Devoir de Philosophie

GUERRE DE 1870 - HISTOIRE

Publié le 05/10/2012

Extrait du document

histoire

Le corps d'armée de Chanzy, envoyé en renfort, attaque vainement à Loigny, près d'Artenay (3 décembre), et, deux jours après, l'ennemi reprend Orléans. D'Aurelle de Paladines est relevé de son commandement et remplacé par Chanzy à la tête de ce que l'on appelle désormais la ne armée de la Loire. Tandis que le gouvernement provisoire quitte Tours pour Bordeaux. Chanzy tient tête aux Allemands, puis se replie en bon ordre sur Le Mans, qu'il devra évacuer après les sanglants combats des 10, Il et 12janvier pour se retrancher sur la Mayenne...

histoire

« LA GUERRE DE 1870 (2) (4 septembre 1870-28janvier 1871) Le 4 septembre 1870, 500 000 Allemands sont en train d'envahir la France.

Devant eux ne reste que le corps de Vinoy, qui bat en retraite.

Derrière eux, l'armée de Bazaine, enfermée dans Metz, capitulera le 27 octobre.

Les autres places cèdent les unes après les autres.

Cepen­ dant, Belfort tiendra jusqu'au 18 février.

Deux groupes d'armées allemands marchent sur Paris.

Ils en achèvent l'encerclement le 19 septembre et poussent vers la Loire, tandis que d'autres éléments pénètrent en Picardie.

Face à cette invasion, Gambetta, aidé par Freycinet, suscite un énorme effort militaire, la levée de 600 000 hommes qu'on amalgame à des troupes entraînées.

Les unités qui en résultent et leurs chefs sont de valeur très inégale, et l'impréparation de l'armée impériale prolonge ses effets.

Trois groupes sont constitués, qui agissent isolément.

Placée sous le commandement de d'Aurelle de Paladi­ nes, l'armée de la Loire, forte de !50 000 hommes, a pour mission de percer vers Fontainebleau et de rejoindre les troupes de Paris.

Un premier échec à Artenay (10-11 octobre) entraîne la prise d'Orléans par l'ennemi, qui l'abandonne après le succès français de Coulmiers (9 novembre).

Mais, le 29 novembre, les Allemands, auxquels la capitulation de Metz a permis de se renforcer, arrêtent les Français à Beaune-la-Rolande.

Le corps d'armée de Chanzy, envoyé en renfort, attaque vainement à Loigny, près d'Artenay (3 décembre), et, deux jours après, l'ennemi reprend Orléans.

D'Aurelle de Paladines est relevé de son commandement et remplacé par Chanzy à la tête de ce que l'on appelle désormais la ne armée de la Loire.

Tandis que le gouvernement provisoire quitte Tours pour Bordeaux.

Chanzy tient tête aux Allemands, puis se replie en bon ordre sur Le Mans, qu'il devra évacuer après les sanglants combats des 10, Il et 12janvier pour se retrancher sur la Mayenne.

L'armée du Nord (Farre, puis Faidherbe), victorieuse à Pont-Noyelles (23 décembre) et à Bapaume (3 janvier), défaite à Saint-Quentin (19 jan­ vier), doit faire retraite sur Lille et Valenciennes, où elle attendra l'armis­ tice.

Les 120 000 hommes de Bourbaki, appuyés par les 20 000 volontaires de Garibaldi, puis renforcés par les débris de l'armée de d'Aurelle de Paladines.

parviennent à dégager Dijon (28 décembre) et Vesoul.

Mar­ chant vers!' AlsacepourcouperlesAllemandsde leurs bases.

Bourbaki 1 em.

porte à Villersexel le 9janvier.

mais est défait sur la Li saine {15-17janvier).

en vue de Belfort.

Epuisée, l'armée de l'Est bat en retraite sur Besançon, où Bourbaki tente de se suicider.

Exceptée de l'armistice du 28janvier, elle n'évitera la capitulation qu'en se réfugiant en SuJ'iSe.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles