Devoir de Philosophie

Grand oral du bac : LES PLANTES PARASITES

Publié le 31/01/2019

Extrait du document

Les plantes volubiles

 

Nombreuses sont les plantes qui poussent en s’enroulant autour de leur hôte. L’extrémité de leur tige croît en spirale dès la germination de sorte que la plante, aussitôt en contact avec un support, s’enroule autour de lui et continue à le faire jusqu’à ce qu’elle soit solidement arrimée. Cette méthode est celle utilisée par les liserons (Conooloulus aroensis') et par la plupart des espèces de chèvrefeuille (Lonicera).

 

La pesanteur influe sur le sens de la spirale décrite par la vrille. On peut vérifier ce phénomène en faisant pousser une plante volubile sur un tuteur : si, au bout d’un certain temps, on retourne le tuteur pour mettre la plante la tête en bas, les deux ou trois dernières spires de la vrille se déroulent et la croissance se poursuit alors vers le haut.

 

Dans la majorité des cas, les plantes de la même famille s’enroulent toutes dans le même sens (celui des aiguilles d’une montre pour les chèvrefeuilles, par exemple). Quelques plantes appartenant à des espèces voisines font cependant exception : c’est entre autres le cas de Wiste-

 

ria floribunda et de Wisteria sinensis, qui s’enroulent dans des sens opposés.

 

Les racines aériennes

 

Certaines plantes possèdent des racines adhé-sives qui leur permettent de s’accrocher à toutes sortes de surface -murs de brique ou troncs d’arbre. Le lierre en est un des exemples les plus représentatifs. À défaut d’autre support, il rampe sur le sol mais, dès qu’il en rencontre un, il s’y cramponne à l’aide de ses très nombreuses racines adventices et se met à croître verticalement. Le lierre ne craint pas l’ombre et le besoin d’atteindre la lumière est moins impérieux chez lui que chez d’autres plantes.

 

L’utilité des plantes grimpantes

 

Les plantes grimpantes sont souvent ornementales et les jardiniers ont une prédilection pour elles car elles servent à couvrir les murs, les appentis et autres constructions peu esthétiques. Il en existe aussi qui fournissent des récoltes d’une grande importance commerciale. C’est le cas des petits pois et des haricots d’Espagne, mais surtout celui de la vigne et du houblon qui sert à la fabrication de la bière.

« Les plantes parasites feuilles étant réduites à un réseau de minces fila­ ments incolores qui, comme le mycélium des champignons, est enfoncé dans les tissus de l'hôte.

Le réceptacle floral constitue chez lui la seule masse de cellules importan-te et, comme son appareil végétatif est réduit au minimum, il utilise la majeure partie de l'énergie qui lui est fournie pour produire des graines.

Le gui n'est, pour sa part, que partiellement une plante parasite.

Comme il possède des feuilles vertes, il est capable de tirer parti de l'énergie solaire mais, sans racine, seuls les suçoirs avec lesquels il s'attache à son hôte lui servent aussi à pomper de l'eau et des minéraux.

D'autres semi-parasites poussent sur le sol des pays tempérés, et parmi eux les rhinanthes aux belles fleurs jaunes.

Les plantes de ce type possè­ dent des racines, mais dès que celles-ci entrent en contact avec celles d'autres espèces, elles s'y fixent afin de prélever des substances nutritives.

Les euphraises et les pédiculaires, qui ont pour­ tant l'air parfaitement autonomes, appartiennent elles aussi à cette catégorie.

La sélection Les parasites ne se développent pas sur n'importe quelle plante : chaque espèce a, en effet, un ou plusieurs hôtes spécifiques.

Le gui pousse de pré­ férence sur les pommiers ; on en rencontre aussi sur les peupliers, les chênes et l'aubépine mais il s'agit de variétés différentes et, pour faire pousser du gui sur un pommier, il faut absolument utiliser les baies d'une plante qui a cet arbre pour hôte.

La plus grande de toutes les cuscutes, Cuscuta europea, s'attache rarement à d'autres plantes qu'à des orties (Urtica dioica) et à du houblon (Humulus) tandis que Cuscuta epithymum s'asso­ cie principalement au genê t (Ule x) et aux bruyères (Ca/luna).

Les orobanches ont des goûts très exclusifs : Orobanche puerpurea ne pousse que sur Achillea millefolium et sur quelques autres membres de la famille Compositae.

Orobanche rapum genistae, quant à elle, préfère les genêts.

Certaines lathreéE, Lathraea spam aria par exemple, sont moins difficiles et s'associent à toutes sortes d'arbres, notamment les noisetiers, les ormes et les érables.

Les plantes parasites ne sont pas très utiles à l'homme, à l'exception du gui dont on vend de grandes quantités au moment des fêtes du Nouvel An.

Par ailleurs, certaines de celles qui dépendent totalement de leur hôte présentent un danger pour les récoltes.

Les cuscutes en font partie, et les agriculteurs veillent donc à les empêcher d'envahir leurs champs.

Les plantes grimpantes Les plantes grimpantes ne sont pas des parasites.

Elles s'alimentent, en effet, grâce aux matières fournies par la photosynthèse et ne demandent à leur hôte que de leur servir de support.

Le fait de pouvoir se développer en hauteur présente pour ce genre de plantes toute une série d'avantages : leurs feuilles se trouvent au-dessus de l'écran que forme habituellement la végéta­ tion de taille moyenne, ce qui leur permet de recevoir beaucoup de lumière et de faciliter la dispersion de leurs graines par le vent ; il leur est d'autre part possible de s'enraciner dans des endroits sombres sans avoir à souffrir de la concurrence de congénères plus robustes qu'elles.

Gui européen, __ Viscum album.

_..

Ses baies blanches mûrissent en hiver et tes oiseaux en sont très friands, surtout les grives.

Les graines, qui sont gluantes, collent à leurs becs qu'ils essuient, par ta suite, sur les branches des arbres, les pommiers en particulier.

La dispersion des graines est ainsi assurée et, dès qu'elles ont germé, les plantules fixent leurs suçoirs dans les tubes libériens (tissus conducteurs de sève) de leur hôte.

Le pois de senteur ' (lathyrus odoratus) est une plante grimpante annuelle de la famille des Leguminosae.

Elle est pourvue de vrilles qui lui permettent de s'accrocher.

À l'état sauvage, elle a des fleurs d'un rouge violacé mais il en existe maintenant des variétés de toutes sortes de couleurs, obtenues par greffons.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles