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SPORT de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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histoire

Et un, et deux, et trois-zéro ! Le dimanche 12 juillet 1998, plus d’un million de Français fondent sur les Champs-Élysées, à Paris, pour célébrer la victoire de l’cquipe de France sur le Brésil en finale de la Coupe du monde de football au Stade de France. I.a France entière, ou presque, chavire, sort dans les rues et fête ses héros. Vainqueur notamment de l’Italie en quart de finale après les tirs au but, puis de la surprenante Croatie en demi-finale, la France tient enfin sa Coupe du monde. Pendant que le Brésil pleure et s’interroge sur le malaise qui affecta son jeune prodige Ronaldo avant le match, la France exultera pendant une bonne semaine. Le 13 juillet, les joueurs d’Aimé Jacquet remontent les Champs-Élysées parmi une marée humaine avant d’être invités à la garden party de l’Élysée du 14 juillet et de recevoir la Légion d’honneur.

 

Aux quatre coins du globe, cette Coupe du monde a été vécue dans la liesse. Des milliards de spectateurs ont pu s’émouvoir de certaines péripéties révélatrices : cette rencontre hautement symbolique entre les États-Unis et l’Iran précédée d’une photo de famille commune, bouquets de fleurs à la main ; cette faute lourde de David Beckham lors de la rencontre Angleterre-Argentine qui valut à son auteur l’expulsion et la rogne de tout un peuple ; ou encore le képi que Miroslav Blazevic, entraîneur de la Croatie, posait devant lui à chaque match, en hommage au CRS grièvement blessé à Lens par des hooli-gans allemands.

 

La « DOPE » DANS LE TOUR ET AILLEURS

 

Oubliées les émeutes de Lens ou de Marseille, la France fête ses héros et espère prolonger ce plaisir lors du Tour de France. Las ! après les libations, la punition ! Le 8 juillet, Willy Voet, un soigneur de l’équipe Festina, a en effet été contrôlé à la frontière franco-belge alors qu’il se rendait au départ de la Grande Boucle. Dans sa voiture, les douaniers découvrent des fioles d’érythropoïetine (EPO), si bien que le 13 juillet, Bruno Roussel et Éric Ryckaert, respectivement le directeur et le docteur de la formation, sont mis en examen pour « importation en contrebande et circulation irrégulière de marchandises prohibées ». L’équipe domiciliée à Andorre, qui compte dans ses rangs le Français Richard Virenque, est exclue du Tour et ses coureurs sont même placés en garde à vue le 23 juillet. L’effet est dévastateur. Le cyclisme est soudain rattrapé par une pratique connue de tous mais pieusement cachée. « Il faut arrêter ce Tour », titre le Monde, tandis que les coureurs se mettent en grève et exigent le respect de la présomption d’innocence. Si les professionnels clament haut et fort que le cyclisme est sauvé, les doutes persistent. Christophe Bassons, qui a la réputation de coureur « propre », quittera le Tour, écœuré par la conspiration du silence orchestrée autour de lui. Lance Armstrong, qui, deux ans auparavant, luttait contre la mort, accuse les journalistes de laisser planer le doute sur sa performance, tandis que l’Italien Marco Pantani est exclu dix mois plus tard du Giro à cause d’un taux d’hématocrite supérieur à la normale. La lutte contre le dopage est de

histoire

« GLOIRES ET DÉBOIRES DU SPORT.

Les jeux Olympiques d'Atlama, en 1996, 0111 été marqués par tme participation sans précédent, avec 197 pays concourant dans 271 épreuves, et par wre présence accme des femmes.

Mai s la lfésorganisation, le mercwrtilisme ostentatoire et l'explosion d'une bombe 0111 giiclré la fête olym ­ pique.

Le pays d'accueil n'en a pas moins confirmé sa sup réma tie malgré l'élimùwtion de Mike Powell (ci-contre), favori au saw en longueur, après tm cla­ quage musculaire.

©Jerry Lampen-Reuters-MaxPPP GLOIRES ET DÉBOIRES DU SPORT.

GLOIRES ET DÉBOIRES DU SPORT.

De 1995 à 1999, le rugby a montré toute sa Les Bleus s'imposent aux championnats du monde.

C ons cien cieus ement sélectionnés p(lr Aimé Jacquet ­ qui a su faire taire les crit iques -.

emrainés dans le plus grand secret, animés par wr esprit de corps.

ils franclrisselll toutes les étapes lti'0/11 d'écraser liuéralemem la meilleure équipe liu monde.

puissance.

L'hémisphère sud a dominé, mllme si le Quinze de France a défié , avec succès, les Ali Blacks en demi-finale des clrampiomrats liu monde de 1999.

Lors de l'édition de 1995, c'est une Afrique du Sud réconciliée m·ec elle-même Ci-dessus : Emmanuel Petit en pleine action.

Il marquera le troisième et dernier but de la renc omre.

