Myriapodes ou mille-pattes) aptères (Exposé – SVT – Collège/Lycée)
Publié le 15/05/2016
                             
                        
Extrait du document
Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)
ovales et blanchâtres. La ponte, qui se déroule sur plusieurs semaines, au rythme d'un à trois œufs par jour, peut aboutir à un nombre d'oeufs très variable, allant de vingt à quelques centaines. Les oeufs seront ensuite déposés individuellement ou par petits paquets de deux ou trois, comme le font aussi les femelles collemboles.
Ils éclosent au bout d'une durée allant de trois à six semaines. Chez certaines espèces de collemboles, les femelles enrobent leurs œufs de différentes substances afin de les protéger de la sécheresse et des prédateurs.
CROISSANCE ET DÉVELOPEMENT
Les aptères ont la particularité d'être amétaboles : le jeune qui sort de l’œuf ressemble à l'adulte, mais en plus petit et sans organes génitaux fonctionnels. À la différence de nombreux arthropodes, ils ne subissent pas de métamorphose, et ne passent donc pas par un stade larvaire. La croissance du jeune aptère s'effectue par mues successives. Son exosquelette, constitué d'une carapace rigide et peu extensible qui l'empêche de grandir progressivement, devient rapidement trop petit. Les aptères doivent donc en changer régulièrement. En fonction de différents facteurs, une hormone de mue, l'ecdysone, est libérée par les glandes de mue et va initier le processus. Tout d'abord l'animal s'immobilise dans on endroit approprié. Puis, sa carapace, sous laquelle a commencé à se former la nouvelle cuticule, se fend au niveau du thorax et se détache. Le nouvel exosqoelette durcit au contact de l'air et, en quelques heures, l'hexapode peot reprendre ses activités habituelles.
Ces mues n'ont pas d'impact sur son aspect morphologique. Une mue particulière, la mue imaginale, dote l'aptère d'organes sexuels fonctionnels. Devenu adulte, il peut alors se reproduire. Chez les collemboles, la capacité de reproduction apparaît
seulement trois semaines après la sortie de l'œuf. Le poisson d'argent, dont la dorée de vie moyenne est de trois ans, mais qui peut atteindre une longévité de huit ans, met entre deux mois et trois ans pour devenir adulte.
Les aptères ont la particularité de muer encore après l'apparition de la maturité sexuelle. Les collemboles grandissent avec les premières mues, puis ont tendance à rapetisser en muant vers la fin de leur vie. Le record du nombre de mues observées chez un animal en captivité est de quatre-vingt pour un poisson d'argent. À l'opposé, les diploures ne vivent qu'une ou deux mues au coors de leur existence.
«
                                                                                                                            fourmi, 	en se détachant.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ils arrivent 	à 	déceler 	les mouvements 	d'air 	pouvant 	annoncer 	une 	menace, 	par 	des 	sortes 	de détecteurs 	formés 	de petits 	cils 	présents 	à la surface 	du corps.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ils y 	réagissent 	en se déplaçant 	dans 	le sens 	opposé 	à la source 	du courant 	d'air	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les 	archéognathes 	utilisent 	leurs 	cerques 	terminaux 	comme 	appareil 	de saut, 	et 	se propulsent 	par 	contraction 	du thorax 	et de l'abdomen.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
MJi!.J,!I!§i!o]/1 
