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Le rythme veille-sommeil

Publié le 12/07/2012

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L'Animal comme l'Homme passe par différents stades de vigilance avec un rythme veille-sommeil. La formation réticulée est le centre de la vigilance. Des expériences réalisées par Magoun ont montré que l'excitatiOn de certains points de la formation réticulée montrent des modifications de l'EEG ...

« LE SOMMEIL On distingue deux types de sommeil : le sommeil lent et le sommeil paradoxal.

Le sommeil lent représente plus des trois quarts de la durée du sommeil.

L'EEG présente un rythme lent et de faible amplitude.

Le tonus musculaire est peu important alors que les réflexes tendineux sont normaux.

Le sommeil paradoxal entrecoupe les phases de sommeil lent.

On a une alternance sommeil lent qui dure 1 heure 30 à 2 heures et sommeil paradoxal qui dure environ un quart d'heure.

L'EEG présente un rythme de faible amplitude et de grande fréquence comme en période d'éveil d'où le nom de « sommeil activé ».

Le tonus musculaire est aboli de même que les réflexes tendineux.

Les rythmes respiratoires et cardiaques sont instables .

Le sommeil paradoxal intervient dans la récupération de la fatigue .

Les rêves sont situés dans cette période de sommeil.

LES MÉCANISMES DU SOMMEIL La section du tronc cérébral (entre le diencéphale et le mésencé­ phale) entraîne un sommeil permanent.

Par contre la section du tronc cérébral dans sa partie basse (entre le bulbe et la moelle épinière) ne modifie pas le rythme éveil-sommeil.

La destruction des noyaux du raphé du tronc cérébral entraîne la perte totale du sommeil.

La stimulation du thalamus diffus entraîne le sommeil, celle de l'hippocampe un état de somnolence .

Ainsi au cours du sommeil on note : - inhibition du centre d'éveil situé dans la zone réticulée , - stimulation du noyau du raphé bulbaire (tronc cérébral) qui sécrète la sérotonine , - inhibition des motoneurones qui entraîne l'absence du tonus musculaire .. »

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