C Pavel Kopczynsk i-Reuters-MaxPPP qui s'était imposée face ara Néo-Zélattdais (ci-contre, l'affro nte m ent spectaculaire emre les deta équipes).

e Presse-Spons sur le malaise qui affecta son jeu n e prodige R onaldo avant le match, la France exultera pendant une bonne semaine.

Le 13 jui llet, les joueurs d'Aim é Jacquet remontent les Champs-Élysées p!�Jmi un e marée humaine avant d'être invités à la garden party de l'E iysé e du 14 j uille t et de recevoir la Lé gion d'h onn eu r.

Aux quatre coin s du gl ob e, celle Coupe du monde a été vécue dans la liesse.

Des milliards de spectateurs ont pu s'émouvoir de certai nes péri péti es révélatrices : celte rencontre hautement sym­ bolique entre les Éta ts -U nis et 1 'I ran précédée d'une ph oto de fami lle c o mm un e , bo uq u et s de fleurs à la main ; cette faute lourde de David Beckham lors de la rencontre Ang leter re - A rg en ti ne qui valut à son a u te u r l'exp ulsio n et la rogne de tou t un peup le ; ou encore le képi que Miroslav Blazevic, entraîneur de la Cr oatie , posait devant lui à chaque m atc h, en hommage au CRS grièvement blessé à Lens par des hooli­ gans allemands.

LA (( DOPE )) DANS LE TOUR ET AILLEURS Oubliées les émeutes de Lens ou de Marseille, la France fê te ses héros ct espè re prolonger ce pla is ir lors du Tour de France.

Las ! après les libations, la pu ni tio n ! Le 8 juillet , Willy Voet, un so ig ne ur d e l'é quip e Festina, a en effet été contrôlé à la frontière franco-belge a lo rs qu'i l se rendait au départ de la Grande Boucle.

Dans sa voiture, les douaniers découvrent des fioles �'érythropoïetine (EPO), si bien que le 13 juillet, Bruno Roussel et Eric Ryckaert, respec tiv eme nt le directeur et le docteur de la formation, son t mis en examen pour " importation en contrebande et circ ula tio n irrégulière de marchan­ dises prohibées ».

L'équipe domiciliée à Andorre, qui compte dans ses rangs le Fra n ça is Richard Virenque, est exclue du Tou r et ses coureu rs sont même placés en garde à vue le 23 jui lle t.

L'effet es t dévastateur.

Le cyclisme est soudain rattrapé par un e pratique connue de tous mais p ie u se m en t ca ch ée .

« Il faut arr ête r ce Tou r >>, titre le Monde, tan di s que les coureurs se mette nt en grè ve ct exig ent le respect de la pré­ somption d'innocence.

Si les profe ssio nn el s cla m ent haut et fort qu e l e c yclis m e est sauvé, les doutes persistent.

Christophe Bassons, qui a la ré p utat io n de co ureur « pro pr e », qu itt era le Tour, écœuré par la conspiration du silence orchestrée autour de lui.

Lance Arm st rong, qui, deux ans auparavant, lu tta it contre la mort, accuse les journalistes de laisser plan er le doute sur sa performance, tandis que l'Italien Marco Pantani est exclu dix mois plus tard du Giro à cau se d'un taux d'hématocrite supérieur à la normale.

La lu tt e contre le dopage est de plus en plus virulente, menée nota m m ent par la mmtstre de la Jeunesse et des Sports, Marie-Georges Buff et, déterminée à faire voter une loi selon laquelle les revendeurs de substances interdites seront désormais considérés comme des trafi qua nts .

En Allemagne, le dopage est également au banc des accusés.

De 1996 à 1999, de nombreuses affaires se succèdent devant les tri ­ bunaux germaniques.

D'anciens entraîneurs de l'ex-RDA se retrou­ vent face à leurs accusateurs, des athlètes malades du cancer ou sté ­ riles.

Les témoignages sont accablants et rév èle nt, vingt ans après, le vaste programme imaginé par les autori té s de Pankow en vue du rayonnement sportif et politique du pays face à des en tr aîneu rs qui préfèrent garde r le silence.

La lu tt e contre la triche marque un poin t im po rt a n t en ja nv ie r 1997 grâ ce aux douaniers australiens.

À la veille des championnats du monde de natation, des fioles sont découvertes dans les bagages d'u ne nageuse et d'un entraîneur chinois.

La fédéra­ tion chinoise les su spe nd à vic , tentant ainsi d'endiguer la crise.

Mais les au to rités australiennes poursuivent les in v esti g ati o ns et la F édérat ion internationale de natati o n finit par réag ir .

Les trich eu rs ne sont pas seulement des apprentis sorciers de la se rin gu e.

En janvier 1999, Mar c Hodler, ancien président de la Fédération internationale de ski et membre du Comi té international olympique (CIO), révèle que l'attribution des jeu x Oly mpi ques d'hiver de 2002 à la ville américaine de Salt Lake City a été. »

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