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DU SINGE À L'HOMME

Publié le 28/01/2019

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singe

Les membres antérieurs des primates sont également pourvus d'extrémités semblables à des mains, qui leur permettent de s'agripper aux branches et de saisir les plantes dont ils se nourrissent. Les singes anthropoïdes, avec leur cerveau particulièrement développé, sont capables de tenir des outils, mais l'homme est le seul animal à posséder de vraies mains, permettant des manipulations très précises, pouvant répondre à de nombreux besoins.

 

Comparées à celles des autres primates, nos mains se distinguent par le fait que le pouce est plus long, en proportion, que l'index et qu'il peut s'en écarter plus largement. Le pouce humain permet de saisir avec puissance et d'utiliser la main avec une grande précision.

 

Le développement de la main a entraîné chez l'homme une amélioration de ses capacités de chasseur. Le saisie de la proie et le maniement d'outils en sont les conséquences. Mais nous sommes grandement aidés dans l'usage de nos mains par la puissance musculaire de nos bras et de nos épaules qui nous rend capables de porter des objets suivant des angles variés et à différentes hauteurs. Le capacité de porter des charges, la forme de nos mains ou encore la souplesse et la force de nos pouces, ces trois caractéristiques nous distinguent des primates herbivores.

La main humaine

Les membres antérieurs des primates sont également pourvus d'extrémités semblables à des mains, qui leur permettent de s'agripper aux branches et de saisir les plantes dont ils se nourrissent. Les singes anthropoïdes, avec leur cerveau particulièrement développé, sont capables de tenir des outils, mais l'homme est le seul animal à posséder de vraies mains, permettant des manipulations très précises, pouvant répondre à de nombreux besoins.

 

Comparées à celles des autres primates, nos mains se distinguent par le fait que le pouce est plus long, en proportion, que l'index et qu'il peut s'en écarter plus largement. Le pouce humain permet de saisir avec puissance et d'utiliser la main avec une grande précision.

 

Le développement de la main a entraîné chez l'homme une amélioration de ses capacités de chasseur. Le saisie de la proie et le maniement d'outils en sont les conséquences. Mais nous sommes grandement aidés dans l'usage de nos mains par la puissance musculaire de nos bras et de nos épaules qui nous rend capables de porter des objets suivant des angles variés et à différentes hauteurs. Le capacité de porter des charges, la forme de nos mains ou encore la souplesse et la force de nos pouces, ces trois caractéristiques nous distinguent des primates herbivores.

 

La bouche et le langage

 

Le capacité de porter des objets avec les bras et les mains signifie que l'homme n'a pas besoin, contrairement aux autres animaux prédateurs, de traîner sa proie avec sa bouche jusqu'à son gîte.

 

Quatre types de cerveaux de mammifères .. ayant vécu ou vivant encore dans les arbres. Les aires motrice et visuelle sont prépondérantes chez les espèces arboricoles (nécessité de mouvements complexes dans les arbres et d'une grande acuité visuelle).

 

Chez l'homme, ces aires ont régressé au profit des aires dévolues à l'abstraction, au langage {la partie frontale de la zone en gris, appelée « néocortex » est responsable des opérations cognitives de haut niveau).

 

Le docteur Ralph Holloway (université de Columbia) en train de réaliser un moulage endocrânien (de l'intérieur du crâne). Cette technique a permis de mettre en évidence les structures neurologiques des premiers hommes. L’empreinte d'une zone, l'aire de Broca (un centre du langage, absent chez les singes), a été trouvée de la sorte sur un crâne vieux de plus de 2 millions d'années.

 

Le bouche de l'homme est ainsi devenue plus petite, ouvrant le chemin à l'émission de sons articulés. Mais, là encore, il semble que les débuts du développement du langage remontent au temps des singes arboricoles, quand nos ancêtres à la vue perçante vocalisaient entre eux d'arbre en arbre. Une bouche plus petite rend possible l'ajustement exact de la langue, des lèvres et du palais, nécessaire au langage articulé. Signalons également une condition impérative : la descente du larynx.

 

Ce mode de communication et d'expression n'aurait cependant pas été possible si nous ne possédions pas le cerveau particulier qui est le nôtre. Il est maintenant avéré, d'après l'étude de crânes fossiles, que notre cerveau s'est développé relativement tôt dans notre histoire. Il est probable que des êtres dotés de cerveaux proches du nôtre existaient il y a 3 millions d'années.

