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Faut-il ressentir pour connaître ?

Publié le 23/01/2004

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Nous pouvons aimer, craindre, ou imaginer le réel. Faut-il en tout cela valoriser plus particulièrement l'objectif par rapport au subjectif ? De la connaissance, on peut attendre qu'elle nous rende capables d'agir sur le monde, qu'elle ait non seulement une utilité, mais aussi un pouvoir. Cette attente présente toutefois des dangers, car nous pourrions nous contenter de la connaissance seulement efficace, à savoir de réduire notre approche des choses à la seule perspective, toute pragmatique, de l'action que nous pouvons exercer sur elles. Ce danger semble d'autant plus réel que toute connaissance apparaît comme limitée, partielle, provisoire. C'est aussi le cas de la science, empêtrée dans les contradictions entre théorie et pratique, entre action et réflexion, entre vérité et réalité, entre certitude et interrogation. reud : Le transfert se manifeste chez le patient dès le début du traitement et représente pendant quelque temps le ressort le plus solide du travail. On ne s'en aperçoit pas et on n'a pas à s'en préoccuper, tant que son action s'effectue au profit de l'analyse poursuivie en commun. Mais dès qu'il se transforme en résistance, il appelle toute l'attention. [.

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