Les aptères 	sont 	ovipares 	: les femelles 	pondent 	des 	œufs.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Dans 	la plupart 	des 	cas, 	les œufs 	sont 	issus 	d'une 	reproduction 	sexuée, 	par 	rencontre 	entre 	un spermatozoïde 	d'un 	individu 	mâle 	et un ovule 	d'un 	individu 	femelle	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les aptères, 	primitifs, 	ne s'accouplent 	pas 	directement.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les spermatozoïdes 	sont 	regroupés 	en amas 	dans 	un petit 	sac 	protecteur	, le spermatophore.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	mâle 	s'en 	sépare 	pour 	le présenter 	à la 	femelle, 	sans 	qu'il 	y ait contact 	direct 	entre 	les deux 	partenaires.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La fécondation 	est interne	: lorque 	le 	spermatophore 	éclate 	dans 	l'appareil 	génital 	femelle, 	les spermatozoïdes 	qu'il 	contenait 	fécondent 	les œufs.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Certains 	mâles 	aptères 	ont 	mis 	en place 	diverses 	stratégies 	pour 	pouvoir 	féconder 	les 	femelles.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Un des 	objectifs 	poursuivis 	est celui 	d'éviter 	le dessèchement 	du 	spermatophore.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	mâles 	collemboles, 	selon 	le cas, 	déposent 	au hasard 	leurs 	spermatophores 	qui émettent 	une 	odeur 	particulière 	reconnue 	par 	les 	femelles.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le mâle 	les mange 	quand 	la 	femelle 	ne les a pas 	fécondés 	et en 	dépose 	de nouveaux, 	plus 	attractifs.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ils 	peuvent 	également 	déposer 	leurs 	spermatophores 	en cercle 	autour 	d'une 	femelle 	tout 	en la conduisant 	à les 	utiliser 	pour 	la fécondation, 	grâce 	à une 	parade 	sexuelle 	: au cours 	de celle-ci, 	il 	s'accroche 	à ses antennes, 	ou frotte 	sa 	tête 	contre 	la tête 	de sa partenaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	collembole 	mâle 	de Podurtl 	Dqutltictl	, 	
dépose 	les spermatophores 	en demi	cercle 	après 	quoi 	il cherche 	une 	femelle 	qu'il 	pousse 	vers 	ceux-ci.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le poisson 	d'argent 	mâle 	tend 	un 	véritable 	piège 	aux 	femelles	: il tisse 	un 	fil qu'illaisse 	pendre 	vers 	le sol et au 	bout 	duquel 	il place 	le spermatophore.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Au moment 	où les cerques 	d'une 	femelle 	entrent 	en contact 	avec 	le petit 	sac, 	elle 	l'introduit 	dans 	son 	ouverture 	génitale.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cependant 	la reproduction 	sexuée 	n'est 	pas 	l'unique 	mode 	de 	reproduction 	rencontré 	chez 	les 	aptères	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Chez 	quelques 	espèces 	de 	collemboles	, les femelles 	parviennent 	à s'affranchir 	de la présence 	des 	mâles, 	et donnent 	parfois 	naissance 	à des 	œufs 	par 	un mode 	de reproduction 	particulier 	: la parthénogenèse	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il 	permet 	le développement 	d'un 	individu 	à partir 	d'un 	seul 	gamète	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dans 	ce cas, 	les individus 	issus 	de ce mode 	de 	reproduction 	sont 	tous 	des 	femelles.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les femelles 	poisson 	d'argent 	pondent 	souvent 	dans 	les fissures, 	des 	œufs 	
ovales 	et blanchâtres	.
                                                            
