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SVT: Vaccination

Publié le 22/02/2012

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Moyen de prévention contre les maladies infectieuses, consistant à administrer un vaccin. Le vaccin est une préparation médicale capable, une fois injectée au patient, de sensibiliser l'organisme à un agent pathogène pour augmenter la rapidité et l'efficacité de la réponse immunitaire.

« PRÉVENIR PLUTÔT QUE CiU~RIR Les vaccins sont essentiels pour nous prémunir contre certaines maladies: la vaccination , c'est-à-dire l'administration de ces substances , provoque une stimulation durable de nos propres défenses.

Notre organisme est alors beaucoup mieux armé contre les maladies concernées , qui ne peuvent se déclarer .

Si, dans les pays industriels , il faut se plonger dans le passé (ci-dessus la fièvre j11une à Valence en 1804) pour comprendre tout le bénéfice de cette prévention, dans certains pays en développement on constate hélas encore les conséquences désastreuses d 'une couverture vaccinale insuffisante .

fermiers touchés par la variole de la vache (cow -pox ou« picote ») n'étaient jamais atteints par la variole, ce médecin britannique tenta la vaccination d'un jeune garçon , James Philips .

Il préleva sur la main d 'une vachère , Sarah Niemes , le contenu d'une pustule qu'il déposa par scarifications sur le bras du garçon .

Jenner eut toutes les difficultés à faire valoir ses travaux auprè s de la communauté médicale , mais l'idée de la vaccination faisait désormais son chemin .

Il fallut attendre les travau x de Robert Koch (médecin allemand , 1843 -1910 ), découvreur du bacille de la tuberculose et du vibrion cholérique , et ceux du Français Louis Pasteur (1822-1895 ) pourvoir l'essor de la vaccination et la naissance d 'une nouvelle discipline , 1-----------~ la microbiologie , c'est-à-dire l'étude des micro -organismes (bactéries , virus , protozoaires ).

Les hommes ont remarqué depuis l'Antiquité qu'une résistance pouvait être acquise contre les maladies .

On savait par exemple , que la peste ne touchait jamais une seconde fois ceux qui avaient survécu à une première attaque .

Dans les pays du golfe Persique, on tentait de se protéger de la leishmaniose (une maladie parasitaire) en préparant une application à partir d 'une lésion d'un malade.

Les Chinois vaccinaient contre la variole dès le;( siècle , en introduisant dans la narine d'un enfant un fragment de croûte provenant d'une vésicule d'une personne atteinte d'une forme bénigne de la maladie.

Cette pratique, la variolisation , a été diffusée en Inde et dans l'Empire ottoman.

La variolisation ne fut connue en Europe qu'à partir du XVI' siècle.

Au début du XVIII' siècle , la femme de l 'ambassadeur de Grande-Bretagne à Constantinople, lady Mary Montague , tenta de faire appliquer la technique de variolisation locale au Royaume-Uni , mais elle ne fut guère entendue .

L'étape décisive fut franchie par Edw11rd Jenner (1749-1823) .

En 1796, observant que les Suite à une erreur de manipulation effectuée en son absence (et dont il sut tirer tous les enseignements ), Pasteur mit au point son premier vaccin , contre le choléra des poules , ainsi que la technique d 'atténuation de virulence des germes par cultures successives : les micro-organismes ainsi rendus inoffensifs étaient aptes à entrer dans la préparation des vaccins .

En 1885, il effectuait le premier essai thérapeutique sur l'homme , en vaccinant contre la rage un jeune berger, Joseph Meister.

Dès lors, l'ère de la vaccination était ouverte.

Les découvertes de germes pathogènes allaient se succéder , parallèlement à la mise au point de traitements et de vaccins contre les maladies infectieuse s.

PRINCIPE DE LA VACCINATION Les vaccins agissent sur l'immunité , le système de défense de l'organisme .

Deux propriétés du système immunitaire sont mise s à profit dans la vaccination: la spécificité et la mémoire .

MOBILISATION DES CEUULES IMMUNITAIRES Lors d'un premier contact avec un germe , des globules blancs du sang à fonction immunitaire , les lympho cytes B, produisent des anticorps , substances dont le rôle est de détruire l'intrus .

Si le germe se présente à nouveau , d 'autres lymphocytes , les lymphocytes B à mémoire , réagissent très rapidement en produisant une grande quantité d'anticorps .

Le développement et la gravité de la maladie dépendent en grande partie de cette confrontation .

Le principe de la vaccination repose sur l'Inoculation d'un germe à la virulence atténuée , ou d'une partie du germe, pour simuler la première rencontre .

Ainsi , les lymphocytes B sont prêts à accueillir le véritable germe.

En cas d'invasion, ils reconnaissent rapidement l'intrus et provoquent une réaction beaucoup plus importante qu'en l'absence de vaccination préalable.

La réponse des lymphocytes étant spécifique à un germe donné , il faut mettre au point un vaccin pour chacun , pour chaque malad ie.

TYPES DE VACCINS Selon la nature de l'antigène (la substance portée par les germes infectieux qui provoque la réaction immunitaire) servant de base à leur fabrication , on distingue différents types de vaccins .

Le vaccin atténué vivant est conçu à partir de micro -organismes dont la virulence a été diminuée de manière à ce qu'ils se développent dans le corps du patient sans provoquer les symptôme s de la maladie (exemples : fièvre typhoïde , tuberculose , varicelle , polio , rougeole , choléra , grippe , oreillons , fièvre jaune) .

Depuis les années 1990 , l'atténuation de la souche peut être effectuée par génie génétique .

