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La religion

Publié le 09/09/2014

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religion

La distinction entre religion et magie est malaisée dans la mesure 0:1 la magie, elle aussi, se meut dans la sph�re du sacré et se caractérise par une symbolique, des rites, voire des institutions. Certes, la magie est toujours active et intéressée, elle vise toujours un but, tandis que la

 

religion peut être passive, purement contemplative et totalement désin-téressée. Mais par la pri�re ou la théurgie (par exemple, l'emploi des noms divins), le croyant peut également tenter d'obtenir l'intervention, dans le sens de ses désirs, de Dieu ou des dieux, des esprits ou des saints, etc. Aussi M. Mauss a-t-il pu ramener la magie à un simple phéno-m�ne religieux peu socialisé et tendant vers le prohibé.

En réalité, il existe une différence essentielle entre religion et magie, qui réside dans la différence d'attitude entre les consciences religieuse et magique : tandis que l'attitude religieuse consiste à se pl acer dans une position d'humilité et de soumission par rapport au sacré, l'attitude magique, elle, consiste à se placer dans une situation de puissance et de coercition (ce que J.-C. Frazer nommait une = hautaine suffisance g) par rapport à ce même sacré. L'homme religieux se prosterne devant les puissances divines et les implore, l'homme magique se dresse en face d'elles et veut les contraindre.

religion

« religion peut être passive, purement contemplative et totalement désin­ téressée.

Mai s par la prière ou la théurgie (par exemple, l'emploi des noms divins), le croyant peut également tenter d'obtenir l'intervention, dans le sens de ses désirs , de Dieu ou des dieux, des esprits ou des saints, etc.

Aussi M.

Mauss a-t-il pu ramener la mag ie à un simp le phéno­ mè ne religieux peu socialisé et tendant vers le prohibé.

•En réalité, il existe une différence essentielle entre religion et magie, qui réside dans la différence d'attitude entre les consciences religieuse et magique: tandis que l'attitude religieuse consiste à se placer dans une position d'humilité et de soumission par rapport au sacré, l'attitude magique, elle, consiste li se placer dans une situation de puissance et de coercition (ce que J.-G.

Frazer nommait une •hautaine suffisance») par rapport à ce même sacré.

L'homme religieux se prosterne devant les puissances divines et les implore, l'homme magique se dresse en face d'elles et veut les contraindre.

0o Lll CRITIQUE t>E Lll REU&IOfl Quelques positions : • La critique class ique , d'Épicure aux encyclopédistes, voit dans « l'isnotance et la peur les deux pivots de toute religion ».

•Feue rbach, dans son livre L'Essence du christianisme (1841) renverse la conception de l'athéisme classique en voyant dans la religion une alié­ nation de l'essence humaine.

Dieu est l'essence humaine hypostasiée.

En adorant Dieu, l'homme s'adore lui-m ême, il adore sa propre projec­ tion dans l'absolu, sans avoir cependant conscience de vénérer sa propre essence.

• La religion n'a pas conscience de la nature humaine de son contenu; elle s'oppose plutôt à l'homme, ou du moins elle n'avoue pas que son contenu est humain.

»Mais • la foi n'est rien d'autre que la foi en la divinité de l'homme •.

•Mane, en niant, contre Feuerbach , l'existence d'une " essence géné­ rique »de l'homme et en faisant de la religion un. »

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