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Le dernier jour d'un condamné

Publié le 03/02/2013

Extrait du document

ictor Hugo rédige ce pamphlet contre la peine de mort sans utiliser un langage diplomatique. Il renvoie le lecteur à sa conscience et essaye de le persuader avec sa stratégie argumentative. Une préface, écrite en 1932, introduit ce récit et conceptualise la pensée de Victor Hugo. Ce dernier donne des arguments logiques et rationnels qui font appel à la raison du lecteur et tente de le convaincre. Victor Hugo choisit la forme littéraire de journal intime pour développer sa thèse. Il cherche à apitoyer et attendrir le lecteur et tente de le persuader en faisant appel à ses sentiments.     Tout d’abord, Victor Hugo utilise la stratégie de la réfutation, Il expose les arguments adverses. Selon les partisans de la peine de mort, la peine de mort est la seule peine capable de garantir la justice. Victo...

« coupable.

Ensuite, Hugo utilise le registre ironique : « Faites donc des exemples ! Le mardi gras vous rit au nez. » Le narrateur dit le contraire de ce qu'il pense avec injonction.

Le mardi gras est une fête s'apparentant à la mort et Victor Hugo la personnifie dans cette phrase.

Lors d'une condamnation le public vient faire la fête. « Rire » est ici employé avec double sens : se moquer/être joyeux.   La force du discours du journal intime joue un rôle important dans la stratégie argumentative.

La première phrase « Condamné à mort » encadre le texte, le narrateur ne parle pas de ses conditions de vie mais évoque plutôt sa condamnation à mort.

 Victor Hugo renvoie le lecteur à ses sentiments et émotions, il cherche à l'apitoyer en laissant raconter le narrateur l'attente de sa condamnation et de son enfermement.

Cette stratégie argumentative s'appelle la persuasion.

 Victor Hugo décrit  les 6 semaines de torture morale d'un être humain qui connaît la date exacte de son exécution.

Le crime du condamné n'est pas cité et passe en arrière plan par rapport à l'horreur de ce que la société lui fait subir.

On soulignera également l'efficacité de ce discours clair et convaincant dans lequel l'auteur part en guerre contre la peine de mort.

Victor Hugo rend son argumentation vivante en lui donnant la forme d'une discussion : il interpelle ses adversaires en utilisant "vous", puis prend ses distances en employant "on" pour les désigner : "reprend-on", tout en continuant d'utiliser la deuxième personne à l'impératif ; mais au delà des « criminalistes », ses destinataires sont des lecteurs séduits par la peine de mort.

Ce texte apparaît comme un réquisitoire contre la peine de mort car  Victor Hugo répond aux partisans de la peine de mort en usant le "nous" de modestie et interpelle les juges et tout ceux favorables à la peine de mort.

On observe également de nombreux points d'interrogation et d'exclamation qui soulignent la vivacité du débat.    . »

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