                                                                                
                                                                    La ponte, 	qui 	se déroule 	sur 	plusieurs 	semaines	, au 	rythme 	d'un 	à trois 	œufs 	par 	jour, 	peut 	aboutir 	à un nombre 	d'oeufs 	très 	variable, 	allant 	de vingt 	à quelques 	centaines.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les oeufs 	seront 	ensuite 	déposés 	individuellement 	ou par 	petits 	paquets 	de deux 	ou trois, 	comme 	le 	font 	aussi 	les femelles 	collemboles.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ils éclosent 	au bout 	d'une 	durée 	allant 	de trois 	à six semaines	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Chez 	certaines 	espèces 	de collembo	les, les femelles 	enrobent 	leurs 	œufs 	de différentes 	substances 	afin 	de les protéger 	de la 	sécheresse 	et des 	prédateurs	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Les aptères 	ont 	la particularité 	d'être 	amétaboles	: le jeune 	qui sort 	de l'œuf 	ressemble 	à l 'adulte, 	mais 	en plus 	petit 	et sans 	organes 	génitaux 	fonctionnels.
                                                            
                                                                                
                                                                    	À 	la différence 	de nombreux 	arthropodes, 	ils ne subissent 	pas 	de métamorphose, 	et ne passent 	donc 	pas 	par 	un stade 	larvaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La croissance 	du jeune 	aptère 	s'effectue 	par 	mues 	successives	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Son 	exosquelette, 	constitué 	d'une 	carapace 	rigide 	et peu 	extensible 	qui l'empêche 	de grandir 	progressivement, 	devient 	rapidement 	trop 	petit.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les aptères 	doivent 	donc 	en changer 	régulièrement.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En fonction 	de différents 	fadeurs, 	une 	hormone 	de mue, 	l'ecdysone	, est 	libérée 	par 	les glandes 	de mue 	et va 	initier 	le processus.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Tout 	d'abord 	l'animal 	s 'immobilise 	dans 	un endroit 	approprié.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Puis	, sa carapace, 	sous 	laquelle 	a commencé 	à se former 	la 	nouvelle 	cuticule, 	se fend 	au niveau 	du thorax 	et se détache.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le nouvel 	exosquelette 	durcit 	au contact 	de l'air 
et 	en quelques 	heures, 	l'hexapode 	peut 	reprendre 	ses activités 	habituelles	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ces 	mues 	n'ont 	pas 	d'impact 	sur son 	aspect 	morphologique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Une 	mue 	particulière	, la mue 	imaginale	, dote 	l'aptère 	d'organes 	sexuels 	fonctionnels.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Devenu 	adulte	, il peut 	alors 	se 	reproduire	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Chez 	les collemboles, 	la 	capacité 	de reproduction 	apparaît 	seulement 	troi s semaine s 	après 	la sortie 	de l'œuf	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le poisson 	d'argent, 	dont 	la 	durée 	de vie moyenne 	est de trois 	ans, 	mais 	qui peut 	atteindre 	une 	longévité 	de huit 	ans, 	met 	entre 	deux 	mois 	et 	trois 	ans 	pour 	devenir 	adulte.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les aptères 	ont 	la particularité 	de muer 	encore 	après 	l'apparition 	de la maturité 	sexue	lle.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les collemboles 	grandissent 	avec 	les premières 	mues, 	puis 	ont 	tendance 	à rapetisser 	en muant 	vers 	la 	fin de leur 	vie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le record 	du nombre 	de 	mues 	observées 	chez 	un animal 	en 	captivité 	est de quatre-vingt 	pour 	un 	poisson 	d'argent.
                                                            
                                                                                
                                                                    	À l'opposé, 	les 	diploures 	ne vivent 	qu'une 	ou deux 	mues 	au cours 	de leur 	existence	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
RÉPARTITION 	GÉOGRAPHIQUE 	ET MILIEU 	DE VIE 	
Les 	hexapodes 	aptères 	sont 	présents 	sur l'ensemble 	du globe 	terrestre, 	à 	l'exception 	de la pleine 	mer	.
                                                            
                                                                                
                                                                    ils ont 	colonisé 	quasiment 	tous 	les milieux, 	mais 	vivent 	de préférence 	dans 	les 	zones 	humides.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les aptères 	évoluent, 	pour 	la plupart, 	à la surface 	de la terre 	ou dans 	le sol.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les collemboles 	vivent 	dans 	les feuilles 	mortes 	en décomposition, 	dans 	la 	
Cycle 	de 	reproduction 	du 	poisson 	d'argent 	
"	--~ 	Repérage 	du 	' .
                                                            
                                                                                
                                                                    	spermatophore 	7? 	r .
                                                            
                                                                                
                                                                    	
l'	~ 	
a 	
Eclosion 	
végétation 	et dans 	les cavernes.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	diploures 	fréquentent 	également 	la 	mousse	.
                                                            
                                                                                
                                                                    On rencontre 	des 	lépismes 	(poissons 	d'argent) 	sous 	les pierres, 	dans 	les nids 	des 	termites 	et des 	fourmis	.
                                                            
                                                                        
                                                                    Les archéognathes, 	comme 	par 	exemple 	Machilis 	polypoda	, vivent 	principalement 	dans 	les rocailles, 	sur 	les côtes 	rocheuses 	ou les falaises	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les collemboles 	ont 	colonisé 	une 	partie 	du milieu 	aquatique	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Certaines 	espèces 	vivent 	dans 	les eaux 	douces 	stagnantes	; 	c'est 	le cas de la représentante 	la plus 	familière 	des 	collemboles, 	la puce 	d'eau	.
                                                            
