Devoir de Philosophie

Art nouveau et Art déco au parfum égyptien

Publié le 18/03/2014

Extrait du document

C'est le retour du sphinx et l'apparition d'un nouveau thème décoratif voué au plus grand succès : le scarabée. La manufacture Wedgwood & Sons adopte Des thèmes égyptisants pour ses faïences, tandis que les frères Muller, en France, ou la firme Tiffa¬ny, aux États-Unis, éditent de mystérieuses lampes scara-bées en verre marbré. Bou-cheron et Lalique produisent broches, pendentifs et épin¬gles à cravate scarabées. Tif¬fany se spécialise par ailleurs dans la fabrication de garni-tures de cheminées : pen-dules ornées de sphinx ailés et flambeaux ou obélisques. La firme anglaise Liberty dé¬pose en 1884 au Patent Offi¬ce des modèles de sièges co¬piés de meubles égyptiens conservés au British Museum. Son Thebes Stool est ainsi vendu et exporté jusqu'à la la Première Guerre mondiale. Cette fabrication industrielle témoigne de la démocratisa¬tion de l'égyptomanie. Les artistes transposent ainsi, à travers des copies ou des formes résolument origi¬nales, les thèmes égyptiens traditionnels dans les objets les plus divers. A Paris, Sarah Bernhardt porte des bijoux de scène créés par Lalique 

« d'Akhénaton à Tell el-Amar ­ na en 1887.

C'est le retour du sphinx et l'apparition d'un nouveau thème décoratif voué au plus grand succès : le scarabée.

La manufacture Wedgwood & Sons adopte Des thèmes égyptisants pour ses faïences, tandis que les frères Muller, en France, ou la firme Tiffa ­ ny, aux États -Unis, éditent de mystérieuses lampes scara ­ bées en verre marbré .

Bou­ cheron et Lalique produisent broches, pendentifs et épin­ gles à cravate scarabées .

Tif­ fany se spécialise par ailleurs dans la fabrication de garni­ tures de cheminées : pen­ dules ornées de sph inx ailés et flambeaux ou obélisques.

La firme anglaise Liberty dé­ pose en 1884 au Patent Offi­ ce des modèles de sièges co ­ piés de meubles égyptiens conservés au British Museum.

Son Thebes Stool est ainsi vendu et exporté jusqu'à la la Première Guerre mondiale.

Cette fabrication industrielle témoigne de la démocratisa ­ tion de l'égyptomanie.

Les artistes transposent ainsi, à travers des copies ou des formes résolument origi­ nales , les thèmes égyptiens traditionnels dans les objets les plus divers.

A Paris, Sarah Bernhardt porte des bijoux de scène créés par Lalique pour interpréter Cléopâtre dans la pièce éponyme de Victorien Sardou.

Cette fresque historique lance la mode du serpent fatal .

Il entre dans la composition de bijoux ou des femmes -ser­ pents de Lalique et Gautrait.

Des profils féminins égypti­ sants ornent aussi maints ca­ mées et broches, d'après des illustrations originales de Mucha.

Émile Gallé, lui, com­ bine de manière fantaisiste cobra , faucon ou profil de Cléopâtre dans une série de jardinières .

Des sculpteurs créent des personnages origi­ naux.

Émile-Louis Picault se spécialise dans ce genre en réalisant des pharaons ou des prêtresses vêtus de pa­ gnes et portant quantité de bijoux et d 'accessoires .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles