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Génétique et évolution

Publié le 11/04/2015

Extrait du document

DSc2 de SVT Proposition de correction de l'exercice 2.1. On cherche à comprendre le mode de transmission de deux caractères chez la drosophile, un organisme très étudié en génétique pour la simplicité à l'obtention de nouvelles générations en grand nombre. A partir des données du document fourni, déterminez comment se transmettent les gènes. Un schéma d'une cellule de F1 illustrant ce qui explique les résultats est attendu dans la réponse. La qualité de la rédaction et de l'écriture génétique seront pris en compte dans l'évaluation. _______________________________ La première chose à faire (si ce n'est donné) dans un exercice de génétique, c'est nommer les gènes et allèles comme il se doit pour éviter toute erreur sur l'écriture. La rigueur dans la rédaction est la clé de la réussite. Ensuite on détermine les relations de dominance pour finir par étudier la façon dont se transmettent les allèles. On part d'une hypothèse : le plus simple est toujours de proposer que les allèles se transmettent indépendamment (gènes non liés) et vérifier si c'est bien le cas... On étudie ici deux gènes présentant chacun deux allèles : - Le gène ''développement des soies'' présentant deux allèles : ''CH'' (soies normales) et l'autre ''ch'' (soies chevelues). - Le gène ''forme des pièces buccales'' présentant deux allèles : ''T'' (normales) et l'autre ''t'' (en trompe d'éléphant). Le premier croisement consiste à faire se reproduire un parent P1 (CH//CH ; t//t) x P2 (ch//ch ; T//T). On obtient alors le tableau de croisements suivant : Gamètes que peut produire PI Gamètes que peut produire P2<...

« CH ; t CH ; t [CH ; t] ch ; t 25 % 468/1200 39% On constate une nette différence entre la théorie et les pourcentages réels.

Par conséquent, notre hypothèse est fausse, les gènes ne sont pas indépendants.

On en déduit qu’ils sont liés et donc que certains allèles se transmettent très souvent ensemble.

On peut alors représenter la position des gènes de la façon suivante.

Pour simplifier, l’organisme est représenté 2n = 4. Schéma d’une cellule 2n = 4 (en fin de prophase) illustrant les résultats obtenus dans le croisement F1 x P3. Allèle CH : Allèle ch : Allèle T : Allèle t : En rouge les chromosomes maternels En bleu les chromosomes paternels Les ronds représentent les centromères L’ensemble dans une cellule en division (donc sans noyau) La grande paire de chromosome est conventionnellement la première paire ; la petite la seconde. L’explication des recombinés (environ 20% des descendants de F1) est due à des recombinaisons homologues entre les deux gènes. __________________________________________________ Proposition de correction du sujet 2.2 (Par Mme ROUAIRE que je remercie pour ce travail). La vision trichromatique est une caractéristique des primates ; Cependant, certains individus peuvent présenter un déficit à ce niveau comme l’incapacité à distinguer le vert des autres couleurs.

C’est le cas de la cousine d’un camarade.

Comment peut-on l’expliquer ? Pour cela, on va d’abord expliquer à quoi est due la vision trichromatique puis ce qui peut être à l’origine d’une déficience de la vision du vert et enfin, quelles en sont les causes chez cette cousine. I.

Origine de la vision trichromatique Si on étudie les cellules présentes dans la rétine des primates, on s’aperçoit qu’il en existe quatre types sensibles à la lumière mais de manière différente (doc.4) : ­ Les bâtonnets, les seuls à réagir à une faible intensité lumineuse (à partir de 1 lux) ; ­ 3 types de cônes ayant une réponse maximale pour une longueur d’onde donnée (type 1 : longueur d’onde du rouge, type 2 : longueur d’onde du vert, type 3 : longueur d’onde du bleu) mais ne réagissant qu’à partir d’une intensité lumineuse de 1000 lux environ. Ce sont donc ces cônes qui permettent la vision trichromatique le jour.. »

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