                                                                                
                                                                    D'autres 	prospèrent 	dans 	les 	eaux 	salées 	du littoral 	ou dans 	les 	glaciers 	(la puce 	des 	glaciers 	/sotoma 	sa/tans	, en est un bon 	exemp	le).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les zygentomes 	et les collemboles 	fréquentent 	également 	les habitations	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les premiers 	prospèrent 	dans 	les pièces 	humides, 	tandis 	que 	les seconds 	trouvent 	des 	milieux 	de vie favorables 	dans 	les pots 	des 	plantes 	d'intérieur	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	On rencontre 	certaines 	espèces 	de 	collemboles 	dans 	des 	milieux 	extrêmes, 	sur les parois 	de volcans	, dans les 	neiges 	fraîches 	de l'Himalaya 	ou dans 	les déserts 	australiens	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Des 	individus 	ont 	même 	été récolté	s à 6 000 	rn 	d'altitude 	sur le mont 	Everest! 	Ils 	résistent 	aussi 	bien 	à des 	température	s 	très 	basses 	qu'à 	des 	températures 	très 	élevées	, avoisinant 	les quarante 	degrés.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Bien 	qu'ils 	préfèrent 	les milieux 	humides, 	on trouve 	des 	espèces 	de 	collemboles 	en milieu 	sec.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elles 	sont 	généralement 	recouvertes 	d 'écailles 	ou 	de soies, 	parures 	qui leur 	permettent 	d'éviter 	les pertes 	en eau.
                                                            
                                                                                
                                                                    	D'autres 	espèces 	parviennent 	à résister 	à de 	longues 	périodes 	de sécheresse, 	en 	modifiant 	leur 	métabolisme 	et entrant 	dans 	une 	phase 	de vie ralentie	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Leur 	apparence 	est si différente 	que 	les 	spécia	listes 	les ont 	d'abord 	identifiées 	comme 	de nouvelles 	espèces	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Lorsque 	les conditions 	redeviennent 	favorables, 	les collemboles 	reprennent 	leur 	forme 	normale.
                                                            
                                                                                
                                                                    
RÉGIME 	ALIMENTAIRE 	ET INTÉRÊT 	ÉCOLOGIQUE 	
Les aptères 	font 	partie 	intégrante 	de la 	microfaune 	du sol, sur lequel 	ils ont 	un 	effet 	bénéfique 	en l'enrichissant, 	par 	
Ponte 	
décomposition 	de la matière 	organique	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La plupart 	des 	aptères 	-collemboles	, 	diploures 	et protoures 	-se 	nourrissent 	de matières 	végétales 	ou animales 	en 	décomposition.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le régime 	alimentaire 	des 	collembo	les se compose 	également 	de champignons, 	de bactéries 	et de 	petits 	animaux	, comme 	des 	vers 	ou 	des 	rotifères, 	invertébrés 	rencontrés 	dans 	les milieux 	humides	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les 	espèces 	vivant 	au sol ou grimpant 	aux 	arbres 	consomment 	aussi 	des 	végétaux 	et du 	pollen	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dans 	de rares 	cas, des 	espèces 	s'attaquent 	à des 	cultures	, devenant 	nuisibles.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Au Canada, 	Bourletellia 	hortensis 	s'en 	prend 	aux 	framboisiers 	et aux 	fraisiers	.
                                                            
