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Jacques le Fataliste de Diderot, un Roman de la Liberté ?

Publié le 06/10/2011

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Le roman est une œuvre narrative de fiction en prose, relativement longue, qui donne vie à des personnages imaginaires, les fait évoluer dans un milieu ou des situations en rapport avec la réalité, et donne l’illusion de la vie. Ce genre a évolué au fur et à mesure et au XVIIIe siècle, c'est-à-dire au siècle des lumières, quelques préjugés sur le roman sont gardés et il y a une grande variété dans la forme et l’esthétique romanesque. C’est aussi au XVIIIe siècle qui révèle, dans l’écriture du roman, les artifices du récit comme dans Jacques le Fataliste et son maître de Denis Diderot publié en 1769. Il fut le «philosophe« par excellence, le citadin qui ne peut se passer longtemps des salons, des discussions et de la vie intellectuelle de la capitale, ceci montre la situation paradoxale connue par le roman pendant cette période où le genre apparaît en même temps comme méprisé et critiqué, parfois par ceux qui les écrivent, et reste sous une double accusation esthétique et morale. 

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« présence des deux voix qui ouvrent le roman pour augmenté la crédibilité de roman parce que le lecteur sent quelques fois qu’il est présent dans l’histoire mais aussi il voit le coté fictif de l’ œuvre par les questions que l’narrateur-auteur lui fait où il participe aux critiques des procédés romanesques.

Enfin, on arrive à voir, paradoxalement, la digression comme un facteur unificateur du roman vue que presque toutes les histoires racontées ont un début, un dénouement et une fin.

Ce principe est fait pour provoquer chez le lecteur deux effets distinctes.

D’une part, la déception de se voir trahit par la rupture du pacte avec l’auteur puisqu’il se plante au milieu d’une histoire mais aussi l’attente et le désir de fiction du lecteur. Afin de provoqué ces effets sur le lecteur, l’auteur se sert de l’art de la conversation et du dialogue entre les personnages.

La composition de ce roman s’organise autour de deux dialogues parallèles, celui de Jacques avec son maître et celui de l’auteur-narrateur avec le lecteur-personnage.

Ce procédé introduit l’idée de la représentation théâtrale qui est intercalée avec la narration, qui a une double fonction.

D’une part, elle sert à restituer la vivacité et le raisonnement qui sont au service de la progression du texte. D’autre part, elle renforce l’idée le désordre et d’ordre qui mettent en évidence la pensée déterministe de Jacques qui montre que la succession des événements et des phénomènes est due au principe de causalité.

Ici la causalité est connue comme le grand rouleau duquel Jacques parle tout au long du roman pour essayer d’expliquer à son maître les raisons pour lesquels se passent les choses.

Par contre, il y a aussi une contradiction sur ce qu’il dit parce qu’il a peur de ceci en quelques circonstances.

Par exemple, quand ils se rencontrent dans l’auberge avec ses brigands qu’ils enferment à clés dans une chambre pendant toute la nuit, le lendemain quand ils partent Jacques emmène avec lui les clés pour qu’ils aient le temps de s’échapper mais il ne galope pas pour aller plus vite et il dit que si c’est écrit dans le grand rouleau que les brigands les attrapent ceci va se passer et on ne peut rien faire pour l’éviter ce qui est un paradoxe. Pour comprendre cette idée, on peut étudier la fatalité qui est présente dès le titre de l’œuvre Jacques le fataliste et son maître, la fatalité est une pensée du XVIIIe siècle dans un des courants philosophiques qui met en place l’idée que les événements s’enchaînent de manière mécanique sans aucun changement, ce qui s’associe au destin. Ici cette notion est présente chez Jacques vue qu’il dit que les choses passent parce qu’il « est écrit là haut ».

ce qui montre que ce personnage est déiste du au fait qu’il croit qu’il existe une identité qui crée le destin.

C’est pourquoi il ne se préoccupe pas pour l’avenir puisqu’on ne peut pas le changer.

Il est donc un peut masochiste car il accepte tout ce qui se passe comme les coups que son maître lui donne ou le fait qu’il soit boiteux.

Il est un personnage ambivalent car il incarne ce contraste entre le discours et la pratique car lorsqu’il part à la recherche de la montre ou quand il combat avec les bandits de l’auberge, il fait preuve d’un esprit audace et de décision qui contredisent l’attitude fataliste que sa philosophie devrait entraîner.

Au contraire, le maître est représenté comme une marionnette entre les mains de son valet.

Ici Diderot veut transformer en intrigue, en action et en dialogue tout la paradoxe qu’un discours philosophique peut avoir.

C’est ainsi qu’on peut dire que ce roman est philosophique au sens des Lumières car il y a un regard critique sur tout ce qui concerne l’homme. Finalement, on peut qualifier Jacques le fataliste et son maître comme un antiroman vue que Diderot veut ridiculiser les conventions romanesques, pour le faire il utilise la parodie du roman par l’utilisation de différents genres et en alternant les registres.

Ainsi que les variations de ton et de forme qui lui donnent au roman de la vivacité.

Mais ce. »

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