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Plasmide (svt)

Publié le 11/02/2012

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En 1958, les Français F. Jacob et E. Wollman inventaient le terme d'épisome pour désigner des éléments génétiques extrachromosomlques qui peuvent se multiplier de façon autonome dans le cytoplasme d'une cellule bactérienne, ou bien en association avec son chromosome. Il s'agissait en fait d'un type particulier de déterminant génétique extrachromosomique : les plasmides....

« par isolement de mutants -est particulièrement redou­ table au cours de certaines épidémies.

5 Quelques espèces bactériennes ont la propriété de synthétiser des polypeptides antibiotiques (colicines), qui tuent des bactéries apparentées, mais contre lesquelles elles sont, elles-mêmes, immunisées.

Le facteur C, res­ ponsable génétique de la synthèse des collclnes, se comporte à beaucoup d'égards comme le facteur R.

Il permet, notamment, la conjugaison bactérienne, et, par­ tant, son acquisition par des bactéries qui en sont dépourvues.

6 Le facteur F (F : fertilité) confère le caractère cc mâle » au collbaciUe qui le possède.

Libre dans le cytoplasme, il se multiplie de façon autonome par rapport au chromo­ some en investissant le mâle de la propriété de conju­ guer.

Dans cette opération, seul le facteur F est transmis à la cellule réceptrice.

Associé avec le chromosome, il transforme le mâle en « supermâle » en ce sens que, pendant la conjugaison, il contribue, de façon obscure, à l'injection de la plus grande partie du matériel génétique dans la bactérie réceptrice.

7 L'ADN du facteur F contient les gènes gouvernant les transformations de la paroi bactérienne nécessaires à l'acte de la conjugaison.

Par bien des aspects, les plas­ mides rappellent le comportement de l'ADN de virus chez les bactéries.

Quelques spécialistes pensent même que la rudimentaire sexualité bactérienne n'est en fait, qu'une sorte de maladie, inventée par un virus pour perpétuer sa propre espèce.. »

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