y aurait 400 à 500 décès par an de sportifs occasionnels ou de haut niveau.

le dopage est aujourd'hui plus stigmatisé en France et dans les pays latins -Espagne exceptée -que dans le monde anglo-saxon.

Un produit dopant comme la créatine, qui augmente la masse musculaire, est interdit en France alors qu'il est largement utilisé dans le monde sportif professionnel américain -dans le football, le hockey ou le basket-ball.

LE CYCLISME • Le premier décès en course, survenu au cours de la plus prestigieuse épreuve du monde, le Tour de France, est celui du Britannique Tom Simpson, en 1967, en plein effort sur les pentes du mont Ventoux (Vaucluse).

Victime d'une terrible défaillance, le coureur s'effondre sur le bas-côté et meurt quelques instants plus tard.

La cause de la mort est vite connue : ingestion de médicaments dopants et de boissons alcoolisées.

• Une véritable course contre la montre s'engage alors entre les autorités publiques et sportives d'une part et les médecins-soigneurs attachés aux équipes de coureurs de l'autre.

La liste des produits dopants et des produits masquants interdits augmente et les contrôles se multiplient au fils des années, sans parvenir à endiguer le phénomène.

• Le nombre d'affaires se multiplient et le cyclisme professionnel traverse une crise de reconnaissance et de légitimité : ses sponsors le quittent, ses champions sont déclassées et ses épreuves déconsidérées .

Les trois derniers vainqueurs de l'épreuve du Tour de France, \'Américain Lance Armstrong, son compatriote Floyd Landis et \'Espagnol Alberto Contador, ont ainsi été mêlés à des affaires de dopage.

EN ATHLÉTISME • Les cas de dopage se sont multipliés en athlétisme à partir des années 1970, quand des soupçons ont été émis sur les méthodes de préparation des athlètes , plus particulièrement féminines, d'Allemagne de l'Est.

La réunification de l'Allemagne a permis de mettre au jour les pratiques scientifiques mises en place par les autorités est-allemandes.

•De même , à l'Ouest, la mort brutale et prématurée, en 1998, de la sprinteuse américaine Florence Griffith-Joyner, recordwoman du monde du 100 m et du 200 m, qui avait alors moins de 40 ans, a soulevé des soupçons.

• Les Jeux olympiques eux-mêmes ont été souillés par un cas de dopage en 1988, quand le vainqueur de l'épreuve reine du 100 m plat, le Canadien Ben Johnson , est contrôlé positif aux anabolisants -il est aussitôt exclu des jeux et de toute compétition.

• Des lanceurs et des coureurs de demi-fond et de fond ont également été convaincus de dopage.

• Aucun autre sport, notamment les sports collectifs que sont le football ou le rugby , n'est à l'abri du dopage , comme le montre le procès intenté en 2006 contre le club italien de la Juventus de Turin pour dopage organisé.

l!ijfif.tii 1t1l~!!Jj • La première catastrophe connue ayant touché un spectacle sportif est rapportée par l'historien romain Tacite dans ses Annales: en 27 apr.

J.-C..

l'amphithéâtre de Fidènes, une cité étrusque située à l'est de Rome, se serait ainsi écroulé à la suite de malfaçons dans la construction , provoquant la mort de plusieurs milliers de spectateurs.

Cette catastrophe aurait poussé les autorités impériales à réglementer sévèrement l'organisation de spectacles.

• l'.histoire d'un sport comme le football, qui a toujours attiré de grandes affluences , est émaillée de drames liés à des mouvements de Ioule se transformant en tragédies meurtrières.

Certains sont liés à des infrastructures vétustes ou inadaptées, d'autres à une mauvaise organisation de l'événement -billets vendus en trop grand nombre, marché noir, insuffisance du contrôle des accès.

•En avril 1902, \'effondrement d'une tribune du stade d'lbrox Park à Glasgow , lors d'un match Écosse-Angleterre , fait 25 morts et 500 blessés.

•En juin 1968, à Buenos Aires, un mouvement de panique causé par des feux de joie allumés par des spectateurs fait 71 morts et 150 blessés lors d'un derby River Plate-Boca Junior.

Les spectateurs qui cherchaient à fuir sont écrasés contre les tourniquets barrant les sorties.

• En janvier 1971, à Glasgow, une bousculade lors du derby Ce ic-Rangers fait 66 morts et 108 blessés .

•En février 1974, au Caire , \'effondrement d'une grille séparant les tribunes, lors du match Zamalek-Dukla de Prague, fait 48 morts et 47 blessés.

Le nombre de spectateurs représentait plus du double de la capacité du stade.

• En octobre 1982, à Moscou, une bousculade au stade Loujniki fait 340 morts lors d'une demi-finale de la Coupe de \'UEFA.

• En mai 1985, à Bradford (Grande­ Bretagne), un incendie dans les tribunes lors du match Bradford-Lincoln provoque 53 morts et 200 blessés.

• En avril 1989, à Sheffield (Grande­ Bretagne), une bousculade lors de la demi-finale de la Coupe d'Angleterre Liverpool-Nottingham Forest, fait 96 morts et plus de 200 blessés.

• En mai 1992, à Bastia, à \'occasion d'une demi-finale de la Coupe de France Bastia-Marseille , l'effondrement d'une tribune provisoire du stade Furiani fait 18 morts et 2 300 blessés.

l!j!t.Hl!tffHl@Mi • Les affrontements entre supporters prennent une tournure violente avec le développement du hoo/iganisme en Grande-Bretagne dans les années 1970, puis en Italie dans les années 1990 et 2000 .

