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Première émission télévisée mondiale, le couronnement d'Elisabeth II

Publié le 25/03/2019

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Le couronnement d'Elisabeth Il introduit dans la monarchie britannique une période de continuité. Mais durant la troisième décennie de son règne, le rôle exemplaire de la famille Windsor est ébranlé. La reine doit faire face à une série de scandales.

La Grande-Bretagne après 1950

Elisabeth Il pendant la cérémonie du couronnement. La reine porte les insignes de sa puissance : la couronne de Saint-édouard et le sceptre royal.

Le 2 juin 1953, la princesse Elisabeth Alexandra Mary, fille aînée du défunt roi George VI, est couronnée reine de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, sous le nom d'Elisabeth Il. Dans un carrosse tiré par huit chevaux pommelés, Elisabeth s'avance vers l'abbaye de Westminster, accompagnée de son futur époux, Philippe Mountbatten, duc d'Édimbourg. En présence de 7 600 invités, le couronnement est un spectacle médiatique exceptionnel : pour la première fois, l'événement est retransmis à la télévision en direct dans le cadre de l'Eurovision.

 

La reine, âgée de 27 ans, s'est préparée à sa tâche avec le plus grand soin, étudiant, entre autres matières, le droit et l'histoire de la Constitution avec un professeur d'Eton. Après sa première allocution télévisée, prononcée à l'âge de 21 ans, elle se montre en public de plus en plus souvent. Depuis la maladie de son père, en automne 1951, ses obligations se multiplient. Elisabeth s'efforce toujours de répondre à l'image que se font les Britanniques de la Couronne : la reine est le symbole de la continuité historique. Son attitude conservatrice se traduit même dans sa façon de s'habiller : en 1976, le créateur de mode Richard Blackwell la fait figurer sur la liste des dix personnalités féminines les plus mal habillées !

 

En dépit de son élégante réserve, Elisabeth ne peut cependant pas échapper aux critiques adressées à la famille royale. Ainsi se met-on à parler des dépenses de la maison des Windsor ; au cours des années 80, eu égard aux problèmes sociaux du pays, la presse qualifie la reine de rentière la plus fortunée de la nation. La rente annuelle, non imposable, qui assure notamment l'entretien de Buckingham Palace et du château de Windsor avec son

personnel et qui finance les quelque trente banquets officiels annuels, s'élève en 

1953

« Elis abeth Il pendant la cérémonie du couronnement.

La reine porte les insignes de sa puis sance : la couronne de Saint- édouard et le sceptre roy al.

Première émission télévisée mondiale, le couronnement d'Elisabeth II Le couronnement d'Elisabeth Il introd uit dans la monarchie britannique une période de con tinu ité.

Mais durant la troisième décennie de son règne, le rôle exemplair e de la famille Windsor est ébranlé.

La reine doit faire face à une série de scandales.

L e 2 juin 1953, la pri ncesse El isa beth Alexandra Mary, fill e aînée du défunt roi George VI, est couronnée reine de Grande -Bret agne et d'Ir lande du No rd, sous le nom d'Elisabeth Il.

Dans un carr osse tiré par huit chevaux pommelé s, Elisabeth s'avance vers l'abb aye de West­ mins ter, accompagnée de son futur époux , Philip pe Mountb atten, duc d'Édimb ourg.

En présence de 7 600 in vités, le cour onnemen t est un spectacle médiatique exceptionnel : pour la première fois, l'événement est retra nsmis à la télévision en direct dans le cadre de l'Eur ovision.

La reine , âgée de 27 ans, s'est prépa rée à sa tâche avec le plus grand soin, étudian t, entre autres matièr es, le droit et l'histoire de la Cons titution avec un professe ur d'Eton.

Après sa première allocution té lévis ée, prononcée à l'âge de 21 ans, elle se montre en public de plus en plus souvent.

Depuis la maladie de son père, en automne 19 51, ses obligations se multiplient.

Eli sabeth s'efforce toujour s de répondre à l'image que se font les Br itanniq ues de la Couronne : la reine est le symbole de la continu ité his torique.

Son attitude conserva­ trice se traduit même dans sa façon de s'habiller : en 1976, le créateur de mode Richard Blackwe ll la fait fig urer sur la liste des dix person­ nal ités fémin ines les plus mal habil lées! En dépit de son élégan te réserve, El isa beth ne peut cep endant pas échapper aux critiques adressées à la famill e roya le.

