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Maier rafraîchit le ski

Publié le 05/12/2018

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Un bon skieur... Les puristes en sont encore tout retournés. Car c’est avec des armes bien particulières que l’Autrichien atypique a imposé son affolante domination. Skieur instinctif, il développe une (absence de) technique très personnelle basée sur la réduction maximale de toutes les trajectoires et donc une prise de risque extrême. « J’attends la première chute », lâchait un Luc Alphand mauvaise langue, au beau milieu de la « Maiermania », « pour l’instant, il est sur un nuage mais un beau gadin le calmerait. » La chute pronostiquée a dépassé les attentes du Français. Après trente petites secondes de descente olympique, le 13 février 1998, Hermann Maier s’envolait pour une « gamelle » historique en mondiovision. Trois jours plus tard, loin d’être refroidi par la sévérité de sa chute et une grosse douleur à un genou, il décrochait l’or du Super-

Quasi inconnu avant les premières courses de la saison 1997-1998, «Herminator» a décroché deux titres olympiques et écrasé de sa supériorité la Coupe du monde de ski alpin.

 

En quelques mois, il est devenu la coqueluche de l'Autriche, pays de skieurs longtemps privé d’un champion d’exception. Une belle revanche pour Maier l’iconoclaste, longtemps tenu à l’écart par les responsables de sa fédération.

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