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L'intuition en philosophie

Publié le 27/01/2012

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On sait que Pascal distinguait esprit de géométrie et esprit de finesse, le premier suspendu aux principes de la raison, donnant une connaissance universellement intelligible mais abstraite et froide, le second suspendu aux principes de la vie, dont les découvertes échappent à la raison, mais sont immédiatement et personnellement ressenties, et qui est capable de sonder l'humain.

- I -Intuition et sensibilité. Toutes les descriptions de l'intuition l'apparentent à la sensibilité, mais à une sorte de sensibilité intellectuelle ou plus exactement une sensibilité de connaissance essentiellement distincte de la connaissance par raisons et méthode....

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« qui leur veulent du mal, les moments propices, et cela à des • signes • qui non seulement sont imperceptibles aux autres, mais encore informulables par eux.

Ils parlent d' • impressions ., de • savoir immédiat •.

Ce sont en général des sujets très concrets, très • près • des choses.

sans intérêt pour l'érudition, la science abstraite, ni les spéculations de la pensée pure.

B - Les femmes paraissent plus fréquemment douées de cette aptitude que les hommes.

Comme si elles étaient, de par leur consti­ tution biologique même, plus proches de la vie et de l'existence prégnante du monde matériel, leur intelligence, moins abstraite, moins discursive, et, disons-le, lnoins logique, n'a sans doute pas l'objectivité ni la liberté de l'intelligence masculine, mais elle possède cette sensibilité qui leur fait pressentir des événements ou des inten­ tions latentes.

Elles en sont averties d'une manière qui non seulement est extra-intellectuelle et injustifiable logiquement, mais encore qui ne semble pas être essentiellement différente de leur sensibilité physique.

C _.;.

Les enfants, enfin, comme l'a si bien signalé Albert lJurloud ( • Psychologie • 1948), • comprennent • quantité de choses que les adultes croient leur cacher ou supposent hors de la portée de leur intelligence.

• Leur compréhension déborde leur élocution •,dit-il ; on pourrait ajouter • déborde leur intelllgence même •· Prisonnière du particulier (comme on le voit si bien dans le raisonnement • trans­ ductif • de l'enfant), c'est-à-dire incapable de s'élever au concept et à l'universel, leur compréhension reste implicite et symrétique; leurs idées sont des • implexes •,selon l'expression de Burloud, c'est-à-dire non explicites et non abstraites.

Tous les parents s'étonnent que les tout-petits soient insupportables et refusent de dormir précisément le soir où les parents ont l'.intentlon de • sortir dès que les enfants dormiront •· Pourquoi ne pas admettre que les enfants ont parfai­ tement compris que les parents veulent se débarrasser d'eux ce soir-là, et que cette intention les inquiète au point de.

les tenir éveillés ? L' « évolution de l'intelligence • chez l'enfant est le passage de cette compréhension implicite, non-verbale, liée à l'affectivité, à une intelligence explicite, discurilive, liée à la réilexion.

En ce qui nous occupe, c'est la première forme qui se trouve être intuitive.

D - Les primitifs, comme les enfants, possèdent cette forme d'intelligence immédiate.

Ri11ers dans • L'instinct et l'inconscient •, de même que tous ceux qui ont étudié la psychologie primitive.

a nottl le développement extraordinaire de cette sorte d' • instinct • par lequel le primitif • sait • sans paroles et sans réilexion ce qui se prépare, ou. »

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