J. Ellul et G. Simondon et le progrés technique

« Les moyens semblent toujours déterminés en fonction d’une fin.

En toute logique, on doit d’abord définir notre but pour ensuite se donner les moyens appropriés.

(Exemple : Pour avoir le bac, je dois réviser -> Pour avoir le bac, le but ; Je dois réviser, les moyens pour avoir le bac) Si on se réfère au Mythe de Prométhée , on apprend que l’homme dispose de la technique avant même d’avoir pu décider collectivement des fins qu’il vise. Nous avons des moyens avant d’avoir une fin.

Ces moyens déterminent l’usage de ce qu’on l’on va en faire.

(Exemple : Au lieu de pouvoir faire (moyen) ce que je veux faire (fin), je vais vouloir faire (fin) ce que je peux faire (moyen).) Mais au moment où on arrive à la fin de nos recherches, l’homme gourmand, va vouloir poursuivre ces recherches afin d’améliorer son projet.

Cependant cela s’avère dangereux pour l’homme, puisqu’il ne sait pas comment va aboutir son projet suite aux différentes techniques qu’il va utiliser.

(Exemple : Clonage, bombes, etc.) Si on reprend, l’idée de Simondon, il compare le XVIII au XIX siècle. Avec un siècle de différence, on voit que la machine a totalement remplacé l’homme. C’est donc ainsi qu’on voit que l’homme est menacé par la technique.

D’une part moralement, parce qu’il se soumet et dépend de la technique et d’autre part physiquement parce que l’homme à totalement était remplacé par la machine. De plus, le progrès technique est ressenti par l’homme comme une menace puisque l’homme va toujours attendre plus de la machine et va arriver à des fins auxquels il ne s’attendait pas.

(Clonage, Bombes, Robot, etc.). »