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MARIE-JOSÉ PÉREC

Publié le 06/02/2019

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D’une longueur exceptionnelle, la foulée de Marie-José Pérec lui confère un indéniable avantage sur ses concurrentes. Dans le 400m et le 200m, la suprématie de la Française n’est pas sans rappeler celle de l’Américain Cari Lewis, roi du 100m et du saut en longueur dans les années 1980.

Après les Jeux de Barcelone, où elle a été sacrée championne du monde, Marie-José Pérec a remporté une longue série de victoires lors des plus grandes compétitions internationales. Médaillée d’or du 400m à Barcelone, elle a été championne d’Europe en 1994 dans la même discipline (individuel et relais), puis double championne olympique du 200m et 400m à Atlanta.

titre, elle se présente en 1992 aux Jeux olympiques de Barcelone. En proie une fois de plus au stress, elle a cette fois pour adversaire la Russe Olga Bryzgina, championne olympique à Séoul en 1988. Sous les yeux de Colette Besson, dernière française a avoir remporté le titre olympique le 18 octobre 1968 à Mexico, elle réalise une course dont te scénario est assez semblable à celui de Tokyo. A égalité avec la Russe à l’entrée de la dernière ligne droite, elle parvient à produire une accélération qui lui permet de l’emporter. En 1992, Marie-José Pérec ajoute à son palmarès 1e titre de championne olympique.

 

L’entrée dans la légende

 

Malgré ces triomphes, Marie-José Pérec entretient avec la presse et la Fédération française d’athlétisme des rapports aigres-doux, et décide en 1994 de s’expatrier aux États-Unis, à Los Angeles, où vivent sa sœur et son neveu. Elle rompt avec l’entraîneur français Jacques Piasenta et prend comme «coach» l’ancien finaliste du 400 m aux Jeux olympiques de Munich, l’Américain John Smith, formidable compétiteur issu du quartier déshérité de South Central. Avec lui, la Guadeloupéenne se soumet aux terribles exigences imposées par l’athlétisme professionnel américain.

 

Les résultats suivent: en 1994, elle est sacrée championne d’Europe du 400 m et du relais 4x400m, avec une équipe de France en pleine renaissance. Toutefois, le grand défi de sa carriè

 

re était de confirmer sa valeur aux Jeux olympiques d’Atlanta, où, ambitieuse, elle décide de s’aligner au départ du 400m et du 200m. On mesure très vite les progrès effectués au plan de la concentration sous l’égide de son nouvel entraîneur américain. La fébrile athlète au visage souvent tourmenté dans tes starting-blocks est devenue une véritable combattante, qui s’était préparée avec professionnalisme aux Jeux d’Atlanta. Métamorphosée, faisant preuve devant tes caméras de la télévision d’une réelle détermination qu’on ne lui avait jamais connue lors de ses courses antérieures, Marie-José Pérec remporte 1e titre olympique du 400m en 48”25, devançant l’Australienne Cathy Freeman et confirmant sa totale maîtrise de la distance. La surprise est toutefois venue de l’autre discipline, le 200 m. En effet, avant les Jeux, en guise de défi personnel, elle avait pris la décision de concourir dans cette

épreuve, relativement nouvelle pour elle à ce niveau de compétition... Elle réussit son pari. Avec tes Jeux olympiques d’Atlanta, Marie-José Pérec, la Française de Los Angeles née à Basse-Terre, est entrée définitivement dans la légende de l’athlétisme mondial. Championne atypique, passée à force d’entraînement et de remises en question personnelles, parfois très dures, de la fragilité psychologique à la rage de vaincre, soumise à une constante pression médiatique, Marie-José Pérec est l’instigatrice du renouveau sensible de l’athlétisme français. Porte-drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture des XXIe Olympiades d’Atlanta, elle a symbolisé l’excellente prestation du sport français à cette occasion.

« Marie-José Pérec nin français tourne une nouvelle page, après deux décennies décevantes, où les victoires avaient surtout été l'apanage des États-Unis, de l'URSS (puis de la CEl) et de la RDA, et où aucu­ ne athlète française n'avait véritablement brillé lors de compétitions internationales.

Championne du monde et championne olympique En 1991, peu avant les championnats du monde organisés à Tokyo, Marie-José Pérec fait tomber le record de France du 400 m sous la barre sym­ bolique des 50 secondes ( 49"32) lors de la Coupe d'Europe, à Francfort.

Lors de la même saison, elle s'adjuge les nouveaux records de France du 100 m (10"96) et du 200 m (22"2 6).

