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« Être conscient de soi, est-ce être maître de soi ? »

Publié le 09/06/2012

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La conscience de nos agissements conditionne ceux-ci; si l’on n’a pas conscience d’un de nos agissements, il peut s’avérer mal fait ou peut être une erreur. D'autre part, si l’on n’est pas concentré sur une tâche que l’on exécute, elle peut être mal faite. De même, les lapsus témoignent de cette absence de concentration. Lors d’une discussion lorsque notre pensée s‘évade nous sommes amenés à dire des mots qui n’ont strictement rien à voir avec la discussion. Ces écarts entre le réel créent des malentendus, des erreurs, des maladresses qui témoignent de l’absence d’une maîtrise de soi. Lorsque nous ne sommes pas conscient d’un agissement à un instant, mais conscient d’un tout autre, les confusions se créent.  On peut également évoquer le cas du rêve, qui est une forme de modélisation de l’inconscient, le rêve ne relève en aucun cas du conscient: l’Homme ne maîtrise en aucun cas ce qu’il pense, au delà d’une perte de maîtrise physique c’est une perte de contrôle psychique. Ainsi, lorsque l’on rêve, seul notre inconscient s’exprime, Freud disait que le rêve humain n’avait aucun sens et ne révélait aucun désir accessible ou tangible. Rêver relève de l'imaginaire, des confusions de l’inconscient; on pourrait en d'autres mots dire que cela traduit une victoire de la passion sur la raison. 

« nous serions à la fois conscient, et inconscient de nous laisser emporter par des flots irrationnels qui produisentdésordre et incohérence, en particuliers les passions.

Ainsi, si nous avions à les définir, nous pourrions les comparerà des phénomènes passifs de l'âme, l'ensemble de tout ce qui est subi par l'individu de manière inconsciente, quiéchappe à sa volonté mais surtout à sa raison.Celui qui ne sait pas pourquoi il agit peut en réalité se considérer comme esclave de lui-même, contraint par descauses qui lui échappent.

Il agit sans se connaître et donc, ne présente aucune maitrise de lui-même.La conscienceest indispensable à la pleine maîtrise de soi. Lorsque l'on parle de la non-maitrise de soi, on peut également évoquer certains cas psychiatriques; par exemple,un individu, lorsqu'il commet un crime monstrueux, n'est pas en pleine possession de sa conscience.

Cela révèle uneperte de contrôle totale de ce qui les orchestre.

L'Homme est parfois amené à commettre des horreurs; celles-ci netémoignent-elles pas d'une perte de maîtrise de soi ? Dans ces cas des troubles mentaux, le conscient n'agit plus oupartiellement, la maîtrise de soi est perdue, le malade ne contrôle plus aucun de ses actes, ses pulsions l'emportentsur sa raison.

Les personnes commettant des crimes violents et étant atteints de forts troubles mentaux sontparfois jugés irresponsables devant la loi et ne subissent pas le même traitement que les prisonniers ordinaires.

Parailleurs, lors de leurs crises, les schizophrènes sont en proie à une grave confusion de leur conscient; ils ne sedistinguent plus de ce qui l'entoure, leur conscience ne se dissocie plus de celle du monde.

Ainsi naissent de gravesconfusions ou encore des hallucinations.La conscience de nos agissements conditionne ceux-ci; si l'on n'a pas conscience d'un de nos agissements, il peuts'avérer mal fait ou peut être une erreur.

D'autre part, si l'on n'est pas concentré sur une tâche que l'on exécute,elle peut être mal faite.

De même, les lapsus témoignent de cette absence de concentration.

Lors d'une discussionlorsque notre pensée s‘évade nous sommes amenés à dire des mots qui n'ont strictement rien à voir avec ladiscussion.

Ces écarts entre le réel créent des malentendus, des erreurs, des maladresses qui témoignent del'absence d'une maîtrise de soi.

Lorsque nous ne sommes pas conscient d'un agissement à un instant, maisconscient d'un tout autre, les confusions se créent.On peut également évoquer le cas du rêve, qui est une forme de modélisation de l'inconscient, le rêve ne relève enaucun cas du conscient: l'Homme ne maîtrise en aucun cas ce qu'il pense, au delà d'une perte de maîtrise physiquec'est une perte de contrôle psychique.

