Si on fait une chose permise est-on à l'abri de la faute ?
Publié le 16/12/2004
Extrait du document
«
Mêm e si je ne fais qu'une chose permise , je ne suis
pas
à l'abri de la faute
Toute action véritablement morale est une action que je juge
en conscience.
Ce qui est permis n'est pas forcément moral.
Je suis toujours responsable de mes actes devant
le tribunal de la raison.
Le laxisme
est une manière
de contourner
la li Diec.
ascal , dans Les Pro
vinciales, attaquera
les thèses des jésuit e
s.
•la vertu ne connaît pas de
manre ; en possédera plus ou moins quiconque l'ho nore ou se refuse à l'ho· norer.
La responsabilité du
choix est pour celui qui l 'a fait : la Div inité en est irres
ponsable! • Platon,
La Républ ique
Selon lui, le laxisme n'es t
ni plus ni moins qu 'une
«licence qu 'on a prise
d'ébranl er les règl es
les plus saintes de la
conduite chrétienne » ,
licence
qui va jusqu 'au «renversement
entier
de
la loi de Dieu!»
(, ....
al"- t c \..
-pécheur tout
n accontplissant .
p..,.
11.:."
a loi autorise le pro
priétaire à expulser
une famille sans res
sources.
Mais est-il mora
lement fondé
à agir selon
ce gue la loi permet? Ne
doit-il
pas plutôt s'en
référer à sa conscience,
laquelle lui enseigne gue
toute action véritable
ment morale
n'a qu'une
finalité:
renfor ce r le
lien social , c'es t-à- dire
resp ecter les autres e n
t a
nt que personnes
humaines ?
J n seul critère
ompte: la mora
lité ~I'S ·~ c 'c .,
in si que l'écrit le
mystique allemand
Angélus Silésius,
«Dieu
n'évalue pas le bien que
tu as fait, mais la manière
dont tu l'as fait; il ne
s 'attache pas aux fruits,
seulement
au noyau et
à la racine» (Le Pèlerin
chérubinique).
Fautif
peut donc être celui
qui , tout en accom
plissant quelque chose
de permis , n ' agit pas
par amour du devoir ,
mais par int érê t.
Du point de vue de l'éthique , est fautif tout être qui n'obéit pas
à sa conscience morale, qui respecte les commandements divins,
non
par amour de Dieu, mais parce qu'il espère en tirer
des avantages personnels..
»
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