Très conscien­ te de l'importance de l'enjeu et de la pression médiatique provoquée par ces nouveaux succès, elle perd l'appétit dès son arrivée à Tokyo, passant les quatre jours précédant la compétition dans un état de fébrilité inquiétant.

..

tout en réalisant des temps époustouflants à l'entraînement ! Lors de la finale, après avoir fait jeu égal avec l'ex-Allemande de l'Est Grit Breuer, elle fournit à mi-course une accélération qui laisse sa rivale à deux mètres derrière elle, et passe la ligne d'arri­ vée en 49"13.

Elle devient alors championne du monde de la discipline.

Toutefois, son effort a été tel qu'elle a manqué de ressources pour effectuer le traditionnel tour d'honneur! Auréolée de ce ......

D'une longueur exceptionnelle, la foulée de Marie-José Pérec lui confère un indéniable avantage sur ses concurrentes.

Dans le400m et le200m, la suprématie de la Française n'est pas sans rappeler celle de l'Américain Carl Lewis, roi du 100m et du saut en longueur dans les années 1980.

Après les Jeux � de Barcelone, où elle a été sacrée championne du monde, Marie-José Pérec a remporté une longue série de victoires lors des plus grandes compétitions internationales.

Médaillée d'or du 400m à Barcelone, elle a été championne d'Europe en 1994 dans la même discipline (individuel et relais), puis double championne olympique du 200m et 400m à Atlanta.

titre, elle se présente en 1992 aux Jeux olym­ piques de Barcelone.

En proie une fois de plus au stress, elle a cette fois pour adversaire la Russe Olga Bryzgina, championne olympique à Séoul en 1988.

Sous les yeux de Colette Besson, derniè- re française a avoir remporté le titre olympique le 18 octobre 1968 à Mexico, elle réalise une course dont le scénario est assez semblable à celui de Tokyo.

À égalité avec la Russe à l'entrée de la der­ nière ligne droite, elle parvient à produire une accélération qui lui permet de l'empor ter.

En :z 199 2, Marie-José Pérec ajoute à son palmarès le � :g_ titre de championne olympique.

� L'entrée dans la légende Malgré ces triomphes, Marie-José Pérec entretient avec la presse et la Féd ération française d'athlé­ tisme des rapports aigres-doux, et décide en 1994 de s'expatrier aux États-Unis, à Los Angeles, où vivent sa sœur et son neveu.

Elle rompt avec l'en­ traîneur français Jacques Piasenta et prend comme «coach>> l'ancien finaliste du 400 maux Jeux olympiques de Munich, l'Américain John Smith, formidable compétiteur issu du quartier déshérité de South Central.

Avec lui, la Guadelou­ péenne se soumet aux terribles exigences impo­ sées par l'athlétisme professionnel américain.

Les résultats suivent: en 1994, elle est sacrée championne d'Europe du 400 m et du relais 4x 400m, avec une équipe de France en pleine renaissance.

Toutefois, le grand défi de sa carriè- E e "' re était de confirmer sa valeur aux Jeux olym­ piques d'Atlanta, où, ambitieuse, elle décide de s'aligner au départ du 400m et du 200m.

On mesure très vite les progrès effectués au plan de la concentration sous l'égide de son nouvel entraîneur américain.

La fébrile athlète au visage souvent tourmenté dans les star ting-blocks est devenue une véritable combattante, qui s'était préparée avec professionnalisme aux Jeux d'At­ lanta.

Métamorphosée, faisant preuve devant les caméras de la télévision d'une réelle détermina­ tion qu'on ne lui avait jamais connue lors de ses courses antérieures, Marie-José Pérec remporte le titre olympique du 400m en 48"25, devançant l'Australienne Cathy Freeman et confirmant sa totale maîtrise de la distance.

La surprise est tou­ tefois venue de l'autre discipline, le 200m.

En effet, avant les Jeux, en guise de défi personnel, elle avait pris la décision de concourir dans cette épreuve, relativement nouvelle pour elle à ce niveau de compétition ...

Elle réussit son pari.

Avec les Jeux olympiques d'Atlanta, Marie-José Pérec, la Française de Los Angeles née à Basse­ Terre, est entrée définitivement dans la légende de l'athlétisme mondial.

Championne atypique, passée à force d'entraînement et de remises en question personnelles, parfois très dures, de la fragilité psychologique à la rage de vaincre, sou­ mise à une constante pression médiatique, Marie-José Pérec est l'instigatrice du renouveau sensible de l'athlétisme français.

Porte-drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d'ouverture des XXI' Olympiades d'Atlanta, elle a symbolisé l'excellente prestation du sport fran­ çais à cette occasion.. »

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