Ainsi se met-on à parler des dépenses de la maison des Windsor ; au cours des années 80, eu égard aux problèmes sociaux du pays, la presse qualifie la reine de rentière la plus fortunée de la nation.

La rente annuelle, non imp osable, qui assure notamment l' entretien de Buckingham Palace et du châ teau de Windsor avec son pers onnel et qui finance les quelque trente banquets officiels an nue ls, s'élè ve en 1990 à 7,9 mil­ lions de livres sterling (63 milli ons de franc s).

L'inc endie du château de Wind sor, en nove mbre 19 92, on soulè ve la que stion de savoir qui doit assumer les frais de la reconstruction et la reine se déclare prête à payer l'impôt sur le revenu et les taxes foncières.

En outre, elle prend à sa char ge la liste civile de ses enfa nts Andrew, Anne et Edward.

Elisabeth Il et le prince Philippe, avec leurs enfants Charles, Anne, Andrew et Edward.

Puis viennent les probl èmes conj ugaux de ses enfants et les cam­ pagnes de presse qu'ils déchaînent.

La mort récente de lad y Di en est l'ill ustration.

Le pres tige de la monarchie qu'Elisabeth s'est efforcée de sauve garder est fortem ent ébranlé.

La reine qualifie même l'année du quar antième anniver­ saire de son couronnement d'annus hor ribilis et limi te les festivités à quelq ues salves d'artillerie.

La fonction exemplaire de la fa mill e roya le est donc de plus en plus mise en question.

Si, d'apr ès les enquê tes, la monarchie se trouve tou jour s en 1988 au cœur de la fie rté nationale, cinq ans après, 73 % de l'ensemble des Britanniques sont d'avis qu'elle ne doit pas être entretenue par le cont ribuable.

L'év olution constituti onnelle de la Grande-Br etagne reste aujour d'hui ouverte, et l'idée même de la dispa­ rition de la monarchie commence à faire son chemin.

La Grande -Bretagne après 1950 2 novembre 1956 Fin de la crise de Suez La Grand e-Bretagne , la France et Israël, qui ont attaqué l'Égypte à la suite de la nationalisation du canal de Suez, doivent s'incliner devant l'ONU soutenue par les États-Unis et retirer leurs troupes.

Le recul de la Grand e-Bretagne sous la pression des América ins illu stre le déclin britannique ap rès la Seconde Guerre mondiale.

Réglementation de l'immigr ation 1962 La loi de l'immigr ation dans le Commonwealth régle­ mente pour la première fois l' affl ux des citoyens des anciennes colonies.

Un systè me de permis de séjour doit limiter le flot croissant des immi grés.

Durant les années suivantes la politique de l'immi gration s'aggrave.

1968-1969 Guerre civile en Irlande du Nord Le conflit en Irlande du Nord entre protestants et catholi­ ques se transforme en guerre civile.

Le gouvernemen t britannique doit envoyer des troupes dans la région.

Les catholique s, poussés par le mouvement clandestin de l'IR A, mil itent en faveur de la réunification de l'Irlande du Nord qui fait partie de la Gra nde-B retagne avec la République irlandaise.

1" ja nvier 1973 Entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE La Grande-Bretagne signe les documents de son adhésion à la Communauté européenne.

En 1975, le gouvernement trava illiste organise un référendum sur le maintien du pays dans la Communauté qui réunit 67 % de oui.

2 avril 1982 La guerre des Malouines L'Argentine débarque sur les iles Malouin es (Falk land) qu'elle revendique.

Le gou­ vernement britannique en­ voie un détachement de sa flotte pour les reconquérir.

Le succès militaire appor te une grande popularité au parti conservateur au pouvoir avec Margaret Thatcher, malgré le coût de l'opération.

195 3 Vaisseaux de guerre sur le canal de Suez, en 1956 Jomo Kenyatta, premier chef d'État du Kenya, ancienne colonie britannique, en 1964 Cortège funèbre passant devant les soldats bri­ tanniques de l'Irlande du Nord, en 1972 ..

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1) #..

Troupes britanniques sur les iles Malouines, en mai 1982 79. »

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