Ainsi, lorsque l'on rêve, seul notre inconscient s'exprime, Freud disait que lerêve humain n'avait aucun sens et ne révélait aucun désir accessible ou tangible.

Rêver relève de l'imaginaire, desconfusions de l'inconscient; on pourrait en d'autres mots dire que cela traduit une victoire de la passion sur laraison.

Lorsqu'on rêve notre conscient n'agit plus, seul l'inconscient agit, il crée un monde qui paraît réel.

Lors dusommeil la maîtrise de soi serait donc absente de l'Homme, laissant place à un univers imaginaire construit parl'inconscient.

Le phénomène de somnambulisme, va en faveur de cette théorie.

Il se traduit par un comportementmoteur survenant lors d'un éveil incomplet en sommeil lent profond.

L'absence de conscience lors de ce moment dusommeil conduit le somnambule à ne plus pouvoir se maîtriser.Autrement dit les troubles de la consciences sont définis comme une perte de contrôle de soi, et par conséquentpar une perte de la maîtrise de soi.

La perception est modifiée, la réactivité aussi et les réactions aux stimuliextérieurs sont inexistants, l'esprit et le corps ne fonctionnent donc pas normalement, la maîtrise de soi au senspremier et primitif du terme est absente.Le bébé ou jeune enfant, acquiert la conscience de son existence seulement à partir d'un an et demi, ou deux ans,c'est à partir de ce moment qu'il va se déplacer avec plus d'aisance, qu'il va commencer à parler, à comprendre cequi l'entoure.

Il va à partir de ce moment là acquérir une maîtrise physique et psychique de lui-même. C) Connaître ses passions pour les maîtriser et avoir un pouvoir sur soi La non maitrise de soi, pourraient résulter de différents facteurs, mais le principal reste tout de même l'ignorance ouencore la méconnaissance de soi.

Quelque soi l'action que l'on a a établir, nous nous devons de nous connaîtresuffisamment, afin de toujours garder à l'esprit nos limites, de savoir qui nous sommes réellement.

La connaissancede soi constitue un véritable pouvoir, puisque tout individu qui se contrôle sera toujours supérieur à celui qui ne secontrôle pas.

Ici donc, le pouvoir est synonyme de puissance.

« Être maitre de soi » peut signifier de nombreuseschoses; il s'agit tout d'abord de se saisir, d'appréhender ses passions tout en sachant mesurer leur impact et leursens pour finalement pouvoir les interpréter et les comprendre.

Connaître revient donc en quelque sorte à agir,dominer, voire même jusqu'à posséder des choses nouvelles et inconnues, appartenant parfois même à l'irrationnel.Ainsi la philosophie de Spinoza qui concerne les passions et le désir pourrait nous servir de fil directeur ici.

Nossentiments sont des passions lorsqu'ils ont leur source dans des idées confuses, ou encore partielles.

Une passioncesse d'en être une quand nous en formons une idée compréhensible.

Lorsque nous connaissons nos sentimentsclairement et distinctement, lorsque les idées que nous nous en faisons sont des idées totales et totalisantes, noustrouvons une satisfaction absolue dans le vrai et sommes ainsi délivrés des passions. Le but de Spinoza est de rechercher un bien absolu, qui sera quoi qu'il arrive éternel et sans fin.

La connaissancevraie permet une libération de l'homme, ce qui mène au bonheur.

De plus, selon Spinoza nous ne sommes pascondamnés aux passions.

Notre pouvoir de comprendre constitue le meilleur remède contre celles-ci; nous nouslibérons.

La santé et l'épanouissement du corps sont une des conditions nécessaires au développement de notrepouvoir de compréhension.

En somme, notre liberté et notre bonheur dépendent uniquement de la qualité de nosconnaissances.

Dans la mesure où nous comprenons les choses, notre intelligence compense les inconvénients quipeuvent résulter du déterminisme des choses.

Le sage est celui qui sait que l'homme n'est qu'une partie de la natureet que la puissance de l'homme est limitée.

C'est ainsi que Rousseau dit de la conscience qu'elle est un « instinctdivin », c'est à dire un moyen immédiat et infaillible de distinguer le « bien » du « mal », le « bon » du « mauvais ».La conscience serait une sorte de voix intérieure omnisciente, raisonnée et sage qui nous guide sur le chemin de la. »

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