Devoir de Philosophie

Grand oral du bac : LES CATASTROPHES NATURELLES

Publié le 04/02/2019

Extrait du document

atmosphérique bouleverse régulièrement la vie des habitants. Ainsi, en septembre 1988, le cyclone Gilbert ravagea l’ouest des Caraïbes et le Mexique, tuant 300 personnes. En septembre 1989, c’était au tour du cyclone Hugo de dévaster tout l’ouest des Caraïbes avant de toucher le sud-est des États-Unis. Bilan : 70 morts et 7 milliards de dollars de dégâts.

 

Les tornades

 

Des vents tourbillonnaires violents peuvent aussi sévir à petite échelle en plein cœur des continents : on les appelle des tornades. Elles prennent la forme de véritables entonnoirs enroulés autour d’un axe de très basse pression et mesurent rarement plus de 500 mètres de diamètre pour des durées de vie de quelques minutes en général, quelques heures tout au plus.

 

Ce qu’elles concèdent en taille, les tornades le compensent par la violence de leurs vents. On peut rarement obtenir des mesures directes de la vitesse du vent à l’intérieur d’une tornade car les instruments de mesure sont souvent détruits sur son passage. Mais l’effet de succion dû à la basse pression et à la force du vent est considérable: il n’est pas rare que des arbres soient déracinés et que voitures et maisons soient arrachées du sol.

 

Les tornades se déclarent principalement aux moyennes latitudes et à l’intérieur des continents. Les grandes plaines du Middle-West américain sont souvent touchées. En 1929, une violente tornade parvint à traverser le Missouri, l’Illinois et l’indiana avant de se dissiper, faisant 629 victimes dans son sillage. Le record de victimes le plus funeste est détenu par le Bangladesh, en Asie, où une tornade fit plus de 1300 morts en 1989.

 

Les orages

 

Les vents de surface ne sont pas les seules menaces que nous réserve le climat. Les surfaces de contact entre deux masses d’air de tempéra-

 

L’œil d’un cyclone vu depuis l’espace.

 

Spectacle saisissant, un cyclone est provoqué sur une toute petite zone au-dessus des mers chaudes par une différence de pression.

 

Des vents tourbillonnants se chargent d’eau évaporée et s’abattent ensuite sur les terres.

 

tures différentes -les fronts- peuvent engendrer des vents verticaux chargés d’humidité, l’air chaud grimpant rapidement au-dessus de la couche d’air froid. Dans les régions tropicales, de tels courants d’air chaud peuvent aussi se déclarer spontanément en fin d’après-midi, s’élevant au-dessus du sol chauffé par le soleil. Dans un tel système, la colonne ascendante chargée d’humidité se refroidit en altitude et condense son eau en de gros nuages ayant une forme d’enclume : les cumulo-nimbus. Des phénomènes électrostatiques entre les particules du nuage peuvent donner lieu à de puissantes décharges électriques qui se déclarent d’un nuage à l’autre ou d’un nuage vers le sol : ce sont les éclairs, accompagnés en général de pluies torrentielles.

 

On appelle orages ces phénomènes locaux, dont on estime le nombre à près de 50000 par jour à travers le monde. Si les pertes en vies humaines sont généralement limitées -cela n’empêche pas de recenser une dizaine de personnes tuées chaque année par la foudre dans un pays comme la France-, les sinistres dus aux précipitations peuvent être considérables, notamment lorsque celles-ci prennent la forme de chutes de

« Les catastrophes naturelles de Gascogne, la dépression tourbillonnaire s'était en effet brusquement intensifiée lors de son avan­ cée vers le nord mais, progressant de nuit au large des côtes, l'ouragan fut insuffisamment repéré par les balises de relais pour que sa trajectoire et son intensité soient correctement appréciées.

Ce par­ cours de nuit eut au moins l'avantage d'épargner de nombreuses vies puisque les routes étaient désertes et la population à l'abri dans les maisons.

