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Pérec, Marie-José

Publié le 06/04/2019

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Pérec, Marie-José Athlète française

 

* 9.5.1968, Basse-Terre, Guadeloupe

 

Détentrice des titres mondial (Tokyo, 1991 ; Goteborg, 1995), olympique (Barcelone, 1992) et européen (Helsinki, 1994) sur 400 m, elle maîtrise également les distances inférieures (record de France du 200 m en 1993) et supérieures (faisant du 800 m un sprint prolongé). Elégante sur la piste des stades, elle fait partie des sprinters entraînés aux Etats-Unis par le réputé John Smith. Absente des pistes deux ans pour cause de maladie - elle avait contracté le virus d'Epstein-Barr -, elle effectue une rentrée modeste en 1999, renonçant aux Mondiaux de Séville.

« " r'"'l!;;"':;"""' ''\~ "'" r "'lfii., ~ i-",; ' ,, ,j,~.:...!o.:"""'~•"'"- ~U Marie -José Pér ec ! L'aspec t a appare mment rêveur et indolent de Marie-Jo sé Pérec dissimule m al un tempéra ment à la fois ent ier (on ne compte plus ses démêlé s avec la presse} , anxieux , et , depuis les jeux d'Atlanta , très conquérant.

La petite-fill e de Basse-Te rre est désorm ais un mythe vivant en Guadelo upe.

Marie- José Pérec entra ~ dans la légende olympique à Atlanta en 1996 , lo rsqu 'elle parvint à s' imposer dans les épreuves du 400 m et du 200 m.

On la voit ic i lors du passage de la ligne d 'arrivé e de cette dernière épreuve , où elle devance la Jamaïquain e Merlene Ottey (à g auche) , et la Nigér iane Mary Onyali , ab sente de la pho tographie.

Marie-José Pérec est , avec la cycliste Jeannie Longo , l' une des rares sportives françaises à avoir dominé un~ génération de toute sa classe.

A l'instar des autres grandes championnes , elle sut toujours tirer les leçons de ses échecs et revenir au premier plan.

N ée à B asse-Terre, e n Gu ad eloup e, le 9 m ai 1968 , Mari e-Jo sé P ér ec connut une e nfan ce h eur eu se, m a rqu ée toute fo is pa r l e div orce d e se s p are nt s, et l e dépa rt de s a m ère vers la m étropol e.

Son éducatio n fut ainsi confi ée à sa grand-mèr e Clé m enti a, surnomm ée "M ém ère », pittoresqu e figur e de la pré fectur e de Guad elo upe .

Les débuts d'une championne Très tôt, sous l'impuls io n d e «M ém èr e», Mari e-Jo P ér ec arp enta les stades e t s 'entraîn a avec assi ­ duit é, s ervie par un ta le nt natur el et des jamb es ex traordinair em e nt longu es.

E lle fut remarqu ée dès sa s cola rit é, effectuée a u l ycée C amp eron de B a sse-Terre , par s es prof esse urs d 'é ducatio n phy­ siqu e, M a rie-Hélè ne e t Gilb ert So ua l.

Ceux-c i l'ins­ crivir e nt aussitô t à des comp étiti ons l oca les (m ars 1984), qu'e ll e ne ta rda p as à remp orte r h aut la m a in.

Arrivée e n m é trop ole, elle re jo ig nit le p r esti­ gie u x club parisie n du Stad e Français, pour pour ­ s ui vre une carri ère d'a thl ète .

Elle collecti o nna bientôt les titres et l es record s dans l es compéti­ tions na tio na l es.

A insi , e n 1988 , ell e pul vérisa d e 35 di xiè m es (51"35) le reco rd de France d u 400 m plat, d éte nu d epui s 1969 pa r Colette Besso n (51 "7), e t le fit d esce ndr e la m êm e a nnée à 51 "0 5 1 En 1988 , e lle fut ch a mpionn e de France du 400 m , per form a nce qu'elle r éédita en 1989 sur 400 m h a i es.

Sé l ectionnée dans l'é quip e d' Europe du 400 m et du 4 x 100 m p our la Coupe d u m o nde 1989, elle d evient la m êm e a nnée ch am pio nne d ' Europe e n salle du 200 m , re mp ortant ains i son premie r titr e int e rnationa l.

Sa per sonnalit é se d ess inait peu à p eu , e t la France déco u vrit au fil des comp é titi ons re tr ans­ mises à la té lévision cette je une fe mm e ne rveuse et sensib le, d o nt la fou lée très ampl e ra ppe lle, pour la press e popu l a ir e, celle d' une g aze lle.

Peu ass u rée, Mari e-Jos é Pé re c s'appro c h ait n éanmoins de la c our d es grandes , _handi capée toute fo is par un m e ntal p a rfois fragi le .

A p artir de 1990 , la carriè re Vo ir aus si: [; LE CORPS HUMAIN 9: Les muscles 50 3. »

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