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SPORTS D'ÉQUIPE

Publié le 17/06/2012

Extrait du document

Assurément, il n'existe pas aujourd'hui de

sport plus universellement pratiqué sous tous

les cieux du monde - et avec quelle ferveur !

- que le football-association (appellation

originelle du football). Ce qui est à l'origine

de l'extraordinaire vogue du football et en

constitue également la force, c'est bien son

étonnante simplicité. Quoi de plus évident, en

effet, et de plus facile à saisir que le fait de

pousser du pied dans un endroit déterminé

(les buts en l'occurrence) un ballon de cuir?

Ce geste d'ailleurs est instinctif, l'homme

aime à pousser du pied cc qui sc présente

devant lui sur le sol et lorsqu'il peut y trouver

un authentique prétexte de détente ou de distraction,

son plaisir ct son entrain en sont

accrus.

Tout le secret du succès du football réside

dans cet énoncé préliminaire. Le fait que ce

sport compte en France près de 500 000 licenciés

(sans parler de tous les « pratiquants du

dimanche «) traduit sans ambages sa position

prééminente dans le sport français.

Du minime au vétéran, tous jouent au football

avec le même enthousiasme, la même

ferveur, une identique envie de gagner et,

aussi, de se fondre dans une communauté.

Une équipe de football n'est pas seulement

le rassemblement hétéroclite de onze talents

mis côte à côte par hasard, c'est surtout

une école de modestie et d'homogénéité. Un

brillant footballeur, aussi étincelant soit-il,

ne restera jamais qu'un astre improductif s'il

n'apprend à jouer pour et par l'équipe. En

football, les virtuoses ne peuvent jamais

mener des aventures isolées pour le bénéfice

de leur propre gloire ; ils dépendent de tous

leurs partenaires, et leur devoir est justement

de rendre à l'équipe tout ce qu'elle leur

donne ...

« Le jeu de football consiste donc à diriger le ballon avec les pieds, la tête (fig.

3), le torse ou n'importe quelle autre partie du corps (bras et mains exceptés) à la faveur de mouvements collectifs vers les buts adverses ...

avec l'espoir de glisser ce ballon dans les buts, hors de la portée du gardien.

Dans l'opposition entre joueurs, il est interdit de donner un coup de pied, passer un croc en jambes, sauter sur un adversaire, charger un adversaire avec violence, le frapper, le tenir avec la main ou le pousser.

Si un défenseur commet intentionnellement une de ces fautes dans la surface de réparation, il sera pénalisé d'un coup de pied de réparation (plus communément appelé « pénalty »), sanction extrêmement sévère.

Le ballon est placé sur le point de réparation, un point blanc situé à 11 mètres des buts ; tous les joueurs, à l'exception du « goal » et de celui qui doit donner le coup de pied, se tiennent en dehors de la surface de réparation.

Le « goal » doit rester sur sa propre ligne de buts, sans remuer les pieds, jusqu'à ce que le coup de pied ait été donné.

Il y a hors jeu pour un attaquant lorsque, sur une phase offensive, il ne figure pas entre SPORTS D'EQUIPE Fig.

2.

- Un arrêt en hauteur du gardien de but Tordo, de l'équipe de Sedan (Photo " But et Club - Miroir des Sports •l.

lui et le gardien au moins un adversaire.

Cette infraction, comme toutes les autres commises en dehors de la surface de répara­ tion, est punie par un coup franc.

Les coups francs se classent en deux catégories : coups francs directs (sur lesquels un but peut être marqué directement contre l'équipe en faute), coups francs indirects (sur lesquels un but ne peut être accordé que si le ballon est touché avant de pénétrer dans le but).

Lorsque le ballon sort des limites du terrain de jeu, soit à terre, soit en l'air, il est remis en jeu dans une direction quelconque de l'endroit où il a franchi la ligne de touche par un joueur de l'équipe opposée à celle dont fait partie le joueur ayant le dernier touché le ballon.

On ne peut pas marquer de but sur une rentrée directe en touche.

Tout joueur qui quitte le terrain, sur bles­ sure, sur accident, sur décision de l'arbitre (expulsion pour brutalité par exemple) ne peut être remplacé par un partenaire.

Les seules absences temporaires tolérées sont celles qui sont dues à des soins médicaux.

Avant de reprendre sa place, le joueur doit en demander l'autorisation à l'arbitre.

Fig.

3.

- Jeu de tête.

Un mou· vement plein de force et d'es· thétique de Georges Lech, in· ternational (Photo • But et Club - Miroir des Sr.•orts •l.

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