Le vaccin entier tué est conçu à partir d 'un micro-organisme total qui n'est plus vivant.

Il ne peut donc plus se multiplier dans l'organisme de la personne vaccinée (exemples : choléra , polio , rage , fièvre typhoïde, encéphalites , coqueluche , grippe ).

Le vaccin par fraction est constitué d 'une partie seulement du micro­ muscles) .

Dans le premier cas, l'injection est effectuée au niveau de l'épaule (sus-scapulaire) ou dans le haut du bras (région du deltoïde ).

Dans le second cas, elle est réalisée dans le quart supérieur externe de la fesse .

Pour le BCG (Bacille bilié de Calmette et de Guérin , vaccin contre la tuberculose ), par exemple , l'injection est intradermique, réali sée à la face postérieure du bras .

Ce vaccin peut également être administré par scarification (incision de la peau) et d épôt du liquide vaccinal sur la plaie , ou au moyen d 'une bague à piqûres multiples.

Seul le vaccin contre la poliomyélite bénéficie d'une forme d'administration orale .

Il suffit alors de déposer le vaccin sur un sucre et de le laisser fondre dans la bouche.

EFFETS SECONDAIRES Dans la grande majorité des cas, les effets secondaires sont de faible intensité même s 'ils surviennent assez fréquemment.

Quant aux accidents graves , ils sont rarissimes , compte tenu du nombre de vaccinations effectuées .

La vaccination peut entraîner une poussée de fièvre mais elle n'est pas systématique.

Cette réaction de l'organisme est à priori normale puisque la vaccination est censée simuler une contamination par l'agent infectieux.

En cas de fièvre modérée, la prescription d 'un simple antipyrétique est suffisante .

Toutefois, si ce symptôme persiste plus d'un jour ou deux, ou si la température corporelle est supérieure à 39,5 oc.

il est prudent d 'en informer un médecin .

RouGEURS La zone de l'injection peut présenter une rougeur et une grosse ur, légèremen t douloureuses au toucher.

Elles sont consécutives à la réaction de l'organisme et, habituellement , se résorbent assez rapidement.

Ces symptômes peuvent être soulagés avec du paracétamol.

L'Intervention d'un médecin est nécessaire si le diamètre de la rougeur dépasse 3 cm, si elle suppure ou si elle perdure .

SYMPT6MES INFECTIEUX Parfois, le vaccin entraîne l 'apparition de symptômes proches de ceux de la maladie , mais d 'intensité moindre .

Cette manifestation est généralement bénigne et sans conséquences .

RtACTION AlLERGIQUE Les vaccins renferment différents composants vis-à-vis desquels une allergie peut se développer .

Cette complication est relativement rare, mais peut être grave .

Les symptômes sont ceux observés lors d'allergies classiques : une manifestation cutanée, sous forme de roug eur ou d'urticaire, des difficultés respiratoires, des troubles tensionnels et cardiaques , des vertiges ...

Les personnes allergiques à l'œuf (qui sert parfois de substrat aux cultures d 'agents viraux) doivent être vaccinées sous surveillance médicale .

1885 contre la tuberculose 1913 contre la diphtérie 1923 contre la 1954 organisme tué.

Les fractions choisies , f-----------....1.------------l composées de sucre s ou de protéines , sont sélectionnée s par leur fort pouvoir immunogène (exemples : infections à haemophilus , hépatite B, coqueluche) .

LE CALENDRIER DES VACCINATIONS EN FRANCE dès le 1" mois à partir de 2 mois contre la gnppe 1957 Le vaccin à antitoxines est const itué 1------~ +__: ...:.__...:.__ :..__:_ _ __:_:_...:.___:_ _______ -l L'exemple du par les toxines , des substances à partir de 12 mois Congo nocives produites par le micro- organisme vivant pendant l'infection ~;;tre;JG~ïS;;~ÎD;;;~rie:-léla;;;;;;:-;;J;;;;;;Ii";i;].";;,;;ï-- -1 (RDC) (exemple: tétanos , diphtérie ).

1 Le vaccin à virosome s est constitué en 1980 de vésicule s microscopiques 15 ot.0 contenant les antig ènes, micro - 6 ans Diphtérie , tétanos , poliomyélite, 2' rappel 11 organismes ou fragments de micro - Rougeole, oreillons, rubéole si besoin des enfants organismes (exemples : grippe , entre 11 et 13 ans Diphtérie , tétanos, poliomyélite, 3' rappel vaccinés hépatite A).

Rougeole , oreillons, rubéole (rattrapage) contre la Hépatite B Épreuve tuberculinique poliomyélite MODES D 'ADMINISTRATION l------ -1f--:-:--:--_:_-----,,- ----,...:.....------ -l 1990 "'n:..:ex"'is"'te'"'d 7.i';;ffé'ë'r"'en"'ts"'m=od7e "'s'----- entre 16 et 18 ans Diphtérie, tétanos, poliomyélite, 4' rappel en d'administration des vaccins , mais la 1--:--:-~--- 1-::-Ru-:-b_é_o_le,_:p_o-:-u_r l_es_:j-:-eu_n_es_fe_m,-m_es---,-n _on_ v_ a_cc_in_é_e _ s --1 34 % plupart d 'entre eux sont injectés soit à partir de 18 ans Tétanos, poliomyélite, rappel tous les 10 ans en 2000 en sous-cutané (sous le derme), soit Rubéole , pour les jeunes femmes non vaccinées 41 Ofo en intramusculaire (dans les l---à- p_a_rll_· r -de-65 _ a_ n_s _ I-G-rip_ p_ e _, t --'o -us_ l_es_a_:n_s-- -------- -1. »

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