• Les supporters se regroupent en bandes dont certaines recherchent le contact violent avec les bandes de supporters rivales .

Parfois analysée comme l'expression dans les stades d'une violence sociale diffuse, cette pratique illustre surtout la tendance au recours à la violence pour régler des conflits mineurs, parfois de simples comportements considérés comme insultants ou irrespectueux, ou encore des décisions des autorités arbitrales.

La multiplication de ces incidents et leur gravité croissante conduisent les autorités publiques ou sportives à adopter des mesures de rétorsion : suspension des matchs, interdiction de stades visant les éléments les plus violents, mais aussi grèves des arbitres.

• Toutefois, la violence sociale qui s 'exprime à \'occasion des compétitions sportives est ancienne.

En 1830, le décès à l'issue d'un combat du boxeur Alexander McKay entraîne plusieurs jours d'émeutes sanglantes dans son Écosse natale .

• En mai 1964, à Lima , des spectateurs mécontents d'une décision arbitrale lors du match Pérou-Argentine qualificatif pour la Coupe du monde, provoquent des émeutes qui font 320 morts et près d'un millier de blessés.

•En septembre 1967, à Kayseri (Turquie) , des affrontements entre supporters des équipes de Kayseri et de Sivas font 40 morts.

• En juin 1969, un match de football opposant les équipes du Salvador et du Honduras, en éliminatoire de la Coupe du monde 1972, débouche sur la « guerre des Cent heures » entre les deux pays voisins.

• En décembre 1969, à Bukavu (Zaïre), la prise d'assaut du stade par une Ioule impatiente cause 27 morts.

• En mai 1985, au stade du Heyzel à Bruxelles, avant le début de la finale de Coupe d'Europe des Champions opposant la Juventus de Turin et le Liverpool FC, des supporters britanniques chargent des supporters italiens qui se trouvent écrasés contre les grilles entourant la pelouse : il y a 39 morts et 600 blessés.

•En mars 1992, à Sanaa (Yémen), les violences meurtrières qui éclatent dans un stade se répandent à travers la ville avant de provoquer des émeutes à Aden.

Le championnat national est annulé.

•En juin 1996, à Lusaka (Zambie) , une bousculade lors d 'un match opposant les équipes de la Zambie et du Soudan fait 9 morts.

• En octobre 1996, à Guatemala City, des heurts opposent des spectateurs avec billets à des spectateurs sans billets : le bilan est de 84 morts et 200 blessés.

• En 2001 , trois mouvements de Ioule dans des stades d'Afrique à Johannesburg (Afrique du Sud), Lumumbashi (République démocratique du Congo) et Accra (Ghana) font plusieurs dizaines de morts.

•En novembre 2006, à l'issue d'un match de Coupe de l'UEFA opposant à Paris le Paris-Saint-Germain à l'Hapoel Tel-Aviv, un supporter du PSG est tué par un policier qui tentait de protéger du lynchage un supporter français du club israélien.

• En février 2007, à l'issue d'un match opposant , à Catane, l'équipe de cette ville à celle de Palerme, un policier est tué par un supporter de l'équipe locale lors d'une émeute autour du stade.

• En novembre 2007, un supporter de la Lazio de Rome est tué accidentellement par un policier près d'Arezzo, en Toscane , lors d'une bagarre avec des supporters de la Juventus sur une aire d'autoroute.

• Les sportifs meurent aussi dans des accidents d'avions.

l'.émotion suscitée par leur disparition dépend de leur notoriété.

Elle est immense lors de la disparition, le 28 octobre 1949 , de Marcel Cerdan, qui partait aux États-Unis en vue de reconquérir son titre mondial des poids moyens perdu quatre mois plus tôt.

• Lorsque tout ou partie d'une équipe disparaît dans ce type d'accident, l'émotion tient tant à la notoriété qu'à l'effet de nombre .

En mai 1949, l'équipe de football du Torino FC disparaît à Turin.

En février 1958 , huit membres de l'équipe de Manchester United sont tués dans un crash à Munich.

En février 1961, l'équipe américaine de patinage de vitesse disparaît à Bruxelles.

En janvier 1966 , c'est au tour de l'équipe de natation italienne , à Brême .

En novembre 1970, un accident d'avion en Virginie (Êtats­ Unis) cause la mort des 75 membres de l'équipe de football américaine de l'université Marshall.

En octobre 1972, l'avion transportant l'équipe de rugby uruguayenne de Carrasco, les Old Christians , s'écrase dans les Andes .

Les seize survivants attendront les secours en pratiquant \'anthropophagie.

En octobre 1976, l'équipe d'escrime cubaine perd 43 de ses membres lors d'une catastrophe aérienne due à un attentat de milieux anticastristes.

En août 1979, l'équipe de football Pahtakor de Tachkent (Ouzbékistan) meurt dans la collision de deux vols Aeroflot au-dessus de l'Ukraine.

En mars 1980, des boxeurs américains et latino-américains sont victimes d'un crash à Varsovie.

En mars 1988, deux équipes colombiennes de football disparaissent dans le crash de leur avion près de Cucuta (Colombie).

En juillet 1989, l'avion dans lequel se trouvent 23 footballeurs néerlandais s'écrase à Paramaribo (Surinam) .

En avril 1993, l'équipe nationale de football de Zambie est victime d'un accident au large des côtes du Gabon .. »

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