Si l'ouragan de 1987 fut sans nul doute le phé­ nomène météorologique le plus violent en Europe depuis trois siècles, il fut suivi d'autres tempêtes, certes moins puissantes mais tout aussi dévastatrices.

Ainsi, en janvier et février 1990, près de cent personnes trouvèrent la mort sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord.

La vie d'un ouragan Les tempêtes de 1987 et de 1990 résultent d'une confrontation de masses d'air de températures dif­ férentes, notamment de l'air froid descendu des régions polaires et de l'air chaud subtropical.

Plus la différence de température est forte, plus la différence de pression augmente et cette der­ nière génère le vent.

Comme l'air subtropical au­ dessus des océans est très chaud à la fin de l'été et au début de l'automne, c'est à cette époque que les risques d'ouragan sont les plus fréquents.

Les grandes dépressions sont représentées sur les cartes météorologiques par des lignes d'égale pression -les isobares- très resserrées lorsqu'elles signalent un important changement de pression sur une courte distance.

Les vents nés de ces diffé­ rences de pression ont une direction tangentielle aux isobares et soufflent depuis les zones de haute pression vers celles de basse pression.

Autour d'une dépression circulaire, les vents ont par conséquent une direction sans cesse chan­ geante.

Cette disposition tourbillonnaire est le propre des ouragans.

La plupart des systèmes cycloniques se déclarent généralement au-dessus des mers chaudes entre 5 et 25 degrés de latitude, de part et d'autre de l'équateu r.

Ils puisent leur ......

La formation d'un orage.

Un nuage de vapeur sépare ses charges électriques en deux niveaux: charges positives ( +) et charges négatives (-).

Le sot attire tes charges vets ta Terre en un premier éclair.

Le courant électrique se renvetse alots vets te nuage déchargé, provoquant un coup de tonnerre.

' Sous les tropiques, les ouragans sont beaucoup plus nombreux que dans les zones tempérées : on tes appelle cyclones et chacun reçoit un prénom.

Gilbert a ravagé tes côtes du Mexique et des Antilles en 1988, faisant 300 victimes et causant de très importants dégâts.

énergie dans l'évaporation de l'eau.

Lorsqu'un ouragan passe au-dessus d'une mer froide ou d'un continent, sa source d'énergie disparaît et il perd de sa force.

Les météorologues suivent la naissance et l'évo­ lution des ouragans grâce aux stations de prévi­ sions, mais aussi grâce aux satellites météorolo­ giques.

La station météorologique de la ville de Lannion, dans les Côtes-d'Ar mor, collecte et traite l'ensemble des données recueillies sur tout le ter­ ritoire français.

La plupart des services météorolo­ giques nationaux sont regroupés au sein de l'Or­ ganisation météorologique mondiale (OMM) qui a la responsabilité de la veille météorologique à l'échelle planétaire.

Les satellites géostationnaires (Meteosat) sur­ veillent la Terre en permanence et retransmettent des images prises en lumière visible de jour, et en rayonnement infrarouge la nuit.

Les pressions, les températures, la vitesse du vent et la teneur en vapeur d'eau de l'atmosphère sont ainsi rapide­ ment estimées.

De puissants ordinateurs prennent alors le relais afin de prévoir la trajectoire et l'évo­ lution de la perturbation repérée.

Lorsque la menace d'un ouragan se précise, l'alerte est don­ née aux pouvoirs publics et à la population afin que des mesures de sécurité soient prises.

Mais, malgré celles-ci, les cyclones tropicaux- qui sont traditionnellement baptisés d'un prénom féminin ou masculin- font chaque année de nombreuses victimes et des dégâts matériels importants.

Au large des côtes américaines, ce phénomène ......

En février 1986, te cyclone Winifred ravagea ta région du Queensland au nord-est de l'Australie.

Les vents, qui ont atteint 250 km/h, ont dévasté tes palmeraies en brisant les troncs, ruinant ainsi les récoltes.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles