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Grand oral du bac : LA COUCHE D'OZONE

Publié le 31/01/2019

Extrait du document

Ce phénomène saisonnier se répéta dès lors à chaque printemps austral, avec une amplitude croissante d’année en année, donnant ainsi l’alarme dans la communauté scientifique. Les satellites météorologiques confirmèrent la tendance et révélèrent que la diminution saisonnière prenait la forme d’une large tache de concentration minimum, centrée sur l’Antarctique. Cette tache reçut le nom de «trou d’ozone» (les chercheurs appellent ces régions de destruction des «puits», pour les différencier des régions où l’ozone se reforme et qui sont appelées des «sources»).

 

Les réactions chimiques à la base de la création et de la destruction de l’ozone sont variées autant que complexes. On sait ainsi que le monoxyde d’azote (NO) dissocie l’ozone : or, ce gaz est notamment produit par les moteurs à réaction et on a d’abord mis en cause les avions supersoniques volant dans la haute atmosphère, comme le Concorde. Mais les oxydes d’azote sont également relâchés au sol par les engrais utilisés en agriculture : à cause du brassage des vents, une fraction parvient dans la haute atmosphère, où elle peut attaquer l’ozone.

À Les CFC, gaz composés de chlore, de carbone et de fluor, détruisent la couche d’ozone en altitude : ils sont émis non seulement par les bombes aérosols, mais aussi par les systèmes réfrigérants laissés à l’abandon.

Un technicien de la NASA ajuste un laser aéroporté qui mesure la concentration d’ozone dans la haute atmosphère. Le relevé de ces mesures effectuées grâce à des avions et à des ballons-sondes, a mis en évidence la chute de la concentration d'ozone dans l’atmosphère.

Mais c’est en 1987, lors de missions aéroportées au-dessus de l’Antarctique, accompagnées d’une récolte in situ d’échantillons gazeux, que l’on découvrit que les principaux agents de destruction de l’ozone étaient des molécules contenant chlore, fluor et carbone, connues sous leur abréviation de CFC. Ces molécules fournissent du chlore à une suite de réactions chimiques qui détruisent l’ozone : comme ces réactions se déroulent à la surface de minuscules cristaux de glace présents dans la haute atmosphère, elles sont particulièrement notables au-dessus des régions polaires.

« La couche d'ozone dessus de leur site.

Ce phénomène saisonnier se répéta dès lors à chaque printemps austral, avec une amplitude croissante d'année en année, donnant ainsi l'alarme dans la communauté scientifique.

Les satellites météorologiques confirmèrent la tendance et révélèrent que la diminution saisonnière prenait la forme d'une large tache de concentration minimum, centrée sur l'Antarctique.

Cette tache reçut le nom de «trou d'ozone» (les chercheurs appellent ces régions de destruction des «puits>>, pour les diffé­ rencier des régions où l'ozone se reforme et qui sont appelées des «Sources••).

Les réactions chimiques à la base de la créa­ tion et de la destruction de l'ozone sont variées autant que complexes.

On sait ainsi que le monoxyde d'azote (NO) dissocie l'ozone : or, ce gaz est notamment produit par les moteurs à réaction et on a d'abord mis en cause les avions supersoniques volant dans la haute atmosphère, comme le Concorde.

Mais les oxydes d'azote sont également relâchés au sol par les engrais uti­ lisés en agriculture : à cause du brassage des vents, une fraction parvient dans la haute atmo­ sphère, où elle peut attaquer l'ozone.

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Mais c'est en 1987, lors de missions aéropor­ tées au-dessus de l'Antarctique, accbmpagnées d'une récolte in situ d'échantillons gazeux, que l'on découvrit que les principaux agents de des­ truction de l'ozone étaient des molécules conte­ nant chlore, fluor et carbone, connues sous leur abréviation de CFC.

Ces molécules fournissent du chlore à une suite de réactions chimiques qui détruisent l'ozone : comme ces réactions se déroulent à la surface de minuscules cristaux de glace présents dans la haute atmosphère, elles sont particulièrement notables au-dessus des régions polaires.

!.:alarme étant donnée, les mesures d'ozone par avions, ballons-sondes et satellites se multiplièrent, conjuguées avec des expériences en laboratoire.

On arriva à calculer que mille tonnes de CFC par­ venues dans la haute atmosphère pouvaient détruire jusqu'à cinq millions de tonnes d'ozone.

Limitée pour l'instant aux régions polaires en rai­ son des basses températures nécessaires pour la réaction, la diminution locale de l'ozone peut atteindre jusqu'à 70 % au-. »

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