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communication et médiathèque

Publié le 30/12/2012

Extrait du document

il faut toujours s'interroger sur les attentes des élus, sur la configuration du territoire. Une fois que le territoire est bien connu, il faut situer l'institution sur ce territoire-là. Ce sera toujours vrai d'ailleurs. Le domaine culturel ouvre sur de nombreux métiers d'autant plus depuis la décentralisation qui apporte de plus en plus d'autonomie. Il est important de savoir ce qui se passe sur le territoire (exemple du festival de jazz de Porquerolles, la médiathèque d'Hyères a été partenaire de ce festival depuis le début). On se rend compte que le comportement du public a changé à l'égard des bibliothèques et médiathèques : usage de l'écran et d'Internet (avec ses différentes utilisations), remise en question du point de vue de Pierre Bourdieu sur la diffusion de la culture selon les classes sociales-idée de clivage culturel reproduisant clivage social ; on n'est davantage sur le paradigme développé par Bernard Lahire : « le comportement dissonant « ; il y a ainsi moins de cloisonnement, un intellectuel pourra par exemple apprécier aussi bien les produits de la culture populaire que ceux « de la haute culture « (exemple de Sartre philosophe adorant le...

« Les publics changent.

Quelle est la valeur ajoutée du métier sur le territoire ? Les attentes des trois pôles ne sont pas forcément les mêmes, il faut donc arriver à trouver un consensus et il faut une coopération .

Le pôle institutionnel est de plus en plus lâché par l’Etat.

Il faut un rapport humain plus important, le rôle social est extrêmement important.

Les bibliothèques ont un problème d’identité avec cette évolution de l’attente du public et les demandes des autres pôles.

Il y a ainsi une grosse interdépendance entre ces pôles.

Il est difficile de faire sortir de leur cadre de référence, les bibliothécaires.

Un fonds de légitimité est à réaffirmer.

Il faut valoriser l’institution à travers le capital-image c’est à dire la communication ; pour cela beaucoup d’établissements ont recours à un responsable de communication (quoiqu’il en soit le public se fera une image de l’institution à l’insu de celle-ci) mais le travail ne peut se faire que dans la durée.

Il faut alors différencier la communication institutionnelle de la communication événementielle.

La première respecte la structure de l’établissement et identifie l’institution, elle doit donc être le reflet d’une identité culturelle.

Les deux participent à l’image de la bibliothèque ou de la médiathèque.

Elles doivent être cohérentes.

Durée et transversalité sont les deux notions essentielles.

La bibliothèque est considérée comme l’équipement culturel le plus accessible et le plus démocratique pour les gens.

Le langage de l’émotion, on y accède vite ; le langage de la raison, c’est plus difficile c’est pour ça que certains aiment un Musso ou un Lévy.. »

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