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L'inégalité entre hommes et femmes est-elle culturelle ?

Publié le 07/07/2004

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«Il y a un principe bon qui a créé l'ordre, la lumière et l'homme et un principe mauvais qui a créé le chaos, les ténèbres et la femme.« Pythagore La femme est naturellement imparfaite La femme souffre d'une défectuosité naturelle. On ne peut pas lui accorder des prérogatives identiques à celles de l'homme. Pour la bonne marche de la société, il convient que les hommes prennent le pouvoir et que les femmes n'aient pas les mêmes droits. Le statut de la femme est d'être soumise à l'autorité masculine. Elle n'a pas d'autonomie, car elle ne peut pas user rationnellement de la pensée. Il est important que cet être, naturellement irrationnel, n'intervienne pas dans les affaires de l'État.  Kant lui refusera le droit de vote car «toutes les femmes manquent de personnalité civique«. La femme n'est pas capable de dépasser sa condition La femme, en procréant, assure une fonction naturelle. L'homme dépasse sa nature lorsqu'il devient «homo faber«, homme fabriquant.

« reproduction.

[La division des sexes est une donnée biologique.

Sont masculines la supériorité physique et l'aptitude à raisonner.

La femme ne peut espérer un traitement identique à celui de l'homme car elle lui est inférieure.] «Il y a un principe bon qui a créé l'ordre, la lumière et l'homme et un principe mauvais qui a créé le chaos, lesténèbres et la femme.» Pythagore La femme est naturellement imparfaiteLa femme souffre d'une défectuosité naturelle.

On ne peut pas lui accorder des prérogatives identiques àcelles de l'homme.

Pour la bonne marche de la société, il convient que les hommes prennent le pouvoir et queles femmes n'aient pas les mêmes droits.

Le statut de la femme est d'être soumise à l'autorité masculine.

Ellen'a pas d'autonomie, car elle ne peut pas user rationnellement de la pensée.

Il est important que cet être,naturellement irrationnel, n'intervienne pas dans les affaires de l'État.

Kant lui refusera le droit de vote car«toutes les femmes manquent de personnalité civique». La femme n'est pas capable de dépasser sa conditionLa femme, en procréant, assure une fonction naturelle.

L'homme dépasse sa nature lorsqu'il devient «homofaber», homme fabriquant.

En créant, il devient maître de la nature et s'impose en même temps à la femme.

Lasupériorité n'est pas pour la femme qui donne la vie mais pour l'homme qui la transforme. La femme ne peut prétendre être régale de l'hommeDans une humanité parfaite, les hommes seront les seigneurs.

Pour Nietzsche, l'humanité est diviséenaturellement en deux castes: celle des maîtres et celle du troupeau.

Lorsque l'humanité se réalisera, lafemme pourra seulement atteindre la perfection dans une fonction subalterne.

Pour Simone de Beauvoir, la femme a été reléguée au rang de «deuxième sexe» par des habitudes culturelles.Dans le couple, l'homme apparaît comme le sujet et la femme comme l'objet.

Cette inégalité n'est pas un faitnaturel.

On remarque d'ailleurs que les civilisations qui se fondent sur ce déséquilibre culturel sont en crisegrave.

L'Islam en est un exemple actuel.

Chaque être humain, homme ou femme, donne un sens à sa vie.

Ilappartient donc à la femme d'assumer sa propre vie en étant autonome et différente.

En se posant commesujet, elle aidera l'homme à se libérer des préjugés culturels qui l'amènent à la voir comme objet inférieur.

Ilest donc nécessaire que, par-delà leurs différences naturelles, hommes et femmes s'affirment réciproquementcomme sujets dans le couple et dans la société. L'idée de la féminité à l'heure de la modernité.Transcender la nature et faire entrer la femme dans la culture grâce à la technologie : telle était l'idée deS.

Firestone.

Il s'agissait d'intégrer dans la culture les deux modèles possibles de relation avec la réalité : lamanière « technologique » (masculine), qui manipule celle-ci pour la rendre conforme à un concept, et lamanière « esthétique » (féminine), qui est un effort de réalisation de l'idéal dans les langages des formes.

Parcette synthèse - où l'on perçoit l'influence d'Herbert Marcuse -, l'idéal esthétique et imaginatif devaits'intégrer dans le savoir technologique qui, pour sa part, allait lui fournir les moyens de réaliser ses rêves.Désormais, le recours à la technologie pour délivrer les femmes du travail domestique et pour contrôler lareproduction, d'une part, et le constat des niveaux déjà atteints et de ceux que l'on peut imaginer dans lamanipulation biologique, d'autre part, amènent à une vision atténuée des différences sexuelles.

L'idée d'uneféminité ancrée dans le destin biologique est vouée à dépérir.

Contre les thèses de la sociobiologie et dudéterminisme naturel, les études sur le sentiment de l'identité sexuelle montrent à quel point le milieu estdécisif pour l'acquisition de l'identité du genre.

Par ailleurs, puisque, dans les sociétés industrielles avancées,la femme ne met plus les enfants, mais plutôt sa vie affective et professionnelle, au centre de ses intérêts, le. »

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