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Exister, est-ce penser sa vie ?

Publié le 20/01/2004

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Ma vie sera l'effet d'un choix originel de ma part. Nous n'avons pourtant pas souvent l'impression de peser sur notre propre vie au point de pouvoir choisir entièrement ce que nous devenons. « C'est la vie ! » disons-nous, comme si c'était un processus sur lequel nous n'avons pas de prises. A certains moments pourtant, nous nous demandons quel sens a notre vie. Ces moments de doute ne sont-ils pas l'indication que notre vie n'a pas de sens en elle-même et que c'est à nous de lui en donner un ? Exister consisterait à se projeter vers des possibles et à ne pas se contenter de suivre le cours de la vie. Suite et fin du devoir (un second et dernier code PassUp vous est demandé. Ce code vous coûtera 1,80 euros). CITATIONS: « L'existence est le récif sur lequel la pensée pure fait naufrage. » Kierkegaard, Post-scriptum aux Miettes philosophiques, 1846.

« Est-ce bien là ce que nous appellerions penser sa vie ? La pensée véritable semble être la connaissance, paropposition à une simple opinion ou un sentiment subjectif.

Par la pensée, je m'élève au-dessus du particulier pourviser l'universel.

L'objectivité implique de chercher ce qui peut valoir pour tous.

Or que peut bien valoir cetteuniversalité en ce qui concerne ma vie ? Ne serait-ce pas à nouveau fuir la tâche écrasante de me fixer mes propres fins en me réfugiant derrière la réflexion des philosophes et les fins que la culture met en avant ? On voitque, quand ma pensée prend ma propre vie pour objet, il y a quelque chose de ma vie qui résiste à cette pensée :ce serait le mouvement subjectif de l'existence. Comment sortir de l'impasse ? Exister serait à la fois penser pour ne pas faire que vivre, et ne pas penser pour nepas faire que vivre en pensée ! En fait, l'expression : « penser sa vie » implique une certaine unité de cette vie, unsens englobant posé par la pensée qui unifie les différents moments de cette vie.

Cette unité est-elle vraimentvécue ou n'est-elle pas une illusion de notre raison ? C'est une pensée de la mort qui serait alors salutaire, car elleramènerait notre raison à plus d'humilité devant l'insaisissable.

Cependant, ne pensons-nous pas à la mort quandnous ne pouvons supporter le caractère multiple et changeant de notre vie ? Penser sa vie serait possible à partirdu moment où nous apprenons à penser sans toujours chercher à réduire la multiplicité à une unité. La pensée n'est pas la continuation de la vie, elle interrompt les évidences vitales.

En ce sens, exister est pensersa vie si penser est questionner.. »

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