 

On admet désormais que la taille du cerveau n'est pas un paramètre suffisant pour évaluer l'intelligence (mais on doit quand même tenir compte du fait que le cerveau d'un de nos ancêtres, avec 350 cm3, était moins performant qu'un cerveau plus récent de 800 cm3).

singe

« Du singe à l'homme LE MACAQ UE Les singes arboricoles se dépla cent � par brachlatlon (en s'accrochant aux branches par les membres antérieurs).

Une théorie avance que la brachlatlon ne fut plus possible pour nos ancêtres arboricoles à cause de certaines modifications - aug mentation du poids corporel, notamment -qui rendaient ce mode de locomotion plus dangereux.

1880 Sig nalons toutefois que les chimpanzés et les orang s-outans actuels pratiquent, du moins partiellement, la brach/at/on mal gré leur poids Imposa nt.

� Comparaison de l'amplitude des mouvements des bras chez un gorille, un homme et un macaque.

On pense que les aptitudes de l'homme moderne à la préhension puissante et précise sont le résultat de son adaptation à la posture verticale.

Cette évolution a permis de libérer ses membres antérieurs, qui ont été alors utilisés pour porter des charg es.

de penser et de raiso nner selon des modalités uniq ues dans le règne animal.

Ces aptitudes men­ tales impli quent un cerveau particulier dont témoigne la forme de notre crâne.

La mar che Même si une grande part de notre passé lointain reste obscure, nous apprenons beaucoup en étu­ diant les fossiles et l'outil lage utilisé par nos ancêtr es humains.

Chaque découverte apporte un éclair age nouveau sur l'histoire de notre évo­ lution.

Assez récemment (en 1961), on a décou­ vert dans la gorge d'Oldoway.

en Tanzanie, une marque significative de notre passé sous la forme d'e mpreintes de pas fossilisées.

On a daté ces empreintes de pied droit à plus d'un million d'an­ nées et établi qu'elle s prov enaient bien d'un être "h uma in».

Elles montrent clairement -par les marques d'usure -qu'elles proviennent d'un être pra tiquant la marche verticale.

Lorsque nous marchons, à chaque pas nous appuyons sur le sol avec la demi -pointe du pied, ce qui transfère momentanément tout le poids du corps sur les gros orteils.

Ce transfert de poids peut laisser des marques sur l'os de l'orteil, permettant alors de conf irmer l'hypot hèse de la bip édie.

Nous sommes donc désormais assurés que les ! Ce macaque japonais réussit à laver A ses alime nts dans l'eau.

Ce comportement spectaculaire peut être transmis, sous certaines conditions, au sein du groupe.

hominiens vivant il y a un million d'années prati­ quaient la marche verticale.

To utefois, on ne sait pas encore clairement comment l'homme a acquis la bipédie totale.

Mais ce qui est sûr, c'est que cela a en traîné des modifications dans la structure anatomique des os et des muscles.

La marche humaine peut être qualifiée de "potentiellement catastrophique» car , quand un homme avance -en ne laissant qu'un seul pied sur le sol et en aya nt tout le poids du corps qui repose sur le gros orteil de ce pied -, il n'évite la chute que grâce au mouvement de balancier qu'il imprime à l'a utre jambe.

Le centre de gravité se situe au niveau du bas­ sin et de la derni ère vertèbre.

Le basculement du bassin contrôle le balancement de la jambe à chaque pas.

Ce bascu lement est gouverné par un contrôle musculaire des muscles pelviens.

Ceux­ ci rendent possibles à la fois le mouvement des jambes et l'équil ibre du reste du corps au cours de la marche ou de la station debout.

Le corps est également maintenu à la verticale par d'au tres muscles placés vers le cen tre de gravité, égale­ ment dans la zone pelvienne.

Les adap tations L' acquisition de la posture verticale est un moment fondamental de l'homi nisation (le fait de dev enir «humain»), mais les adaptations ana­ tomiques qui ont permis cette modification ne sont pas apparues en une seule fois.

Nos ancêtres simiens (ayant l'a spect de singes) n'étaient pas capables de se tenir debout ni de marcher , à cause de leur bas sin allongé et large, leur cage thorac ique très développée, leurs membr es antérieur s all ongés et leurs mâchoires � massives.

Tous ces traits anatomiques, liés entre � eux et impliquant un cen tre de gravité différent � du nôtre, empêchent la marche sur deux jambes.

- Apprendre à se tenir debout et, partant, à mar­ tf � cher , va de pair avec le développement d'un bas-. »

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