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Publié le 29/11/2012

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Chap.1 - La mondialisation : aspects, facteurs et limites Le manuel élèves est le Magnard Introduction La mondialisation est un terme récent mais le phénomène est ancien ; ce sont les Grandes Découvertes au XVIème siècle qui ont ouvert la voie. Aujourd'hui, les échanges sont de plus en plus denses et variés : flux commerciaux, humains, culturels... Deux facteurs ont surtout permis à la mondialisation de s'accélérer depuis les années 1980 : le libre échange et les progrès dans les domaines des transports et télécommunications. Il existe peu d'espaces dans le monde qui sont à l'écart de ce processus. Par ailleurs, la mondialisation implique aussi qu'un espace ou une population impose ses règles au reste de la planète, ce qui entraîne des réactions et des résistances. > La mondialisation est dans de nombreux domaines bien avancée mais pourquoi est-elle inachevée ? I- La mondialisation : des flux denses et variés A- les échanges commerciaux (texte 3 p60 et doc 5) > le commerce mondial (importation et exportation X 23 depuis 50 ans) concerne trois grands groupes de produits - produits bruts, matières premières : énergie, produits agricoles, produits à faible valeur ajoutée qui sont destinés à être transformés , en pourcentage, la part de ces produits dans le commerce diminue mais pas le volume ; le pétrole représente 1/3 de ces flux - produits manufacturés : ¾ des produits échangés - les services : services technologiques qui s'exportent : mise en orbite par la fusée Ariane d'un satellite pour une entreprise étrangère ; vente de brevets, logiciels, droits d'auteurs (des films américains par exemple) - à ces trois groupes il faut ajouter le commerce illicite, difficile à chiffrer mais on estime à 15% du commerce mondial : il s'agit des contrefaçons (faux sac Vuitton, Lacoste, jeans Levis) ; des produits acheminés par circuits illégaux (cigarettes) ; enfin les produits illégaux (drogue, armes) > insérer un schéma : flux commerciaux dans le monde B- les flux humains (carte p25) > flux de réfugiés - migrations politiques, on fuit un pays car le régime en place les opprime ; le Haut Commissariat aux réfugiés en a recensé 30 millions ; aujourd'hui, on le restreint car on craint qu'elle cache une migration de nature éco > migration de travail : -elle s'explique par l'écart de niveau de vie, de salaire entre des pays (écart de 1 à 10 entre Pologne et Allemagne) , de 1 à 7 entre Mexique et EU ; ces flux sont essentiellement sud/ Nord (EU, UE) mais aussi Nord/ Nord (pays de l'est vers PI) et Sud/ Sud (vers pays pétroliers qui constitue un grand foyer d'accueil, Afrique du sud) - flux de clandestins (entre 25 et 40 millions, on estime qu'il y en a 12 millions aux EU) - conséquences des migrations pour le pays d'accueil (démographique, éco, culturel), pour le pays de départ (aide au développement grâce aux remises) > flux touristiques - en pleine expansion : 1950 = 25 M de touristes internationaux 2000 = 750 M 2015 = 1.5 milliard - l'Europe et l'Amérique du nord sont les pôles émetteurs et récepteurs de touristes mais le tourisme concerne plus de personnes et plus d'espaces : la Chine pourrait dépasser la France (aujourd'hui 1er pôle avec 76 millions de touristes) > on peut insérer un schéma à l'échelle de la méditerranée qui sera un prochain chapitre : page 320 - représenter les flux de travailleurs, touristes, UE, littoral touristique, limite N/S C- les autres flux « invisibles « > les flux de capitaux (on les estiment à 1500 milliards $ par jour qui quittent un pays pour aller dans un autre) - la monnaie : elle est devenue un marchandise que l'on vend, que l'on achète, on spécule sur le marché des changes - les IDE (investissements directs à l'étranger rachat d'entreprise à l'étranger en achetant des parts, des actions en bourse, d'immeubles, de terres (vignobles bordelais achetés par des japonais) ; ce sont surtout les FMN qui investissent directement à l'étranger - carte page 29 : le Nord accueille les ¾ des IDE, une dizaine de pays du sud se partage le reste (surtout la Chine) ; on recherche une main d'?uvre moins chère, des marchés à conquérir ...

« → flux touristiques - en pleine expansion : 1950 = 25 M de touristes internationaux 2000 = 750 M 2015 = 1.5 milliard - l’Europe et l’Amérique du nord sont les pôles émetteurs et récepteurs de touristes mais le tourisme concerne plus de personnes et plus d’espaces : la Chine pourrait dépasser la France (aujourd’hui 1 er pôle avec 76 millions de touristes) → on peut insérer un schéma à l’échelle de la méditerranée qui sera un prochain chapitre : page 320 - représenter les flux de travailleurs, touristes, UE, littoral touristique, limite N/S C- les autres flux « invisibles » → les flux de capitaux (on les estiment à 1500 milliards $ par jour qui quittent un pays pour aller dans un autre) - la monnaie : elle est devenue un marchandise que l’on vend, que l’on achète, on spécule sur le marché des changes - les IDE (investissements directs à l’étranger rachat d’entreprise à l’étranger en achetant des parts, des actions en bourse, d’immeubles, de terres (vignobles bordelais achetés par des japonais) ; ce sont surtout les FMN qui investissent directement à l’étranger - carte page 29 : le Nord accueille les ¾ des IDE, une dizaine de pays du sud se partage le reste (surtout la Chine) ; on recherche une main d’œuvre moins chère, des marchés à conquérir - là aussi, des flux de capitaux illégaux : les paradis fiscaux y jouent un rôle prédominant, ces petits états offrent une fiscalité avantageuse, secret bancaire qui empêche de remonter à l’origine de l’argent ; les îles Caïmans, sous souveraineté britannique comptent 35 000 sociétés étrangères immatriculées (autant que d’habitants) → les flux d’information , télécommunication - ces flux passent par les médias diffusés dans le monde entier grâce aux satellites (CNN) - via internet (doc 9 p29) : prédominance des EU où le plus fort taux d’abonnés, en Europe ensuite, liaisons moindre avec les pays du Sud II- Les facteurs et acteurs de la mondialisation A- les facteurs clés de la mondialisation → « suppression des frontières » (vidéo sur les unions économiques régionales) - progrès du libre échange commercial : dès la fin de la seconde guerre mondiale, sous la pression des EU, les obstacles à la libre circulation des marchandises commencent à être levé avec le GATT qui fait baisser les tarifs douaniers ; au début des années 80, le processus s’est accéléré, le GATT est devenu l’OMC : on assiste dans tous les domaines à une volonté de faire tomber les barrières protectionnistes et de plus en plus de pays cherchent à s’ouvrir à l’extérieur et s’intègrent à ce processus : Chine entre à l’OMC en 2001 ; OMC comprend 146 pays membres (Russie n’en fait pas partie, candidate) dont les ministres se réunissent tous les deux ans (Cancun, Doha), siège à Genève, intervient dans le commerce des marchandises et des services ; elle règle les différends entre les états ; les organisations à l’échelle régionale : ALENA, UE, Mercosur, ASEAN… : ces associations permettent d’avoir un large marché de consommateurs, de faire des économies d’échelle - suppression des frontières pour laisser circuler librement les hommes : espace Schengen en Europe (carte page 303) - suppression des barrières pour les flux de capitaux. »

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