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La frontalité dans l'art égyptien

Publié le 13/10/2013

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L'art égyptien est recon-naissable entre tous. A nos yeux, il est caracté-risé par cette curieuse représentation du corps humain où le profil do-mine sans pour autant exclure la figuration de face de certains élé-ments (l'oeil et les épau-les). Comment faut-il comprendre l'usage épi-sodique de la frontalité dans un système dominé par la latéralité ?

« grés.

Enfin, on ne peut évo­ quer la question de la fron­ talité dans l' écriture égyp­ tienne sans parler du signe du visage, à la fois phono­ gramme qui note le son her et logogramme pour «face, visage», qui ne pouvait être représenté autrement qu'en projection fontale If .

Tep, la tête est en revanche logique­ ment de profil 6).

Une expression du mouvement L a frontalité est utilisée dans les grandes scènes dé­ corant les parois des tombes et des temples.

Là encore , si la latéralité prédomine, la fron­ talité est employée à l'occa­ sion pour créer une rupture dans l'image.

Elle se rencontre ainsi régulièrement dans les scènes de massacre des enne­ mis figurant sur les pylônes des temples.

Le roi saisit d'une main une grappe d'adversai­ res qu'il s'apprête à frapper de l' arme qu'il tient dans l' autre main.

Immanquablement, le visage d'un des ennemis est de face.

La rupture ainsi créée a pour but d'opposer le mon ­ de chaotique des adversaires au monde ordonné de l'Égyp­ te.

Elle rend aussi palpable la terreur des rebelles.

La frontalité peut être utili­ sée dans d'autres motifs, tels que les scènes de banquets dans les tombes, où une des musiciennes est parfois en partie de face.

La rupture créée ici une idée de mouve­ ment qui sied parfaitement à l'ambiance festive .

Cet usage de la frontalité serait toute­ fois spécifique d'une école thébaine de peinture en vi­ gueur sous la XVIII° dynastie.. »

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