Travail svt paludisme
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« Les symptômes : Lorsque la maladie est dite "simple", le patient souffre essentiellement de fièvre , de frissons, de céphalées et de douleurs musculaires , à l’image d’un syndrome grippal. Souvent, des troubles digestifs (anorexie, nausées, vomissements, diarrhée) et une fatigue (asthénie) apparaissent simultanément. Le paludisme dû à P. falciparum (et dans une moindre mesure à P. vivax) peut être compliqué par l’atteinte d’un organe vital : on parle alors de paludisme grave. Il apparaît d’emblée ou bien par absence ou retard de traitement. Le patient peut alors présenter une prostration, une détresse respiratoire, une perte de conscience, une insuffisance rénale. Des complications neurologiques (troubles du comportement, convulsions, coma) sont aussi parfois observées, qui peuvent entraîner la mort ou laisser des séquelles durables, notamment chez les enfants. Face à des symptômes évocateurs du paludisme, des tests de diagnostic rapide sont disponibles. Ils sont proposés dès que l’on suspecte un cas de paludisme : une goutte de sang prélevée au bout du doigt du patient est déposée sur une bandelette réactive qui change de couleur en cas d’infection par un Plasmodium. Pour les voyageurs revenant d’une zone d’endémie, le diagnostic est aussi confirmé par l’observation d’un échantillon de sang au microscope. L’ampleur de la mortalité est principalement liée au retard ou à l’insuffisance de prise en charge. Un traitement précoce permet de réduire de façon significative la fatalité de la maladie. Son impact géographique : Le paludisme sévit depuis des milliers d’années dans les zones marécageuses de l’ensemble du globe. Dans les pays du Sud, en revanche, la lutte contre le paludisme est une gageure. Pour autant, l’action des organisations internationales, le financement des moyens de lutte par le Fonds mondial et l’implication d’ONG et d’acteurs locaux ont permis un certain nombre de succès ces dernières années. L’épidémiologie de la maladie s’améliore mais reste préoccupante : entre 2000 et 2019, le nombre d’infections au niveau mondial est passé de 238 à 229 millions et le nombre de décès en découlant de 736 000 à 409 000, un chiffre qui tend à se stabiliser. Près de 95% des cas et de la mortalité concernent l’Afrique. Les autres cas se concentrent dans les régions d’Asie du Sud-Est et d’Asie Centrale (Inde), et plus faiblement en Amérique du Sud amazonienne. Une personne qui vit dans une zone d’endémie peut être atteinte plusieurs fois par la maladie, suite à des infections successives. Cependant, le paludisme est partiellement immunisant : les symptômes sont de moins en moins sévères au fil des expositions. Le risque de paludisme grave concerne donc d’abord les jeunes enfants (67% des décès de paludisme dans le monde en 2019) et les voyageurs qui se rendent pour la première fois dans ces régions. Les femmes enceintes peuvent développer des complications spécifiques (anémie aggravée). Le parasite perturbe en outre les échanges qui ont lieu au niveau du placenta. Ces femmes sont ainsi exposées à un risque élevé d’ avortements spontanés et d’ accouchements prématurés . On estime que chaque année dans le monde, environ 800 000 enfants naissent avec un poids trop »
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