                                                                                
                                                                    En Belgique, 	Onychiurus 	armatus	, qui vit sous 	terre	, s'attaque 	aux 	graines 	de betterave	, tandis 	que 	son 	cousin 	terrestre, 	Sminthurus 	viridis, 	dévore 	les feuilles.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Une 	dernière 	espèce 	préfère 	les cultures 	de luzerne 	en 	Australie 	et Nouvelle 	Zélande	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les collemboles 	ont 	ainsi 	un régime 	alimentaire 	varié, 	une 	espèce 	est 	même 	capable 	de digérer 	du DDT, 	un 	puissant 	insecticide 	! Les zygentomes	, 	également 	polyphages	, consomment 	de 	la colle	, du papier	, du cuir, 	de la soie	, 	des 	tissus, 	qu'ils 	digèrent 	grâce 	aux 	bactéries 	vivant 	dans 	leur 	tube 	digestif	, 	et diverses 	denrées 	alimentaires.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ils 	s'alimentent 	la nuit 	et peuvent 	vivre 	sans 	nourriture 	pendant 	un an.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les 	diploures 	eux 	sont 	détritivores: 	ils 	consomment 	des 	déchets 	organiques.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Comme 	pour 	les collemboles	, certaines 	espèces 	sont 	prédatrices, 	et s'attaquent 	à de petits 	arthropodes	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ces 	aptères 	contribuent 	à réguler 	les populations 	des 	individus 	qu'elles 	consomment, 	et 	représentent 	elles-mêmes 	une 	source 	de nourriture 	pour 	certains 	acariens, 	insectes, 	araignées, 	et petits 	poissons.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Les archéognathes 	consomment 	les 	algues 	rejetées 	par 	la mer, 	ou des 	lichens	, organismes 	résultant 	de 	l'association 	entre 	une 	algue 	et un 	champignon, 	pour 	les populations 	vivant 	en altitude.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Introduction dans 	l'ouverture 	génitale 	
Fécondation 	
UTILISATION 	DANS 	LA 	RECHERCHE 	SCIENTIFIQUE 	
Les 	collemboles 	sont 	utilisés 	pour 	la 	recherche 	scientifique 	en tant 	que 	bio-indicateurs 	de pollution.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ils 	permettent 	aux 	chercheurs 	d 'étudier 	l'effet 	de substances 	chimiques 	fréquemment 	utilisée	s en agriculture, 	et en particulier 	d'insecticides, 	sur la 	faune 	du sol.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La plupart 	de ces 	composés, 	qui sont 	destinés 	à détruire 	les insectes 	ravageurs	, agissent 	sur 	l'hormone 	déclenchant 	la mue	, 	l'ecdysone: 	les indivi	dus restent 	au 	stade 	juvénile 	ce qui diminue 	fortement 	la démographie 	de ces populations	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	L'objectif 	de ces étude	s est de connaître 	l'influence 	des 	insecticides 	sur les 	organismes 	du sol bénéfiques 	pour 	les cultures.
                                                            
                                                                                
                                                                    	On utilise 	souvent 	le 	collembole, 	aptère 	représentatif 	de 	cette 	faune.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les chercheurs 	prélèvent 	des 	portions 	de sol où ils placent 	un petit 	nombre 	de jeunes 	collemboles 	qu'ils laissent 	évoluer 	pendant 	un à deux 	mois	, 	dans 	des 	conditions 	de développement 	optimales.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Au terme 	d e cette 	période	, 	ils comptent 	le nombr	e d'individus 	et d 'œufs 	présents 	tout 	en 	s'intéressant 	à leur 	m orphologie	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Si le nombre 	de collembo	les n'a pas 	évolué, et qu'ils 	sont 	toujours 	à un 	stade 	juvénile	, ils en concluent 	que 	le sol est pollué, 	et que 	les espèces 	bénéfiques 	sont 	mena	cées.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ces 	études 	entrent 	dans 	le domaine 	de l'écotoxicologie, 	qui vise 	à évaluer 	l 'impact 	des 	produits 	chimiques 	sur notre 	environnement.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les collemboles 	sont 	également 	utilisés 	dans 	d'autres 	études 	scientifiques	, comme 	l'analyse 	de l'effet 	des 	conditions 	environnementales 	sur le vieillissement, 	le comportement 	et la dynamique 	des 	populations, 	ou comme 	organismes-modèle 	dans 	l'étude 	de la décomposition 	et du lessivage 	des 	nutriments 	dans 	les litières 	de feuilles.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Plusieurs 	éléments 	participent 	à ce succès 	en 	recherche 	scientifique: 	ils sont 	faciles 	à élever 	en laboratoire	, leur 	maturité 	sexuelle 	est rapidement 	atteinte	, 	et leur 	taux 	de reproduction 	est 	assez 	important..
                                                                                                                    »
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