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LES RÉCIFS CORALLIENS

Publié le 09/02/2019

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Les récifs coralliens figurent en effet parmi les environnements les plus complexes et les plus fragiles du monde. Ils se composent non seulement de coraux mais également d’algues calcaires, qui édifient le récif couche après couche, et de toute une faune (éponges, mollusques, vers, oursins). Dans les cavités ainsi créées viennent s’abriter et chasser toutes les autres formes de vie marine attirées par cette abondance de vie. Par ailleurs, les récifs coralliens font partie des écosystèmes les plus anciens: des traces de coraux ont été retrouvées dans des roches datant d’il y a 500 millions d’années.

 

Aujourd’hui, la Grande Barrière de corail australienne est le plus grand élément vivant de la Terre. Elle se compose de 2500 récifs et regroupe environ 400 espèces de coraux et 1 500 espèces de poissons, ce qui en fait le plus grand et le plus complexe récif corallien du monde. Elle est même clairement visible de la Lune.

 

Un milieu particulièrement menacé

 

Les récifs coralliens sont notamment menacés par le dégazage sauvage des pétroliers en mer, par les engrais chimiques qui s’infiltrent dans le sol et, d’une manière générale, par tous les déchets polluants que l’industrie rejette. Mais ils sont également victimes d’une chasse effrénée de la part des corailleurs professionnels très bien équipés ou tout simplement d’amateurs irresponsables. Le corail a en effet une haute valeur décorative et sert notamment en joaillerie depuis l’Antiquité. Enfin, le développement extrêmement dynamique du tourisme a largement nui aux récifs coralliens.

L Gould/Oxford Scientific Films

Les récifs coralliens des Caraïbes et du nord-est de l’Australie attirent un grand nombre de touristes. Le corail ne peut se développer que dans une eau limpide, car il a besoin de la lumière. Aussi, disparaît-il de certains estuaires dont l'eau est devenue opaque en raison de la pollution excessive des rivières.

Comme les coraux, les anémones de mer sont formées de polypes. Les anémones de mer dans le monde abondent particulièrement dans les récifs coralliens tropicaux. Les poissons-clowns sont les seuls à vivre en harmonie avec elles, car ils sont absolument insensibles aux cellules urticantes de leurs tentacules.

Ces dernières années, un nouveau fléau les a frappés. Dans diverses parties du monde, allant de la mer Rouge aux îles Mariannes, une étoile de mer, l'Acanthaster planci, détache avec ses piquants vénéneux les polypes de leur enveloppe, les dévore et ne laisse sur place qu’un squelette calcaire. La Grande Barrière de corail a déjà été détruite sur plusieurs centaines de kilomètres par cet animal. De nombreuses hypothèses ont été avancées sur l’origine et la cause de ce fléau, mais aucune n’a encore été prouvée. Ce phénomène n’est pas seulement une catastrophe écologique mais également un désastre économique pour les îles qui bénéficiaient de l’extraordinaire richesse d’une mer protégée par les récifs de coraux.

« Les récifs coralliens Les récifs coralliens figurent en effet parmi les environnements les plus complexes et les plus fragiles du monde.

Ils se composent non seule­ ment de coraux mais également d'algues cal­ caires, qui édifient le récif couche après couche, et de toute une faune (éponges, mollusques, vers, oursins).

Dans les cavités ainsi créées vien­ nent s'abriter et chasser toutes les autres formes de vie marine attirées par cette abondance de vie.

Par ailleurs, les récifs coralliens font partie des écosystèmes les plus anciens: des traces de coraux ont été retrouvées dans des roches datant d'il y a 500 millions d'années.

Aujourd'hui, la Grande Barrière de corail australienne est le plus grand élément vivant de la Terre.

Elle se compose de 2 500 récifs et regrou­ pe environ 400 espèces de coraux et 1 500 espèces de poissons, ce qui en fait le plus grand et le plus complexe récif corallien du monde.

Elle est même clairement visible de la Lune.

Un milieu particulièrement menacé Les récifs coralliens sont notamment menacés par le dégazage sauvage des pétroliers en mer, par les engrais chimiques qui s'infiltrent dans le sol et, d'une manière générale, par tous les déchets pol­ luants que l'industrie rejette.

Mais ils sont égale­ ment victimes d'une chasse effrénée de la part des corailleurs professionnels très bien équipés ou tout simplement d'amateurs irresponsables.

Le corail a en effet une haute valeur décorative et sert notamment en joaillerie depuis l'Antiquité.

Enfin, le développement extrêmement dynamique du tourisme a largement nui aux récifs coralliens.

.l Les récifs a coralliens des Caraïbes et du nord-est de l'Australie attirent un grand nombre de touristes.

Le corail ne peut se développer que dans une eau limpide, car il a besoin de la lumière.

Aussi, disparaÎt-il de certains estuaires dont l'eau est devenue opaque en raison de la pollution excessive des rivières.

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Comme les coraux, les anémones de mer sont formées de polypes.

Les anémones de mer dans le monde abondent particulièrement dans les récifs coralliens tropicaux.

Les poissons-clowns sont les seuls à vivre en harmonie avec elles, car ils sont absolument insensibles aux cellules urticantes de leurs tentacules.

Ces dernières années, un nouveau fléau les a frappés.

Dans diverses parties du monde, allant de la mer Rouge aux îles Mariannes, une étoile de mer, l'Acanthaster planci, détache avec ses piquants vénéneux les polypes de leur envelop­ pe, les dévore et ne laisse sur place qu'un sque­ lette calcaire.

La Grande Barrière de corail a déjà été détruite sur plusieurs centaines de kilomètres par cet animal.

De nombreuses hypothèses ont été avancées sur l'origine et la cause de ce fléau, mais aucune n'a encore été prouvée.

Ce phéno­ mène n'est pas seulement une catastrophe éco­ logique mais également un désastre écono­ mique pour les îles qui bénéficiaient de l'extraor­ dinaire richesse d'une mer protégée par les récifs de coraux.

Des mesures de protection tardives Après avoir pendant longtemps participé à leur destruction, les hommes se sont rendu compte de l'importance écologique des récifs coral­ liens.

Ils protègent les terres intérieures de la furie des éléments, tout en abritant de nom­ breuses espèces animales.

Certains pays ont donc lancé des programmes de protection de leurs côtes à récifs coralliens.

Ainsi, le parc marin de la Grande Barrière de corail s'étend sur plus de 2 000 km de long.

La zone du Capri­ corne, à son extrémité sud, a été subdivisée en plusieurs parties à usages très réglementés (pro­ menade, pêche, plongée sous-marine).

Avant ces mesures, les côtes australiennes étaient menacées par des déversements accidentels d'hydrocarbures et par le tourisme.. »

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