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1964 : Naissance de la CFDT.

Publié le 14/01/2012

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La CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens) devient la CFDT (Confédération française démocratique du travail), dans le dessein de “ réaliser un syndicalisme de masse regroupant les travailleurs et les travailleuses de toutes catégories qui veulent s’unir pour construire ensemble une société démocratique ” et non plus seulement “ réservé ” à certains d’entre eux en fonction d’un critère religieux.

 

« une société socialiste, fondée sur l'autogestion, la pro­ priété sociale des moyens de production et la planification démocratique.

4 Au 36" Congrès de !\jantes (mai 1973), la CFDT conso­ lide ses orientations de 1970 et précise sa pratique syndi­ cale.

Elle se dote d'une charte financière et décide de créer une Caisse nationale d'action syndicale (CNAS).

Elle reste seule à posséder une telle «Caisse de résistance., parmi les organisations syndicales françaises.

La CNAS a versé plus de 12 millions de francs , en 1974, pour soutenir les grévistes et les actions sur le plan Juridique.

Sur le plan international, la CFDT, membre de la Confé­ dération mondiale du Travail (CMT) qui groupe les syndi­ cats d'origine chrétienne , a contribué à la création de la Confédération européenne des Syndicats (CES) pour unifier la lutte syndicale au niveau du Marché commun.

5 L'organe dirigeant de la CFDT est le bureau national (31 membres) qui élit en son sein une commission exé­ cutive de 10 membres, composée du secrétaire général (Edmond Maire), de son adjoint, d'un trésorier (Pierre Hureau) et des responsables de secteurs.

Un conseil national, mandaté par le congrès confédéral, se réunit trois fois par an et examine, pour décision, les proposi­ tions du bureau national.

Le 37" Congrès s'est tenu du 25 au 29 mai 1976 à Annecy.

Il a consolidé les posit ions générales de la centrale, et orienté son action dans la persp~ctive des événements politiques de 1978 et de la laborieuse poursuite du front commun avec la CGT.

Mais l'attitude du PCF à l'égard du PS durant la campagne électorale a provoqué un durable ressentiment.

Sitôt les résultats connus, Edmond Maire demande audience au président Giscard d'Estaing et prône la négociation .. »

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